Assemblée des voisins - 06/07/2003 by Assemblée des voisins Sunday August 10, 2003 at 11:00 PM |
Assemblée des voisins - 06/07/2003
Debut de l'assemblée par un petit mot des Afghans.
"Politiquement ça ne bouge pas beaucoup; dans l'église ça se passe plutôt bien et nous vous remercions d'être là.
Une personne prend la parole pour dire que bcp d'enfants sont malades.
On demande si il est possible d'amener de nouvelles tables à langer, question d'hygiène.
Un nouveau médiateur est en train d'être nomé pour servir d'intérmédiaire entre les Afghans et le ministre. On cite le nom d'André Goldman.
Les Afghans ont de plus en plus de difficultés à sortir de l'église car ils sont évidemment de plus en plus faibles; cela pose problème pour l'aprovisionement, de médicaments notament.
Les enfants mangent maintenant à des heures régulières. On ne mange plus devant les grèvistes. La responsable des repas précise qu'ils sont très satisfaits, que ça s'est bien organisé, que ça fonctionne très bien et que c'est très riche au niveau de l'ambiance et des rencontres au sein des différentes équipes qui préparent les repas. Elle signale avoir reçu un chèque important de Colruyt et un autre d'un grand magasin qui préfère rester anonyme.
Différentes demande techniques sont faites, des gens réagissent à ces demandes et se proposent d'aider, on s'organise.
La responsable des enfants prend la parole; au niveau des animations ça se passe bien, 30 personnes ont déjà pris part à ces animations; hier on a projeté le film Kirikou et la sorcière dans l'église, demain et vendredi les enfants vont faire des vidéos. Par contre encore rien de prévu pour samedi et dimanche il y a juste une personne qui a proposé un foot; on espère d'autres propositions avant dimanche.
Témoignage d'un jeune homme à propos de la réussite de la projection du film Kirikou.
Prise de parole de Jean-Marie expliquant l'idée de parrainage des familles. Idée née lors de la mise en place des lessives; Jean-Marie explique qu'il voudrait qu'on puisse aller plus loin dans les rapports qui s'établiraient au travers de ce parrainage, que les liens subsistes après le dénouement de cette affaire; que la famille qui prend en charge se sente solidaire et personelement attaquée si l'état ne tenait parole dans le futur.
On aborde alors la discussion conscernant la manifestation de samedi, manifestation qui a fait l'objet d'une interdiction de la part du Bourgmestre d'XL.
Les avis sont bien sûr fort divergeants quant à savoir ce qu'on va faire. Certains disent qu'on ne devrait pas tenir compte de cette interdiction; que le Bourgmestre évoque comme argument la présence possible de l'extrème droite alors que c'est dimanche que ce rassemblement est prévu. "A chaque fois qu'on veut faire une action le politique évoque les risques avec l'extreme droite...".
Intervient quelqu'un; Une personne rappelle que ce qui se passe ici est un mouvement de solidarité des voisins, de citoyens, à l'égard de personnes mises dans une situation qu'ils estiment injuste et que des personnes et des groupes qui ne participent pas à la solidarité concrète et à l'assemblée ne doivent pas prendre des décisions politique sans discuter dans l'assemblée.
Pour finir, et ce, grace à l'intervention d'une jeune fille pleine de professionalisme et ayant pris part au actions de St-gilles, on vota. Il fut décidé de se rassembler Place F. Cocq et de voir le jour même si des médiateurs ne pouraient obtenir l'accord de la police pour quand même descendre vers l'église. Il fut aussi suggérer de mentioner notre désaccord à Monsieur le Bourgmestre. L'idée d'une conférence de presse fut aussi retenue. Il serait intéressant de rappeler à la presse les attentes des Afghans qui ne sont pas celles que le CIRE et le CIF mettent en avant; régularisation temporaire NON; régularisation permanente OUI.
On rappela aussi les différents objectifs de ce rassemblement, à savoir:
- aller à la rencontre des gens du quartier;
- Attirer l'attention des médias avec comme finalité de sensibiliser l'opignon publique sur cette problématique.
- montrer que les mouvements spontannés de citoyens existent et sensibiliser les pouvoirs politiques ainsi que la population à cette réalité naissante.