arch/ive/ief (2000 - 2005)

"La premiere chose qui m'a frappe est la solidarite de notre groupe et la volonte veritable d'aider la cause palestinienne. Je pensais qu'il s' agissait d'un voyage de jeunes curieux sur la situation dans laquelle vivent les refugies. Mais j'ai tout de suite compris que le groupe voulait realiser un travail concret pour sensibiliser les gens en Belgique et aider reellement les palestiniens et trouver des solutions pour resoudre la question des refugies".

Par rapport a la visite d'un camp de refugie dans les enviroms de Amman : " Je m'etais deja rendu a de nombreuses reprises en Jordanie pour voir des membres de ma famille mais je n'avais pas eu l'occasion de visiter un camp et je n'aurais jamais pu imaginer la misere dans laquelle les refugies ont ete confines. Ils y sont vraiment mis a part distingues du reste de la population".

"Je ne connais pas Naplouse, la ville dont est originaire ma famille, mais on m'en parle tout le temps, les refugies n'ont rien oublies de la Palestine meme si pour certains, ils ont toujours vecus dans un camp. Ils m'imaginent deja dans ma ville, qu'ils connaissent mieux que moi. La conscience de leur identite est impressionnante".

Dans le Sud Liban, nous nous sommes rendus dans la zone liberee, evacuee par Israel en 2000 : " Je n'ai jamais ete aussi proche de mon pays d'origine, j'ai eu la chaire de poule lorsque nous etions a la frontiere, tout se passe comme si cette terre essayait de m'attirer a elle, de me reprendre".

La visite de Khian, prison ou etait enfermee dans des conditions inhumaines, tortures parfois jusqu'a la mort des militants libanais et palestiniens, hommes ou femmes, jeunes ou vieux a ete un choc : " Je me suis rendu compte de la barbarie des Israeliens, jusqu'ou ils pouvaient aller. Maintenant que je sais cela, je suis encore plus motive pour soutenir du mieux que je peux la cause palestinienne".