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Guy Verhofstadt dans le goudron et les plumes
by Daniel Spoel Wednesday October 08, 2003 at 09:35 PM

À défaut d'en pleurer, on peut essayer d'en rire: mettons Guy Verhostadt dans le goudron et les plumes.

Pourquoi faut-il refuser la baisse des charges des entreprises sur les bas salaires ?
Parce que les entreprises peuvent détourner les revenus (je ne dis même pas les profits, parce qu'elles détournent les revenus même quand elles ne font pas de profit, souvenez-vous de Swissair) vers d'autres pays puis dans les paradis fiscaux. Il vaudrait mieux exonérer les bas salaires (qui sont des consommateurs) de charges s'il n'y avait pas de compétition fiscale entre les États européens. La zone euro a besoin d'harmonisation fiscale, sinon toutes les mesures n'auront aucun effet. Lorsqu'un réservoir fuit, on bouche les fuites, on n'en crée pas d'autres. Dites-le au président de la FEB.

Pourquoi faut-il poursuivre Didier Reynders en justice?
Il faut poursuivre Didier Reynders pour association de malfaiteurs, parce que sa réforme fiscale exonère les plus gros revenus, parce qu'il veut baisser les impôts sur les bénéfices des sociétés sans exiger l'harmonisation fiscale dans la zone euro. Il défend même le statut de paradis fiscal qu'est la Belgique pour les résidents étrangers détenant des grosses fortunes et pour les centres de coordination des multinationales faiblement taxés (voir Alternatives économiques de septembre). Il permet donc l'évasion fiscale à grande échelle alors qu'il devrait faire l'inverse, comme ministre des finances. Comme on ne peut pas le taxer d'incompétent, ce qu'il n'est pas, il faut le poursuivre pour association de malfaiteurs.

Pourquoi faut-il mettre Guy Verhostadt dans le goudron et les plumes?
Parce que Guy Verhofstadt est un bonimenteur de bande dessinée. Comme dans les histoires de Lucky Luke, il essaie de nous vendre sa potion magique des 200.000 emplois créés, alors qu'il sait que c'est de la foutaise et qu'il se retrouve avec des licenciements chez Ford Genk.

Traitons-le donc comme les bonimenteurs des histoires de Lucky Luke: roulons-le dans le goudron et les plumes.

Elémentaire mon cher Watson!

Comme par hasard, il sont tous trois libéraux. Si vous n'êtes pas convaincus, lisez donc Le Monde du 01-10-2003 à la page 16 (pas le 16 rue de la Loi): le document de Joseph Stiglitz «Le contre-modèle américain».