arch/ive/ief (2000 - 2005)

Il ne semble pas qu’il y ait à craindre une nouvelle intervention des EU dans l’un où l’autre pays de la région, car il semblerait bien que la situation irakienne, de la même façon que celle d’Afghanistan soient en train de s’enliser.

Quant à G.W.Bush, il a une fois de plus déclaré, hier soir encore, qu’il était hors de question pour les EU de se retirer d’Irak, même si le coût en vies humaines augmente de jours en jours : rien que du côté américain on en est, pour l’instant à 278 morts (officiellement admis), dont 140 depuis qu’aux dires de Bush, la guerre en Irak est terminée.
En ce qui concerne les morts irakiens, principalement des civils à n’en pas douter, il est beaucoup plus difficile d’obtenir des données exactes, ces données étant fort probablement « retenues » par l’état-major US. Gageons pourtant que ces morts doivent se compter par milliers.

Il parait donc que l’occupation militaire et économique américaine en Irak est appelée à perdurer pour une période que personne à l’heure actuelle ne se risquerait à délimiter dans le temps, fort probablement plusieurs années et cela sans que le relais ne soit repris par les Nations Unies, puisque les EU refusent de céder le commandement militaire sur le terrain (fort probablement pour conserver également la mainmise sur la future production de pétrole ).
Ce qui est certain en tous cas, c’est que si G.W. Bush et son gouvernement persiste dans leur tentative d’occuper l’Irak, les conséquences humaines et économiques de cette attitude risquent d’être catastrophiques, aussi bien pour le peuple des EU que pour les irakiens.

Il est inutile de rappeler à titre d’exemple mineur, qu’à l’heure actuelle (28 août), la livraison d’eau et d’électricité à la population irakienne est toujours des plus aléatoires, les américains n’arrivant pas à rétablir une fourniture de ces besoins primordiaux à une population en difficultés de par l’envahissement de ces mêmes américains. Il en est de même pour la production de pétrole, alors qu’il s’agit d’un des plus importants producteurs mondiaux. La démonstration de l’efficacité et du « miracle » à l’américaine semble avoir du plomb dans l’aile. On est en droit de se demander comment ce pays impérialiste est arrivé à prendre la première place mondiale économique et militaire…

Bush, quant à lui, appelé par sa mission divine, continue son petit bonhomme de chemin et s’apprête à demander une fois de plus au Congrès américain, une rallonge de 2 à 3 milliards de dollars (autant d’euros) en déclamant à qui veut bien l’écouter, que si les attentats anti-américains sont de plus en plus nombreux en Irak, ils sont principalement l’œuvre de groupes voulant s’opposer à « l’avènement de la liberté ».
Liberté à la sauce McDo fort probablement.