arch/ive/ief (2000 - 2005)

La sûreté et Ford: Une bombe politique.
by G Martin Aden Friday October 10, 2003 at 05:52 PM

Quand Ford fait de la politique. De Hitler à Verhofstadt.

La sûreté et Ford: Une bombe politique.
Les journaux flamands ouvrent le bal: ils affirment que la Sûreté de l'Etat avait informé le gouvernement , dès la fin juin, de la fermeture de Ford Genk. D'après le président du comité R, qui contrôle les services de renseignements, la Sûreté de l'Etat avait annoncé fin juin que Ford Genk allait fermer entièrement.
Et bien entendu ce gouvernement "au service du peuple" n'a rien dit. Il y a peu, quand Verhofstadt a crié au scandale en "apprenant" les restructurations chez Ford et bien il le savait déjà. A moins que la sûreté de l'Etat ne l'ait pas informé. Ce qui signifie que des démissions s'imposent. Soit le Premier Ministre pour mensonge et cachotterie ou alors les dirigeants de la sûreté pour mensonge et cachotterie.
Ce qui est bien entendu bien naïf puisque la raison d'exister même de l'Etat est d'assurer la domination, à coup de mensonges et de cachotteries, des uns ( ici les bourgeois) sur les autres.
C'est donc cet Etat au service du fric qu'il faut révoquer.

Mais la cerise sur la gâteau, c'est bien entendu les raisons de la restructuration de Ford Genk. Les ouvriers de Genk étaient exemplaires mais cela n'intéressent pas les dirigeants de Ford qui, eux, font de la politique. Car ce sont bien des raisons politiques qui poussent ce symbole de la libre entreprise à virer 3000 travailleurs: la guerre en Irak seraient ainsi à l'origine de la décision de fermeture. Les pays qui avaient exprimé leur soutien à la politique des Etats-Unis ou aux militaires américains ne seraient pas eux touchés par les pertes d'emplois. En contre-partie, elle devait se passer en priorité "dans les pays qui avaient fait preuve de peu de coopération avec la vision politique et militaire des USA", selon les informations de la Sûreté.

Faut dire que la famille Ford a de qui tenir.
Henry Ford, le "génial" inventeur du fordisme et du moteur typique lié à son nom était bel et bien un réactionnaire nazifiant ou le contraire. Ford vit son entreprise se développer massivement après la première guerre mondiale et après la révolution bolchévique qui fit du communisme un "cauchemar" bien vivant aux portes des grands patrons occidentaux.
En bon père de famille avec ses intérêts économiques, il fut donc aussi un habile agitateur en diffusant massivement l'antisémitisme au sein de la classe ouvrière. Ford a diffusé aux USA massivement le " Protocole des sages de Sion", un pamphlet violemment antisémite dont le but est de faire croire que si le monde va mal, c'est bien entendu la faute du complot juif et non du capitalisme et des patrons qui sont eux aussi victime du judéobolchévisme. L'anticommunisme de Ford était sans limite, sa haine du prolétariat n'était pas mieux.
Ne proposait-il pas d'engager dans ses usines " des ouvriers tarés physiquement et mentalement" histoire d'éviter la bolchévisaton de l'Amérique…
Mission que l'ami de Ford, Adolf Hittler, a réussi à imposer à l'Allemagne. Hitler savait reconnaître ses maîtres puisque la photo de Ford était un des rares portraits qu'on trouvait dans le bureau du Führer. Et le grand patron fut le premier américain à recevoir des mains du boucher du mouvement ouvrier allemand la plus haute distinction du Reich.

La fin du Reich n'ébranla pas le capitalisme et l'idéologie de Ford règne sur le monde et ses héritiers en sont bel et bien les maîtres incontestés…jusque quand ?


Spectacle
by François Friday October 10, 2003 at 08:15 PM
fran@AlterMundus.net

Tu écris :
"En contre-partie, elle devait se passer en priorité "dans les pays qui avaient fait preuve de peu de coopération avec la vision politique et militaire des USA", selon les informations de la Sûreté."

C'est le "selon les informations de la Sûreté" qui est très important car les FAITS ne confirment pas cette thèse selon laquelle le gouvernement belge aurait "résisté" aux pressions exercées par le régime Bush. Au contraire, le gouvernement Verhofstadt a collaboré très consciencieusement avec le régime Bush en octroyant l'utilisation des infrastructures portuaires et aériennes pour acheminer des troupes et des armes vers l'Irak, participant ainsi activement à l'agression de la population irakienne, au pillage de ses ressources naturelles et au meurtre de milliers d'irakienNEs parmi la population civile. Pour se justifier, le gouvernement Verhofstadt, avec la participation toujours aussi servile des journalistes belges salariéEs, a réussi à tromper la population belge en avançant l'argument, qui s'est avéré faux et illégal, d'un accord secret (vive la démocratie représentative !) avec le gouvernement US. AlterMundus a constitué un dossier qui démontre les manipulations et les mensonges commis par la classe politique belge pour justifier sa collaboration avec le régime Bush.

Il ne faut pas non plus oublier que la justice belge (dont on connaît l'indépendance par rapport au gouvernement ;-) vient de condamner l'ancien footballeur professionnel tunisien Nizar ben Abdelaziz Trabelsi à dix ans de prison pour avoir planifié un attentat contre une base de l'Otan. Voilà donc que la justice belge condamne des résistants.

Les bases US en dehors des USA sont des bases d'occupation et doivent être détruites. Lorsque la révolution sera là, et elle va venir, Verhofstadt devra être jugé pour collaboration et association de malfaiteurs. Il le sera.

Nous sommes manipulés
by Freddy Monday October 13, 2003 at 09:41 AM
fvisconti@swing.be

Nous sommes manipulés. Cette "fuite" de la sûreté de l'état c'est du téléguidé. Que les médias se jettent dessus pour détourner l'attention OK. C'est leur boulot habituel... Mais je mets en garde les progressistes de tout bord de ne pas se précipiter sur l'os que la bourgeoisie vient de nous jetter. En effet, il y aura plus de pertes d'emplois aux USA qu'en Belgique. Alors, info ou intox?
L'histoire récente de Renault Vilvoorde vient de nous démontrer que les multinationales choissent les points faibles dans leur jeu d'échec planétaire. L'attitude politique et syndicale dans le dossier Arcelor n'a pu que les confirmer dans leur choix. La Belgique est un paradis pour les multinationales.
Et un enfer en construction pour les travailleurs.