arch/ive/ief (2000 - 2005)

QUE S’EST-IL PASSE LE 11 SEPTEMBRE 2001 AUX ETATS-"UNIS" D’AMERIQUE ?
by Luc Bond Saturday July 19, 2003 at 04:41 PM

RECHERCHE DES DONNEES DE BASE


18 juillet 2003

Comprendre ce qui s’est passé le 11 septembre 2001 n'est pas à la portée du commun des citoyens. Il lui est difficile de conserver sa curiosité et sa sérénité azuréenne, non seulement pour des raisons personnelles, mais aussi parce que ceux qui détiennent les commandes des média dominants, aidés de leurs petits soldats, le prennent pour un grand couillon. Les quelques esprits doués qui peuplent nos contrées "démocratiques" ont été détournés de leur faculté de réflexion. Tout débat sérieux et productif sur les sources qui aurait permis aux personnes curieuses de se faire une idée sur la question a été balayé par ces médias, puissants par la taille, mais impuissants par les entrailles. L'affaire Thierry Meyssan en a fourni, en France, la magistrale illustration.

Les sources accessibles

Tout concorde pour laisser penser que l'on cherche à cacher quelque chose. En premier lieu, le gouvernement américain avait rejeté l’idée d'une commission indépendante et n'avait pas daigné débloquer suffisamment de fonds à destination d'une commission du congrès chargée d'une enquête sur la qualité des services gouvernementaux dans la prévention des "attaques". Il a ensuite tenter de classifier des documents qui avaient d'abord été révélés au public. Depuis longtemps, déjà, les procès de supposés terroristes, Zaccarias Mousaoui ou Richard Reid, sont ajournés à répétition, et risquent d'aboutir dans les oubliettes des cours martiales. Plus concrètement, les décombres des tours du World Trade Center (W.T.C.) ont été recyclés à la sauvette et des ingénieurs chargés d’enquêter sur les lieux ont été l’objet de restrictions bureaucratiques et menacés de renvoi (New York Times, 25 décembre 2001, “ Experts urging broader inquiry in Towers’ fall ” par James Glanz et Eric Lipton). Ceux qui veulent connaître les résultats de la commission de penseurs en ronds-de-cuir sur ce qui entoure le 9/11 sont invités à voir sur http://www.9-11commission.gov/ si les bonnes questions sont posées aux bonnes personnes, et si tout se dit sur la structure profonde du pouvoir, par exemple sur les délits d'initiés antérieurs au 9/11 touchant United Airlines ou American Airlines, au risque de ne plus faire régner l'ordre. Ceux qui veulent bénéficier d'une vue stimulante des sources choisiront de visiter ww.whatreallyhappened.com,http://www.cooperativeresearch.org, http://www.propagandamatrix.com, http://xymphora.blogspot.com, http://www.reseauvoltaire.net, ou les « mystères de New York » de la « Gazette du Golfe et des Banlieues » (http://ggb.0catch.com ou http://aaargh.vho.org/fran/actu/actu03/ggb2003/ggb0306.html), puis exploreront tout ce qui s'y écrit en suivant les liens que ces sites donnent. Il ne sera pas non plus inutile de retrouver les premières images ou les premières chroniques concernant les attentats du 11 septembre dans les versions papier ou cédérom des sites d’information répondant à des buts commerciaux. A cause de leur raison commerciale fondamentale, certains grands sites américains d'information n'offrent pas d'accès libre, via internet, à leurs articles passés, ne serait-ce qu'à un dossier spécial sur le 11 septembre. L'accès à des articles complets est néanmoins possible via le site “ à remonter dans le temps ” http://www.archive.org. Cela vaut pour http://www.cnn.com, http://www.pbs.org, etc. mais pas pour le New York Times (http://www.nytimes.com), dont seule la page d'accueil est archivée. Nous avons également remarqué qu'un microfilm de ce journal couvrant la période du 10 au 20 septembre 2001 avait disparu de la Bibliothèque Nationale de France (voir http://www.bnf.fr). Que peut donc bien entraîner une lecture attentive de ce quotidien de révérence, par exemple du 12 au 15 septembre ? Tout simplement des doutes sur la version dorénavant officielle des raisons de la destruction du vol AA 93 près de Pittsburgh, ou celle du crash du Pentagone (suivi 15 minutes après d'une énorme explosion entendue à des miles de distance), ou celle du nombre de tours effondrées, ou encore celle du contenu des conversations téléphoniques supposées données depuis deux avions, et qui sont, en fait, très sommaires. Il apparaît encore que dès le soir du 11, les "autorités fédérales" (comprenez FBI) ont interdit aux compagnies aériennes de révéler les listes de passagers victimes (NYT, 12/09/2001, p.A16). Nouveau verrouillage d'information ... A ce sujet, il a été noté que le site archive.org n’a pas répertorié ou conservé nombre de pages web entre le mois d’août et le 11 septembre. En fait, des lacunes sont également constatables en juillet et après le 11 septembre. Prenons l’exemple de la chaîne télévisée publique P.B.S. (http://www.pbs.org) : http://www.archive.org n'a pas capturé ou gardé accessible ses pages du 3 au 13 septembre. Sur une page ultérieure, une image du Pentagone semble avoir été coupée de façon à ce que le bas du mur endommagé soit dissimulé au regard de l'internaute (http://web.archive.org/web/20010920090550/http://www.pbs.org/newshour/bb/military/terroristattack/washington/index.html).

Enfin, nombre de documents filmés, notamment ceux disponibles en location pour le grand public, se contentent de montrer le labeur des pompiers au milieu des ruines du WTC. On ne voit presque rien sur l'effondrement des tours, et rien sur le Pentagone.


Quant aux chercheurs anticonformistes, ils font parfois référence à des informations qu'ils ne semblent pas avoir vérifiées, car les sources qu'ils indiquent sont approximatives, ou parce que les sources celles qui semblent s'y rattacher délivrent une information légèrement différente. Toutefois, la caractéristique d'internet est que des pages peuvent être modifiées sans qu'il soit toujours possible de retrouver le document dans son originalité. Prenons deux exemples. David Icke, qui a mené son enquête pendant six mois, essentiellement à partir d'internet, cite un éditorial de Firefighters magazine de janvier 2002, dans lequel il aurait été affirmé que “ le dommage opéré par les avions et l’incendie provoqué par l’explosion du fuel n’étaient pas en eux-mêmes suffisants pour faire s’effondrer les tours” (David Icke, dans Alice in Wonderland and the World Trade Center Disaster : Why The Official Story of 9/11 is a Monumental Lie, Wildwood, MO : Bridge of Love, c2002 (October), p.361). Un site des pompiers newyorkais existe, Firefighters Quarterly Magazine, http://www.bravest.com/mais ne comporte pas d'archives, et une recherche menée sur le site archive.org présente une troublante lacune pour la période allant de janvier à avril 2002. Quant au magazine papier, il est absent, sous ces deux titres, des bibliothèques universitaires américaines. En revanche, il existe, sous le titre $elling Out the Investigation, un éditorial de janvier 2002 du journal Fire Engineering (mentionné par Thierry Meyssan dans L'effroyable imposture, mars 2002, p.34), qui ne dépend pas des pompiers de New York, où Bill manning écrit en effet les doutes grandissants sur les raisons officielles de l'effondrement. Ce dernier ajoute que cette hypothèse "conteste que le feu attaquant les enveloppes de protection peut-être pas suffisamment anti-incendie, et les colonnes de soutien, causa directement l'effondrement en un temps d'une brièveté effrayante" ("rather theory has it, the subsequent contents [nous comprenons contends] fire attacking the questionably fireproofed lightweight trusses and load-bearing columns directly caused the collapses in an alarming short time"). Le numéro de janvier 2002 peut être obtenu en visitant la page archives de la revue http://fe.pennet.com/search/index.cfm?Section=Archives). L'éditorial ajoute que l'on n'a pas encore obtenu de preuves tangibles de cette théorie car l'enquête officielle menée sous l'égide de la FEMA est une "farce qui ne tient pas debout" (half-baked farce), car la plupart des pièces ont été envoyées en trois mois dans des pays lointains, et car une équipe de l'American Society of Civil Engineers (ASCE) ne put effectuer qu'un "circuit touristique" de trois jours sur les lieux... Un autre article du même numéro, "WTC "investigation"?, a Call to Action", dénonce la façon dont l'acier fut retiré comme de vulgaires détritus.
Autre exemple d'approximations, Stephen. Sniegoski, auteur d'une théorie "révisionniste" sur le 11 septembre datée de mars 2002, fait état des mouvements financiers douteux relevés avant le 11 septembre. Il cite un article de Don Radlauer daté du 19 septembre 2001 sur le site http://www.ict.org.il intitulé "Black Tuesday : The World's Largest Insider Trading Scam ? ". Ce même article est cité par Thierry Meyssan dans son ouvrage de mars 2002 (p.59) avec pour date erronée le 9 septembre 2001. Une recherche par nom d'auteur sur le site renvoie à deux articles, dont un du 19 septembre intitulé "International Probe Unusual Trading Before Attacks". L'article mentionne en effet des ventes anormalement élevées d'options sur titre (put options) avant le 11 septembre sur les compagnies aériennes AMR Corp. et UAL Corp. et sur plusieurs sociétés d'assurances, mais ne dit mot sur le fait que ces opérations auraient transité, selon Sniegoski, par la Deutsche Bank possédée dans le passé par un membre éminent de la CIA, "Buzzy" Krongard. En fait, ; l'article « Black Tuesday », aussi référencé par Meyssan, est toujours disponible à la page http://www.ict.org.il/articles/articledet.cfm?articleid=386 mais il ne dit mot de Deutsche Bank. Le site israélien de l'International Policy Institue for Counterterrorism a-t-il été modifié ? Nos deux auteurs anti-conformistes mentionnent également les importantes ventes qui ont touché les actions Morgan Stanley six jours avant les attentats. Cette compagnie possédait vingt-deux étages d'une des tours jumelles et trois étages du Building 5, fortement endommagé ou en ruine, comprenant au total 3700 employés, mais ne comprenant pas la direction située dans un immeuble Midtown (New York Times, 16 sept. 2001, section 3, p.8, et http://www.cnn.com/SPECIALS/2001/trade.center/tenants5.html). En fait, la coïncidence ne paraît réellement étonnante que si l'on oublie qu'une affaire retentissante de discrimination sexuelle avait alors conduit cette compagnie réputée en cour de justice (New York Times, 7 et 11 sept. 2001).

Fort heureusement, ces quelques imprécisions n'empêcheront pas le chercheur chevronné à toucher de près la façon dont les avions ont été endommagés et la façon dont les bâtiments visés ont été détruits, dans le but de déterminer qui avait les moyens techniques et les connaissances suffisantes pour déclencher cet événement qui bouleversa l'équilibre géopolitique mondial.



L'effondrement des trois (voire quatre) tours du World Trade Center.
Fruit d'une fusion contrôlée ?



Tout le monde sait qu'au moins deux tours se sont effondrées. Il y en eut cependant au moins une troisième, la tour 7, et peut-être même une quatrième, la tour 5, déclarée comme effondrée le soir du 9/11 par le NYT du 12 septembre 2001, p.A1, et comptée comme un building en ruine le 16 septembre 2001 section 3, p.8 (en fait à voir une image, il semble que la tour 5 est restée en partie debout, peut-être a-t-elle reçu beaucoup de débris). Les tours Nord et Sud ont commencé à s'écrouler à partir du point d'impact des avions. La première tour penche du côté où l'avion s'est encastré avant de s'effondrer à la verticale. La deuxième sombre d'abord de façon rectiligne, se désagrège en morceaux, puis, à partir de la moitié de la chute, une masse noire carrée tombe à la renverse à une distance notable de l'axe central (images diffusées sur TF1 le 11 septembre 2002 et http://www.cnn.com/video/us/2001/09/11/trade.center.fall.affl.med.html).



En l’état actuel, la version généralement reconnue veut que l'effondrement de ces deux tours ait été un effet combiné de l'impact des avions et de l'incendie provoqué par celui-ci. Certains pensent que seule l’explosion du fuel, qui brûle à 800 C°, serait responsable de la fusion ou du ramollissement des structures de soutien en acier. Mais on lit aussi que le kérosène en feu brûle à 1100 °C. D’autres doutent que la chaleur émanant de la seule explosion ait perduré suffisamment longtemps pour affecter la solidité de l’édifice. En effet, l'acier doit être soumis à des températures élevées durant une période assez longue (près d'une heure) avant que ses vertus résistantes ne commencent à s'altérer, or le fuel, une fois consumé lors de l'explosion des avions, aurait disparu. Notons que nombre de personnes éludent la façon dont l'explosion se répercuta à l'intérieur des tours. En attendant qu'un milliardaire veuille bien financer la construction de quelques étages identiques aux tours, destinés à être explosés, on pourrait, par exemple, recréer une explosion au fuel dans des bâtiments isolés ou mesurer tout du moins la chaleur dégagée par les pièces meublées une heure après l'explosion. On peut noter que la composante de l'ameublement des tours n'a pas non plus été prise en compte par une équipe scientifique financée par des compagnies d’assurance. Les experts ont conclu, au terme d'une simulation, que la tour Sud (la deuxième touchée, sur le côté et plus bas, et la première à s'effondrer) aurait dû s’effondrer tout de suite après l’impact. Selon eux, le mobilier et les cloisons situés à l’intérieur de la tour ont pu absorber une partie de l’impact (« New Data Give graphic Look At How Trade Towers Fell », article de James Glanz et Eric Lipton du New York Times repris dans le supplément du Monde du 3 et 4 novembre 2002, p.6). Où l’on voit que l’absence de prise en compte de tous les facteurs, permet de se limiter à de l’à peu près…
C'est la raison pour laquelle nous souhaitons, en guise d'ouverture à un débat qui n'est pas près de se clôturer, citer une réflexion qui prend le contre-pied de toutes sortes de suppositions à la portée des amateurs. Il s'agit d'un article paru en décembre 2001 dans le numéro 53 de la revue mensuelle JOM de la Minerals, Metals and Materials Society, sous le titre "Why Did the WTC collapse ?" (http://www.tms.org/jom.html). Thomas Eaga et Christopher Musso étudient les propriétés de combustion du kérosène. Au contact de l'air, et sous forme diffuse, la flamme du kérosène atteint une température maximum de 1000°C, ce qui est très insuffisant pour faire fondre de l'acier. L'acier fondrait complètement à une température de 1500°C et perdrait la moitié de ses vertus de solidité à une température de 650 °C. Compte tenu notamment de la présence de suie noire, signe que du kérosène brûlait, les flammes n'auraient toutefois pas dépassé la température de 700 à 800°C. Là où les auteurs ne paraissent pas se soucier des pressions politiques, est qu'ils estiment, d'après leurs calculs, que les températures atteintes n'empêchaient pas les structures de soutien de supporter le poids de la tour, à un moment où la puissance du vent signalé était faible. Leur hypothèse est donc que l'acier de soutien des tours se serait déformé sous l'effet combiné d'une certaine chaleur et de distorsions de température d'un endroit à un autre, distorsions qui ont pu s'élever à près de 150 °C.
Là où l'étude n'épuise pas tout est qu'elle ne mesure pas le temps nécessaire pour que des flammes ramollissent un acier dont l'épaisseur reste à déterminer, et qui est normalement protégé par des protections anti-incendie pouvant résister deux heures (le cas du spray d'un pouce d'épaisseur utilisé dans le building 7, cf. New York Times, 29 novembre 2001, p.B9), elle ne détermine pas non plus si autant de kérosène avait subsisté dans la tour Sud que dans la tour Nord, ni si les vertus de l'acier ne varient pas en fonction de la façon dont il est fabriqué.
En effet, une autre étude du même magazine, nous indique qu'un acier visiblement fondu, retrouvé dans les décombres de la tour 7 signalait la présence d'oxide et de sulfide de fer qui a pour conséquence de diminuer la température à laquelle du liquide peut se former dans cet acier ("An initial microstructural analysis of A36 steel from WTC Building 7", J.R. Barnette, R.R. Biederman, R.D. Sisson Jr., JOM, p.18. http://www.tms.org/pubs/journals/JOM/0112/Biederman/biederman_0112.html). On serait donc là en présence d'un acier moins résistant. Pourtant, le building 7 se serait effondré vers 17h20 sous l'effet d'un incendie provoqué par du fuel, un incendie qui s'est sans doute déclenché vers 9h59 ou 10h25 sous l'effet des débris tombés des deux principales tours. Est-ce que le carburant a pu brûler pendant sept heures avant de faire effet ? Pourquoi ce qui aurait mis tant de temps à la tour 7 pour s'effondrer aurait nécessité à peine 56 ou 102 minutes pour les tours 1 et 2 (calculs à partir des heures des crash et des effondrements enregistrés par des sismographes, NYT, 12 sept. 2001, p.A 3) ? Faut-il l'attribuer à l'impact des avions sur les structures en acier de ces dernières ? Il y aurait, qui plus est, à comparer la structure interne des buildings.


Notons que les experts se sont longtemps questionné sur les raisons de l'effondrement du building n°7, une tour moderne d'une cinquantaine d'étages soutenue par des colonnes en acier renforcé entourant le centre et une palissade de colonnes entourant l'extérieur. Ils pensaient que faire la lumière prendrait des mois. Le New York Times n'a consacré qu'un article au sujet (notre recherche sur cédérom des articles de ce journal de Juin 2001 à mars 2003), le 29 novembre 2001, p.B9, sous le titre "Engineers Have a Culprit in the Strange Collapse of 7 World Trade Center : Diesel Fuel". Les avis de tous les experts n'ont peut-être pas été rapportés, mais l'article suffit déjà à être perplexe. L'idée générale que le lecteur est censé retenir est que l'effondrement trouve sa source dans la combustion d'un carburant. Des documents de la société (Larry) Silverstein, laquelle prit possession des tours du WTC quelques mois auparavant, indiquent que des citernes à carburant étaient situées au deuxième étage (une citerne), et au sous-sol (quatre citernes). Ce type de citernes sont chargées d'alimenter des générateurs de secours pour les hôpitaux ou les maisons de commerce. Dans le cas qui nous intéresse, elles auraient servi à alimenter le bunker de commandement d'urgence du maire au "23"ème étage. Nous pensons qu'elles servaient aussi à alimenter les générateurs des étages "9"et "10" occupés par l'agence gouvernementale de l'US Secret Service (http://www.cnn.com/SPECIALS/2001/trade-center/tenants7.html)
Toutefois, ces citernes sont normalement couvertes d'une enveloppe de protection anti-incendie, comme les poutres en acier. Des experts ne sont donc pas entièrement satisfaits de l'hypothèse de l'effondrement dû au fuel, car c'est la première fois qu'un bâtiment moderne s'écroule sous l'effet d'une combustion incontrôlée. Certains d'entre eux pensent que les dégâts causés par des débris tombant des deux tours ont eu leur rôle ainsi qu'une "autre source de chaleur". Les parties d'acier (steel members) qu'ils ont retrouvé au milieu d'amas de débris "semblent avoir été en partie évaporées à des températures extrêmement hautes". Des experts auraient trouvé "un certain type de carburant" qui aurait joué un rôle significatif dans la destruction du building. On ne nous dira pas de quel carburant il s'agissait. Peut-être était-il d'un type spécial employé par une équipe de destructeurs ? Meyssan estime que le bâtiment aurait été dynamité. Il y aurait une logique derrière cet acte. Le building accueillait une équipe de surveillance de la CIA reconvertie dans la surveillance économique, qui déplaisait à une partie de la CIA et à l'état-major interarmé. Il est encore possible que cette antenne de la CIA gênait d'autres escrocs de haut rang, par exemple ceux qui ont réalisé les opérations financières douteuses dirigées contre les compagnies United Airlines et American Airlines. Un simple coup d'œil au journal télévisé de TF1 du 11 septembre 2002 montre d'ailleurs que la tour n°7, qui s'est effondrée plus de six heures après les deux premières tours, ne dégage ni flamme ni fumée sur la trentaine d'étages supérieurs et commence par céder depuis son centre. Cela ne ressemble pas à une destruction par un incendie incontrôlé, et cela ne ressemble pas à un dynamitage classique, car nulle déflagration n'est visible sur les côtés de la tour. Pourtant, comme nous l'avons vu, une analyse scientifique parue dans le journal JOM de décembre 2001 a montré la présence d'acier fondu sur un reste de poutrelle retrouvé dans les débris. Il se peut donc que quelqu'un ait fait sauter les dites citernes du sous-sol, ou que la destruction ait été contrôlée par le "certain type de carburant" mentionné par quelques experts, un carburant intense probablement placé à quelques endroits stratégiques pour une efficacité immédiate et discrète. Cette dernière technique a dû être préparée à l'avance. En revanche, l'explosion des citernes a très bien pu être menée par des militaires après que les pompiers qui s'y trouvaient aient reçut, assez tôt, l'ordre de suspendre leurs opérations d'aide de peur que le bâtiment ne s'effondre (ce qu'on nous dite dans le NYT, 12 sept.2001, A1).

Ces incertitudes sur les raisons de la destruction de la tour n°7 incitent à interpréter l'effondrement des deux principales tours du WTC d'un œil nouveau.

Brian Desborough, un ingénieur interrogé par David Icke, indique que des enveloppes de protection anti-incendie entourent les structures en acier des buildings et sont capables de résister au moins pendant une heure (mais cela peut être deux heures comme nous l'avons vu précédemment). Il discute aussi de l’intensité de la combustion provoquée par les collisions :

“An aspect of the 9/11 disaster which I’m well qualified to comment on is the claim that the burning fuel weakened the tower’s structural steelwork sufficiently to cause subsequent building collapse. The structural steelwork of a high-rise has to be either encapsulated with concrete or covered with a fire retardant coating. When I was technical director of a chemical company, I personally developped several such coatings. In general, the coating has to prevent the steel from attaining a temperature of 1100 degrees Fahrenheit or it will result in a catastrophic failure. Fire codes vary in different localities, but in general it takes at least one hour for such structural steelwork to attain an elevated temperature of 1100 F. Note that the south tower was impacted by the plane at a very oblique angle, causing much of the fuel load to be dumped outside the tower, hence the huge external fireball. This meant that the intensity of the fire inside the building should have been less than in the north tower, yet the south tower was the first to collapse. The burning plastics and jet fuel created a great deal of smoke inside the towers. Although smoke kills people, the carbon particles contained in it in the form of soot [suie], combine with the high-energy free radicals generated by flammable gases, thereby reducing the temperature of the fires and preventing a flashover condition. It is reasonable, therefore, to have expected the Trade Center towers to have maintained sufficient structural integrity to have withstood the aircraft impact and resultant fires ” (Alice in Wonderland…, p.363).



Le chercheur Van Romero, qui, interrogé le 11 septembre, pensait que des explosifs avaient pu être utilisés, s'est rétracté pour émettre une hypothèse non moins intéressante, dans le même journal : « l’effondrement final de chacun des buildings a été déclenché par une vibration sous pression soudaine causée quand le feu atteignit un transformateur électrique ou une autre source de combustion à l’intérieur du building » (“ the final collapse of each building was triggered by a sudden pressure pulse caused when the fire reached an electrical transformer or other source of combustion within the building ”, propos rapportés par le journaliste de l'Albuquerque Journal, http://abqjournal.com/terror/pmvan09-21-01.htm). Il faudrait dès lors déterminer quels objets en combustion normalement situés dans des bureaux ont pu s'enflammer pour atteindre des températures capables de ramollir l’acier des piliers centraux. Si ces objets habituels ne suffisent pas, il se pourrait que d'autres éléments en ignition, carburants ou métaux à auto-combustion de longue durée (thermite, aluminium, etc.), ont été placés dans les tours à hauteur de l'impact, voire juste en-dessous. L'utilisation de bombes classiques nous paraît improbable car leur déflagration aurait été visible de l'extérieur des tours, comme cela s'observe lors d'écroulements contrôlés. A-t-il aussi été besoin de faire fondre les structures en acier centrale à des niveaux inférieurs, afin de fragiliser l'ensemble du bâtiment ? Il semble, à voir les images, que le seul poids de la partie supérieure ait suffi à faire s'écrouler l'ensemble, d'autant que le haut de la tour Nord semble rencontrer la résistance de sa partie basse, puisque ce haut, sous la forme d'une masse carrée noire au milieu de la fumée, part à la renverse sur le côté. Néanmoins, des témoins situés dans les bâtiments ont entendu des explosions de ce qu'ils croyaient être des bombes, près du 74ème étage dans la tour Nord (soit le 73ème en français) et sous le "24"ème étage dans la tour Sud (sur ce dernier témoignage du pompier Louie Cacchiolli, Thierry Meyssan parle de "la base des buildings", L'effroyable imposture, p.34) (voir People.com, Stories from those who escape, 12th September 2001, p.2 et 3 sur le site http://web.archive.org/web/20010914230235/people.aol.com/people/special/0,11859,174592-2,00.html et http://web.archive.org/web/20010914230246/people.aol.com/people/special/0,11859,174592-3,00.html).


Si des dispositifs d'allumage de combustibles puissants ont été posés, il ne semble pas que Ben Laden en ait eu l'idée. Dans une traduction du 13 décembre 2001 d'une vidéo rendue disponible par le ministère de la défense américain (http://www.defenselink.mil/news/Dec2001/d20011213ubl.pdf, p.3 ou l'Effroyable imposture, p.116), celui-ci indiquerait que compte tenu de ses connaissances en matière de construction, l'effondrement total des tours l'avait étonné. Il ne s'était attendu qu'à l'effondrement des sommets. L'intuition prêtée à Ben Laden (l'ensemble de ce qu'on lui fait dire laisse tout de même sceptique sur la valeur du document), conduit à nouveau à se demander si quelque chose d'autre que les avions a pu faire s'effondrer les tours. Remarquons qu'au-delà du coût humain, la disparition totale des tours pouvait paraître de peu d'importance pour des intérêts américains haut placés. Les tours n'abritaient que des entreprises secondaires, ou, dans de rares cas, des bureaux secondaires de grosses entreprises. Seuls deux bureaux gouvernementaux étaient situés au-dessus des avions, le NY Metro Transportation Council, au "82"ème étage de la tour 1, et le NY State Department of Taxation & ..., aux "86"ème et "87"ème étages de la tour 2. Les bâtiments adjacents qui ont subi des dégâts ou se sont effondrés n'étaient pas non plus fréquentés par la haute société capitaliste (lire http://xymphora.blogspot.com/2003_05_01_xymphora_archive.html du 2 mai 2003, et voir tous les liens qui renvoient à des listes d'entreprises y siégeant, tour Nord ici, ici, ou ici ; tour Sud ici, ici et ici; Building 4; Building 5; Building 6; Building 7).



Une autre hypothèse intéressante est celle du laser ayant le pouvoir de réduire le béton et l’acier en poussière (Laser Beam Weapons and the Collapse of the World Trade Center, February 14th 2002, http://americanfreepress.net). Ce laser a fort bien pu être dirigé, non du ciel, comme le privilégient les auteurs qui y font référence, mais des tours environnantes sur le lieu précis de l'impact. Cette technique est peut-être plus discrète que celle des combustibles métalliques, et a aussi l'avantage d'être moins approximative, car elle permet d'ajuster le tir si les avions frappent à une hauteur imprévue.



L'attaque contre le Pentagone



Une théorie ayant reçu le sceau (infâme) de l’officialité, veut qu’un Boeing 757 d’American Airlines ait frappé une aile nouvellement renforcée du Pentagone et se soit broyé à son contact au point de fondre complètement. Cette théorie a le désavantage de ne reposer sur aucune vidéo d'avion ni aucune photo de débris convaincants. Un résumé d'article du New York Times du 12 septembre 2001 (p.A5) que tout un chacun pourra, depuis son ordinateur, retrouver sur un site d'archivage, nous apprend que l'avion supposé avait pénétré "trois des cinq anneaux" du bâtiment (http://query.nytimes.com/gst/abstract.html?res=F60E1EFB395C0C718DDDA00894D9404482). Ce fait longtemps dissimulé (même L'effroyable imposture de mars 2002 ne parlait que d'un anneau enfoncé) est maintenant visible sur des photos aux sites http://www.pentagate.info ou http://earth-citizens.net. On y voit de surcroît que six murs ont été endommagés, et que le projectile a achevé sa course en formant un trou d'environ deux mètres d'envergure. Une telle pénétration laisse penser que le projectile était constitué comme un missile de croisière, ou comme un missile lancé par un avion militaire, plutôt que comme un avion de ligne au cockpit fragile. Cette hypothèse s’accorde avec quelques récits de témoins visuels pour lesquels l'aéronef avait décrit un virage important avant de s'écraser, ou des récits de contrôleurs aériens consternés de la vitesse de l’aéronef aperçu sur leur radar, dont toutes les caractéristiques le faisaient apparaître comme un " avion militaire " (article d'ABCnews du 23 octobre 2002 "Air Traffic Controllers Recall 9/11", http://more.abcnews.go.com/sections/2020/2020/ 2020_011024_atc_feature.html, une page parfois mal indiquée comprenant le récit de Danielle O’Brien, récit apparemment disparu du site du National Air Traffic Controllers Association Website, http://september11.natca.org/NewsArticles/DaniellOBrien.htm). Toutefois en raison de la vitesse du projectile, quel qu'il fût, les témoins ont pu avoir l’impression que celui-ci était plus petit qu’il ne l’était vraiment. Les observations pourraient donc rejoindre tout aussi bien l'hypothèse du Boeing 737 télécommandé et chargé d'une bombe d'uranium, plus petit qu'un 757. Seules les preuves matérielles permettront de faire un début de tri. Ce fut la méthode suivie d'abord par Faits et Documents et le Réseau Voltaire. Ce dernier exploite cependant par trop des propos tenus par le secrétaire à la défense Donald Rumsfeld, et leur donne une interprétation qui les fait apparaître pour LE "pistolet fumant". Le 18 novembre 2001, lors d’une conférence de presse au Pentagone, Rumsfeld avait évoqué l’utilisation d’un « missile pour endommager ce bâtiment et d'autres (inaudible) qui ont endommagé le World Trade Center » (le site http://www.reseauvoltaire.net/image/pages/rumsfeld.htm renvoie à une page du site : http://www.defenselink.mil/news/Nov2001/t11182001_t1012pm.html). On précisera qu'en anglais, le mot "missile" peut faire référence à n’importe quel projectile (flèche, caillou) lancé dans l’intention de provoquer des dégâts (http://dict.die.net/missile/). Pour aller également à l'encontre des réflexions du réseau Voltaire, on peut se demander si la version officielle n’exagère pas la dureté des façades dans l'intention d'expliquer que l’avion se serait pulvérisé sans laisser de débris et que les boîtes noires auraient été inexploitables. Peut-être qu'un avion propulsé à pleine vitesse aurait pu s’encastrer de la sorte. Reste à expliquer l'apparence de la façade, la trajectoire de l'avion, et l’intéressante coïncidence notée par Thierry Meyssan et lisible dans le New York Times du 12 sept. 2001, p.A5 ("A Hijacked Boeing 757 Slams Into the Pentagon, Halting the Government"), qui veut que le Pentagone a été frappé sur une aile en travaux où "le moins de personnes travaillaient". Le même article parle aussi d'une explosion survenue 15 minutes après le crash, et "entendue à plusieurs miles de distance - apparemment le son de l'effondrement d'une large portion du Pentagone". Cela ne ressemble-t-il pas à une bombe placée dans l'intention de faire s'effondrer le toit ? Une photo trouvée sur internet montre une explosion à l'endroit de la façade (amigaphil.planetinternet.be/PentagonCrash.html ou http://www.sipausa.com/911_selected.html . Comment l'expliquer ? Toute cette histoire d'avion paraît assez tirée par les cheveux. Dans l'hypothèse du missile, il reste à savoir ce que sont devenus les passagers de l’avion qui a disparu. Pour éviter que trop de bouches ne s’ouvrent, le plus simple aura été, non de détourner l’avion vers une base militaire, mais de le faire exploser au-dessus d’un no mans’land. Notons que l'avion 77 aurait disparu des radars vers 8h55 longtemps avant l'attaque sur le Pentagone (9h30 ou 9h40). Sans doute a-t-on pu l'abattre de manière clandestine. Pour ce qui est du vol 93, qui décolla plus tard que prévu, il n’était sans doute plus possible de le laisser atteindre sa cible ou de le faire abattre au dessus d’un no man’s land. Visait-il la maison Blanche ? Il est étonnant de lire, d'après Thierry Meyssan, que la Maison Blanche a été l'objet de quelques flammes. S'agissait-il d'un plan de secours, comme avec le missile tiré sur le Pentagone ? On attend d'en savoir plus. L'avion dit AA 93 a donc été abattu moins discrètement, au-dessus de populations qui purent entendre le son d’explosions avant le crash, apercevoir quelques secondes plus tard un aéronef blanc au-dessus du sinistre ou deux avions militaires, puis constater que l'avion avait quasiment disparu dans un tout petit trou, et que les morceaux de la carlingue n'étaient pas plus gros que des "boîtes à chaussure" (sur cette dernière expression, reportage pour TF1, journal du 11 septembre 2002).



Qui a conduit les avions ? Comment a-t-on détecté la présence de pirates de l’air ?



Le magma d'informations frelatées à ce sujet laisse insatisfait. De nombreux analystes ont remis en cause l'implication de pirates d’origine arabe dans les détournements. On peut d'abord s'étonner de l'absence du nom des suspects sur les listes de passagers - que l'on nous dit partielles mais qui ne laissent pas de place à cinq pirates supplémentaires par avion, compte-tenu du nombre total de passagers enregistrés. D'ailleurs, information fort troublante lisible dans le NYT le 12 septembre (p.A16), "des responsables aériens ont dit la nuit dernière que les autorités fédérales leur ont interdit de révéler les noms des victimes". Le NYT n'a publié que des listes partielles de passagers. Et si les listes comportent des pirates sous un faux nom, on peut s'étonner de l'apparente impossibilité pour un groupe de voyageurs arabes de monter dans des avions avec des noms européens. Ils auraient aussi acheté leurs billets à la dernière minute, attirant normalement ainsi sur eux davantage de surveillance. Des pirates arabes ont certes pu monter dans les avions avec de faux passeports, arabes, afin à la fois de cacher leur identité et de ne pas paraître suspects. Mais dans ce cas, leur nom n'aurait pas été reporté sur les listes de passagers rendues publiques. POURQUOI ? Pour mieux coincer les réseaux de terroristes qui les auraient aidé ? Absurde, ils savaient qu'ils allaient être recherchés. On ne voit pas non plus les agents du FBI interroger discrètement la famille des pirates sans s'annoncer. En tout les cas, pourquoi ne pas publier ces listes complètes deux mois plus tard, une fois l'opération bombardement du Gazodukistan terminée ?


Il a fallu ensuite que ces pirates pénètrent dans les cockpits "normalement fermés" (NYT, 12 sept.2001, p.A13). Dans quelles circonstances pouvaient-ils le faire tout en maintenant à l'arrière de l'appareil le reste des passagers, surtout s'ils étaient moins nombreux que ce qui a été supposé au fil des jours ("deux" pirates armés de couteaux et d'un cutter, dans le vol 77 supposé avoir abouti dans le Pentagone, selon les propos prêtés à Barbara Olson dans le NYT du 12 sept.2001, également p.A13) ? D'autres histoires provoquent l'incertitude. Il n'existerait, à notre connaissance, qu'une seule image de deux supposés pirates, passant un point de contrôle de l'aéroport de Portland lors d’une connexion, sept minutes avant le décollage de leur avion. A-t-on donc affaire à des amateurs complets, à des professionnels distraits par on ne sait quoi, ou à des pions envoyés là par des manipulateurs, avant de monter ou pas dans les avions ?

Une chose est cependant sûre. Qu'il s'agisse de pirates Arabes ou non, on a voulu que la piste arabe soit privilégiée en permettant aux enquêteurs de retrouver miraculeusement : un passeport tombé des tours, des corans, des manuels et des vidéos de pilotages dans des camionnettes, et même des instructions retrouvées en trois exemplaires dans trois endroits : le bagage qui aurait dû suivre Mohammed Atta dans son avion, un véhicule abandonné dans l'aéroport de Dulles, les environs du crash de l'avion 93 en Pennsylvanie. Nous avons là affaire à une belle brochette de petits poucets. De plus, indique Thierry Meyssan dans une tentative louable de critique interne de texte (L'effroyable imposture, p.55, d'après "In Hijacker's bags", Washington Post du 28 septembre 2001), ces textes sont émaillés de tics de langage yankee : "Au nom, de Dieu, de moi-même, et de ma famille", "tu dois l'affronter et le comprendre à 100%". Le coup du protocole de Wannsee frappe à nouveau... Il semble bien que l'on soit là en présence de preuves laissées à dessein, de planted evidence, comme disent nos amis américains. Pourquoi les "terroristes" auraient-ils manqué à ce point de discrétion s'ils ne prévoyaient pas de revendiquer leur acte. Pensaient-ils récupérer un jour leurs biens ? Etaient-ils infiltrés ? Peut-être le saura-t-on un jour mais peut-être que les taupes ont été éliminées, de quelque manière que ce soit, où, pour ne laisser aucune trace d'un assassinat, dans un semblable accident d'avion, comme au-dessus du Queen le 13 novembre 2001, un avion explosé en plein vol, ou comme avec le Tu-154 provenant de Tel Aviv explosé au-dessus de la Mer Noire le 5 octobre 2001, faisant 51 victimes israéliennes et 13 de nationalité inconnue, le Pentagone accusant immédiatement un missile ukrainien, malgré des interrogations sur la portée des missiles ukrainiens par des scientifiques américains du FAS - NYT, 5 oct.2001). Ou alors l’absence de revendication provient-elle de ce que les dégâts sur les tours ont été supérieurs à ceux escomptés ? Dans l’hypothèse où Ben Laden ne s’attendait pas à ce que les tours s’effondrent, pourquoi ne l’a-t-il pas mentionné au moment où il parlait des crash, sans les revendiquer pour autant ? Bien entendu, même si l'attentat avait été revendiqué, rien n’interdirait de se questionner sur la validité de la source qui aurait revendiqué l'attentat. On sait que les services israéliens sont devenus experts dans l'art de faire passer des attentats pour des actes d'extrémistes arabes, depuis l'affaire de l'attentat contre la synagogue de Bagdad il y a un demi-siècle. La justification politique de telles pratiques saute aux yeux. Et tout le monde a reconnu qu’un réseau d'espions israéliens déguisés en étudiants d'art gravitait autour des écoles de pilotages fréquentés par nos islamistes présumés ou que des israéliens arrêtés filmaient les tours et étaient transportés par la joie (pour l'ensemble des sources, lire par exemple Stephen Sniegoski, « The Israeli Spy Ring and September 11 » sur http://www.thornwalker.com/ditch/towers_5.htmrenvoyant à des articles d'Haaretz,ou un article de la revue sioniste américaine Forward, “ Spy Rumors Fly on Gusts of Truth ”, sur leur site http://www.forward.com/issues/2002/02.03.15/news2.html


Et les boîtes noires ? Au Pentagone, la boîte enregistrant les conversations "serait inutilisable" et celle enregistrant la trajectoire du vol "a été retrouvée", mais le journaliste qui rapporte cela en mars 2002 n'en dit pas plus (Libération, 31 mars 2002, p.5). L'une d'entre elles a été retrouvée, celle de du Boeing 757 du vol AA 93. Cet avion a fort probablement été détruit en plein vol par l'aviation américaine. Le NYT des 14 et 15 septembre, pp.A 25 et A 3, penche pour l'hypothèse d'un combat à bord ayant précipité le crash, avant même que l'enregistreur du cockpit n'ait été entendu, pour la raison que l'avion aurait viré d'un seul coup vers sa droite. Le conditionnel est encore conservé dans le titre : "Recorder Found; May Reveal a Struggle". Là où cette hypothèse branlante le cède à celle de la destruction par les forces armées, évoquée sous le nom de "spéculation", est lorsque l'on cite des témoins qui ont vu deux avions militaires ou un jet blanc ressemblant à un avion militaire, dont la présence n'est ni confirmée ni démentie par un agent du FBI. Le lieu du crash n'est qu'un tout petit trou, alors que telle personne relate une explosion formant un champignon d'une hauteur de 500 pieds, que l'on constate par ailleurs que des débris - nylon, papier- ont été récupérés à huit miles, ou que l'accident a été suivi d'une pluie de papiers. Bien d'autres choses restent obscures. Le tracé du vol fourni par l’enregistreur n’a pas été publié, et ce que l’on a révélé des données de l’enregistreur sonore de l’intérieur du cockpit est, soit fragmentaire, soit vraisemblablement reconstruit. Selon le FBI, les sons entendus se limitent à des cris et des bruits de combats. Selon une transcription donnée par le FBI à Newsweek, un cri de ralliement a été distingué : “ let’s go them” (USA Today, October 4th 2001, p. A3 cité par David Icke, Alice in Wonderland and the World Trade Center Disaster… October2002, p.353). Ce cri concorde opportunément avec celui – “Let’s roll” – qu’aurait émis un des passagers tout en parlant au téléphone à sa femme Lisa Beamer, laquelle donna ce titre à un best-seller. Selon les familles des victimes qui ont écouté la bande – de mauvaise qualité et présentée tardivement en avril 2002 – on entendrait un son de bousculade et un autre d’engouffrement (rushing sound). Toutefois, la bande elle-même ne paraît pas complète car elle s’interrompt trois minutes avant l’heure du crash enregistrée par les sismographes (Three-minute discrepancy in tape cockpit voice recording ends before flight 93's official time of impact, Sep. 16, 2002, by William Bunch http://www.philly.com/mld/dailynews/4084323.htm). Une hypothèse envisageable est que des parties de l’enregistrement auraient été effacées pour le faire concorder avec les retranscriptions des coups de fils supposés avoir été donnés à partir de l’avion. Ces retranscriptions, analysées par A.K. Dewdney dans l’article Ghost Riders in the Sky font naturellement débat sur leur authenticité. Les appels sont généralement brefs, se terminent par des formules de diversion, et contiennent des passages curieux. Exemple : un homme appelle sa maman, tombe sur une amie qui transmet l’appareil à l'intéressée, et le donneur du coup de fil se présente par son prénom et son nom de famille... Précision : on ne nous dit pas que la maman était gâteuse.



Les conversations publiées jettent un sérieux doute sur l’explication voulant non seulement que l’avion aurait été détourné par des pirates, mais aussi que celui-ci se serait écrasé à la suite de combats déclenchés après que les pirates aient annoncé fort inconsciemment aux passagers qu’ils allaient le faire s’écraser ( !). Les conversations peuvent alors avoir été inventées a posteriori devant l’embarras créé par l’abattage de l’avion. Nous ne savons si les témoins interrogés étaient réels et ont confirmé leurs propos. Si c’est le cas, ils ont pu réellement recevoir des coups de fils. Et alors - c’est l’hypothèse de Dewdney - il aurait été prévu longtemps à l’avance que l’avion s’écraserait et qu’il aurait fallu laisser des traces indirectes de la présence de pirates terroristes à bord. Les fausses conversations auraient été donnés par des imitateurs qui auraient eu entre leurs mains des enregistrements de conversations avec les passagers réguliers de ce vol. Il est à noter que les premières fuites de supposées conversations données depuis les vols 93 ou 77 (Barbara Olson, qui ne parlerait que de deux pirates), ne mentionnent que des conversations très brèves se résumant à dire "Nous sommes détournés" (NYT, 12 sept.2001, A1, A 13). Si je travaillais pour le réseau Echelon, j’irais vérifier les coups de téléphone ou les e-mails donnés ce jour-là avant le départ de l’avion pour savoir si quelque agent n’aurait pas confirmé, de l’aéroport, le nom de quelques passagers. Bien sûr, si tout répondait au plan, il aurait suffi d’un « Tout va bien ?- Ouais, ça plane » puis de parler du dernier match de football.



Des pirates du sol ?



L’hypothèse de Dewdney est que les fausses conversations fabriquées auraient permis d’accréditer la thèse d’un détournement par des pirates de l'air et de dissimuler le fait que l’équipage a été empoisonné au sarin avant que l’avion ait été contrôlé à distance. L’hypothèse est séduisante pour trois raisons : premièrement, l’empoisonnement ne serait pas incompatible avec les bruits de cris et de bagarre entendus sur la bande de la boîte noire (pour peu que son véritable contenu ait été révélé) ; deuxièmement, le pilotage à partir du sol peut éclaircir comment trois des avions ont abouti dans leur cible avec la plus haute précision alors que la presse a décrit les pirates comme de biens pâles pilotes de simulateurs ou d’avions d'opérette ; troisièmement, un scénario semblable avait été envisagé par des militaires sous J.F. Kennedy en 1962, pour faire passer Fidel Castro pour un ennemi incontrôlable : il s'agissait (déjà !) de piloter à distance un avion (vide) sur le trajet d’un avion de ligne régulier, et de faire exploser le premier au-dessus du territoire cubain tandis que l’avion régulier aurait été détourné pour des raisons de sécurité vers une base militaire. Kennedy aurait refusé cette idée, peut-être rendu méfiant par l'échec cuisant de l'opération Baie des Cochons de 1961. On peut trouver le fac-similé déclassifié vers 1998 de cette opération dite “Northwoods” sur le site des archives nationales américaines http://www.nara.gov, dans les archives “11 september” du site http://www.propagandamatrix.com, ou dans les annexes à L'effroyable imposture de Meyssan, pp.236-243. Notons que de nos jours, le contrôle à distance des avions Boeing a pour but d’empêcher qu’un avion piloté par des kamikazes ne s’écrase. C'est ce qu'explique Joe Vialls, ingénieur engagé, dans son article en ligne Home Run. Or, le 11 septembre, ce contrôle n’a été efficace pour aucun des quatre avions. Les vols 77 et 93 n'ont été détournés sur aucune base américaine.

Que des gens parlent de leur atterrissage alors que leur avion était supposé avoir atterri sur le Pentagone ou la Maison Blanche aurait fait dégât... pour l'administration. On aura donc choisi la solution la plus efficace à ce problème.


Qui a profité de ces attentats, dans le court et le long terme ?

Ceux qui ont profité, dans le court terme, de cette provocation sont les illégitimes administrateurs et profiteurs de guerres du gouvernement américain et les forces anti-arabes du Proche-Orient. Ils ont certes des ennemis qui leur en veulent et qui appartiennent au monde arabe. Un effet du 11 septembre a été de révéler au monde que les Etats-Unis ont une politique qui déplaît fortement aux Arabes. Un autre effet, découlant de la provenance majoritaire des supposés pilote, est de découvrir que des ressortissants d'Arabie séoudite pouvaient se révolter. Qui avait donc intérêt à ce que des pirates soient identifiés comme provenant en majorité de ce pays ? Deux hypothèses viennent à nous :


1) Ces pirates venaient effectivement d'Arabie Séoudite. Même si les attentats n'ont pas été clairement revendiqués, Oussama Ben Laden en a profité pour réveiller les consciences arabes. Son but, dans le long terme, est de renvoyer les militaires américains chez eux et de permettre à l'Arabie de vendre son pétrole au prix de l'offre et de la demande et non au prix imposé par les Américains (Lire les traductions de ses entretiens dans Le Spectre du terrorisme, éditions Sfar, décembre 2001). Une attaque américaine en Arabie Séoudite, génératrice de révolte, n'était donc sans doute pas pour lui déplaire. Et l'on voit dans quel situation honteuse l'administration américaine apparaît maintenant aux yeux du "monde" (n'hésitons pas à renverser contre les manitous Américains leur rhétorique mondialiste).

2) Ces pirates n'étaient pas séoudiens. On les a faussement identifiés comme tels, et, les américains et les israéliens ne faisant pas vraiment la différence entre les arabes de différents pays, il n'était pas nécessaire de finasser pour légitimer une guerre contre tous les "terroristes" arabes. Les pousseurs de guerre du Projet pour un Nouveau Siècle, dont Paul Wolfowitz, secrétaire adjoint - de Rumsfeld - à la Défense, avaient échafaudé, en l'an 2000 leur plan, titré Rebuilding America's Defenses (disparu de http://newamericancentury.org/rebuildingamericasdefenses.pdf, mais disponible notamment ici) dans lequel ils indiquaient à la page 51 que le processus préconisé de changement d'armement serait long « s'il n'y avait une sorte d'événement catastrophique et catalyseur - comme un nouveau Pearl Harbor ». Comment donc résoudre ce problème ? Thierry Meyssan cite une référence encore plus ahurissante à Pearl Harbor dans un rapport remis le 11 janvier 2001 au secrétariat à la Défense par une Commission Rumsfeld : " La question qui se pose est de savoir si les Etats-Unis auront la sagesse d'agir de manière responsable et de réduire au plus vite leur vulnérabilité spatiale. Ou bien si, comme cela a déjà été le cas par le passé, le seul événement capable de galvaniser les énergies de la Nation et de forcer le gouvernement des Etats-Unis à agir, doive être une attaque destructrice contre le pays et sa population, un " Pearl Harbor spatial "" (Report of the Commission to Assess U.S. National Security Space Management and Organization, http://www.defenselink.mil/pubs/space20010111.html, gros document PDF à télécharger, pour ceux qui veulent se faire repérer, sinon, Meyssan, L'effroyable imposture, p.177). Il semble maintenant bien assez clair qu'un attentat terroriste, qui plus est aérien, constituait pour ces gens une "divine surprise" (Meyssan, op.cit. p.175), le meilleur moyen d’augmenter leur budget et d’accroître leur pouvoir, ce qui se produisit comme prévu. De là à organiser eux-mêmes la provocation criminelle tant espérée, il n’y a qu’un pas à franchir. Pour rebondir sur Pearl Harbor, les investigateurs savent que l’administration américaine savait ce qui allait se produire à Pearl Harbor et ont manœuvré pour que les Japonais frappent les premiers (http://www.thornwalker.com/ditch/towers_10.htm). Un prétexte encore plus spécieux a permis au président Johnson de déclencher la guerre du Vietnam (lire les livres sur le Golfe du Tonkin). La façon dont le complexe militaro-industriel américain a pu faciliter, organiser, ou aggraver l’opération du 11 septembre a sans doute été possible en plaçant les bons hommes aux bons postes de commande. Par exemple, le général Ralph Eberhart, qui défend également la militarisation de l'espace (http://www.spacedaily.com/news/milspace-02d.html), était en charge, depuis l'an 2000, de la défense aérienne du NORAD qui s’est révélée si inapte à contrôler les avions ou à défendre le Pentagone en ce jour fatidique du 9/11/2001. Du point de vue des relations publiques, Donald Rumsfeld est sorti grand gagnant. Le New York Times reprend une information d'un porte-parole selon laquelle le secrétaire à la défense était de l'autre côté du Pentagone au moment de l'attaque, qu'il est sorti porter secours aux blessés pendant quinze minutes avant de s'enfermer toute la journée avec le commandement militaire (12 septembre, p.A5, maison attend les photos...), tandis que Bush, pressé de rentrer à Washington était bloqué contre sa volonté dans son avion...

Maintenant, pourquoi avoir impliqué une quinzaine supposée de séoudiens ? Qui en voulait à l'Arabie Séoudite ? Les Etats-Unis ? Israël ? Certes, les dirigeants d’Arabie Séoudite ne menacent pas vraiment la base militaire dressée contre le nationalisme arabe qu’est Israël. Ils accueillent même les bases américaines, des bases considérées comme stratégiques par les auteurs du rapport Rebuilding America's Defenses, et qui devaient être maintenues même après la chute de Saddam Hussein, pour faire face à la menace de l'Iran. Comme l’a écrit Noam Chomsky, « à un certain niveau, les chefs d’Etats arabes sont pro-israéliens parce qu’ils ont compris que l’état hébreu faisait partie d’un système qui les protège… de leurs peuples » (Pouvoir et terreur, entretiens après le 11 septembre, le Serpent à Plumes, 2003, p.108). Toutefois, certains princes saoudiens demandent aux Etats-Unis de mettre fin à l'occupation de la Palestine, ou sont suspects de financer des islamistes extrémistes. Leur pouvoir économique grandissant peut entraver les intérêts de certaines grosses compagnies. Ils mettent des termes à des contrats passés avec des consortiums américains et veulent négocier des contrats avec d’autres partenaires (cherchez donc ce que donne « saudi arabia oil contracts » ou « gas contracts » sur news.google.com).

Il est donc possible que ces grands neo-cons(ervateurs) d’Américains et leurs petits alliés du Moyen-Orient aient voulu en partie impliquer l’Arabie Séoudite dans ces attentats, ou, s’ils ont pu détecter la présence réelle de séoudiens ourdissant un complot, laisser se dérouler le détournement et le transformer en provocation cataclysmique à leur profit. Donald Rumsfeld, parce qu’il ne brille pas par sa célérité intellectuelle, laisse échapper, sans s’en rendre compte, des phrases qui sentent la provocation. Est-ce parce qu'il éprouve des difficultés à s’abstraire complètement de celle qu’il a pu échafauder avec un malin plaisir avec ses quelques camarades ? Il y a, nous l'avons vu, la phrase sur le "missile" (en anglais) ayant frappé le Pentagone, qui n'est pas probante, car elle peut avoir deux significations. Mais, à un autre moment, lors d’un entretien à Münich avec une dizaine de journalistes, retranscrit par Lambroschini dans le Figaro du 13 février 2003, Rumsfeld ne sembla pas gêné de suggérer que l’attaque du 11 septembre avait pu permettre de convaincre les opinions mondiales de manière aveuglante. Il est vrai que sa phrase préférée est « qu’il n’y ait aucun doute à ce sujet » : Question : “Comment se fait-il que les Etats-Unis aient si mal vendu la cause de la guerre ?”Réponse : “Parce que, dans ce domaine, faire une campagne de relations publiques est très compliqué. Prétendons un instant que nous sommes le 10 septembre 2001, à la veille des attentats d’Al Qaïda contre New York et Washington. Un réseau caché dans l’ombre s’apprête à assassiner 3000 innocents , des hommes, des femmes, des enfants. Tel service de renseignement a eu connaissance d’une information tronquée, tel autre a reçu un indice ambigu, nous avons appris que deux individus bizarres sont en train de prendre des leçons de pilotage, nous savons aussi que Ben Laden, qui a déjà tué beaucoup de monde, continue de ruminer sa vengeance.Mais comment allons-nous établir un lien entre tous ces points et d’une façon si aveuglante que le monde entier sera convaincu. Alors, à propos de l’Irak, vous pouvez toujours dire que nous avons mal vendu notre marchandise”.

(http://www.net2one.fr/annuaire/newsbox.asp ?ed=1872&nbx=5990)



Doit-on alors se laisser aveugler par une version qui s'est bâtie à coup de manipulations de bas étages ? Une version qui nous a été donnée par un groupe d'agités carriéristes, de militaires pervers, et de religieux toqués totalement corrompus par les grosses compagnies d'exploitation d'énergie qui les employaient naguère. Pourquoi donc cette version devrait-elle nous plaire, quand il est visible tous les jours que le sommeil de la raison laisse les mains libres aux monstres froids qui décident des guerres ?



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