Visite d'un jardin d'enfants à Damas + Rapport Vrijwilligerswerk by Che Leila Tuesday July 22, 2003 at 12:05 PM |
Nous avons visité le mardi 15 un jardin d'enfants fondé en 1984 et géré par une organisation palestinienne. Onderaan Rapport van vrijwilligerswerk in schooltje.
Visite d'un jardin d'enfants à Damas
En nous rendant en Jordanie, en Syrie et au Liban, nous avions l'intention de manifester notre solidarité vis-à-vis des réfugiés palestiniens et nous voulions faire en sorte de pouvoir ramener avec nous des morceaux de leur vie, de leurs difficultés, et de leurs sourires aussi. Nous avons visité le mardi 15 un jardin d'enfants fondé en 1984 et géré par une organisation palestinienne. Symbolique d'un combat, le nom de ce jardin d'enfants, Shadia Abu Ghazala, vient de celui d'une jeune femme tuée par l'armée israélienne à Gaza
A l'origine de la création de ce jardin, l'intention de proposer une solution pour les familles pauvres qui ne peuvent pas payer une garderie privée: le jardin est donc ouvert à toutes les familles, à bon marché. Le centre s'occupe d'enfants de trois mois à cinq ans. De trois mois à deux ans, les enfants y apprennent des règles hygiéniques de base, se familiarisent avec les couleurs, la peinture et l'alphabet. L'accent est aussi mis sur les façons de se comporter en famille: il est particulièrement important pour leurs maîtresses de leur apprendre à ne pas être violent entre eux On enseigne aux enfants de cinq ans des règles hygiéniques plus larges, concernant aussi bien la douche que la nourriture, des règles sociales d'attention à l'autre et de gentillesse et des principes d'auto-défense. On leur apprend aussi un peu d'anglais, de peinture et d'arabe. Tous, enfin, apprennent des chants palestiniens et sont éduqués dans l'amour de cette terre dont ils sont privés. Les enfants nous chantèrent avec beaucoup d'enthousiasme un chant parlant de leur pays bien-aimé et de leur rêve de retour. Un petit garçon a chanté un poème de Mahmoud Darwich sur l'exil et le droit de revenir sur sa terre.
La plupart des personnes qui travaillent dans ce jardin d'enfants sont des femmes, gagnant la moitié du salaire de base syrien (qui est de100 dollars).Elles font preuve de beaucoup d'attention et d'intelligence, malgré le peu de moyens dont le jardin dispose. Elles accueillent également pendant l'année des enfants sourds et muets, faisant ainsi face au manque de structures spécialisées. Le jardin accueille entre 100 et 150 enfants, et l'espace manque vite, car le jardin n'a que trois classes, une aire de jeux et une salle de repos. L'atmosphère est gaie, les enfants et les animatrices sourient, mais il est évident que les moyens manquent. Les responsables nous montrent les matelas des lits d'enfants, qu'il faudrait remplacer, la ventilation, à changer, les stylos et les cahiers qui ne sont pas en nombre suffisant. Ils ne veulent pas demander plus aux familles car ils veulent que le jardin reste accessible à tous, mais ne reçoivent pas de fonds de l'UNRWA car ils ne dépendent pas de l'ONU.Nous nous rendons compte de leur besoin, et du rôle que nous pourrions jouer; nous pensons à récolter pour eux des jouets, des stylos, du linge d'enfants, des médicaments. Il ne s'agit pas seulement de charité, mais de se rendre compte qu'il est de notre devoir de les aider, non seulement à cause de leur courage et parce qu'ils manquent de moyens, mais surtout parce qu'ils sont victimes d'une injustice historique que nos grands pays d'Occident s'obstinent à occulter, niant leur droit pourtant fondamental de retour. Le petit Ahmed avec qui j'ai joué, et tous ceux avec qui nous avons dessiné et ri, grandissent dans des camps loin de leur terre et paient le prix d'une politique qu'ils n'ont pas demandé.
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Vrijwilligerswerk in kleuterschool
By Sim
Het is Woensdag 16 Juli 2003, 11.30 s' voormiddags in een broeierige Syrische hitte. De zon staat pal boven onze hoofden. Salma, Louisa, Kim, Anais en ik beginnen nogal laat aan een dag vrijwilligerswerk. Om onze steun in woorden aan de Palestijnse vluchtelingen om te zetten in daden, hadden we besloten om 2 lokaaltjes in het palestijns kleuterschooltje dat we gisteren bezocht hadden een likje verf te geven.
Op het eerste zicht heeft kleuterschooltje veel weg van het schooltje waar ik als kleine snotaap ben opgegroeid. De speelkoer met klimtuigjes en de tekeningen van sneeuwwitje, de smurfen en sesamstraat aan de muren geven de indruk van een westers schooltje. Op het tweede zicht zie je wel dat het schooltje wel wat hulp kan gebruiken. Zo hadden ik het in mijn schooltje nooit te koud in de winter en was er bij ons genoeg speelgoed voor alle kinderen.
Bon, het is dus 11.30. Bijgestaan door 2 palestijnen (waarvan er één professionele schilder is) storten we ons gewapend met 2 verfrollen, 1 borstel en, 3 grote potten witte verf en verschillende stukjes schuurpapier op het eerste kamertje.
Ho Chi Minh schreef ooit: " hij die de revolutionaire moraal bezit heeft geen schrik, laat zich niet intimideren en wijkt niet terug voor de moeilijkheden, de beproevingen en de nederlagen". Maar na 2 uur zweten en zwoegen in een snikhete vertrekken vergezeld door een verfgeur die tot diep in onze luchtwegen en slijmvliezen penetreerd, blijft er van die moraal nog maar weinig over.
Wanneer één van onze palestijnse vrienden dit in het oog krijgt, gaat hij direct over tot de actie. Hij besluit van zijn ladder te vallen, kwestie van de sleur te door breken, het moraal terug op te krikken en met de volle verfpot die op de ladder stond ook de grond een wit tintje te geven. Deze onverwachte gebeurtenis zorgt in de groep voor algemene hilariteit. De mop had zijn doel bereikt, was het niet dat de directrice van het schooltje de vloer in haar originele staat wilde terughebben. Met white spirit, sponzen, kranten en een hoop lakens proberen we op nog al klungelachtige wijze de 10 liter verf de kamer uit te krijgen. Na menige inspanningen besluiten we het op te geven en het over te laten aan de volgende ploeg. We besluiten het vrijwilligers werk met thee, watermeloen, Turkse pizza's en kebab.