arch/ive/ief (2000 - 2005)

Ils sont venus d'un peu partout, malgré les informations contradictoires qui se sont succèdées toute la semaine: manifestation annulée, déplacée, maintenue, ce n'était pas facile d'y comprendre quelque chose.

" Pas de frontière, pas de nation, pas de déportation " affirme cette banderolle déployée sur le perron de l'église. La régularisation et l'ouverture des frontière reste la seule solution: l'immigration a toujours existé et continuera aussi longtemps que les humains aspirent au bien être. Aujourd'hui les frontières et les lois contre k'immigration servent surtout les traficants et les nouveau esclavagistes qui profitent de la misère et la peur des sans-papiers.

Alors que les prises de parole et les ionterventions artistiques se succèdent à l'extérieur, des bénévoles continuent d'animer des activités pour les enfants. Ceux-ci vivent parfois difficillement cette vie dans une église, loin de leurs maisons et de leurs habitudes, mais se lient avec les voisin/ne/s qui viennent aider à s'occuper d'eux.

Environ une heure après le début du rassemblement, Selma, avocate de plusieurs familles, sort de l'église pour annoncer les résultat des négociations avec le gouvernement. Ou plutôt l'absence de résultat: les demandes pourtant plus que raisonnables des réfugié/e/s n'ont pas étées entendues. Ils ne demandaient pourtant que trois choses: que leur dossiers soient traité dans un délai raisonnable, que les critères de réfugiés soient fixés de manière claire et de bénéficier d'un permi de travail pendant le traitement des dossiers. L'état belge à décider que c'est demande légitimes ne sont pas acceptable.

C'est donc sous des huées de la foule que Victor Bricout, le négotiateur, s'en va d'un pas rapide ...

Il va sans dire que les voisin/ne/s, réfugié/e/s et autre supporters présent/e/s ont littérallement cuis sous le soleil tropical de la Belgique. =^_^=

Ce qui est surtout remarquable ici, c'est la manière dont les voisin/ne/s se sont organisé/e/s pour soutenir complètement les réfugié/e/s afghan/ne/s. Après la prise de conscinece qui a suivi les rafles d'Equatorien/ne/s à St Gilles, il sembles que les autorités auront à compter avec l'opposition organisée de la population solidaire avec les réfugié/e/s et les sans-papiers.

... néanmoins divers artistes on tenu à participer à l'action avec leur talents divers.