arch/ive/ief (2000 - 2005)

Tous le monde a entendu parler des massacres de Sabra et Shatila perpetres en 1982 par les Phalanges Chretiennes -milices maronites fascisantes- sous la protection de l`armee israelienne dirigee par un certain Ariel Sharon.
Celui-ci voulait eradiquer la resistance palestinenne de l`OLP qui etait basee a Beyrouth. Mais lorsqu`il pousse les phalangistes a entrer dans les camps de Sabra et Shatila, les fedayyins -combattants palestinens- n`y sont plus.Les victimes ne sont quaisment que des femmes et des enfants. Des equipes de la television seront tres vite sur place, pas de chance pour Sharon. Mais celui-ci ne paiera sans doute jamais pour cela. Il y a eu a peu pres 2500 victimes et quelques 700 disparus, certains ont encore espoir de les voir revenir. Nous avons visite Chatila, qui garde encore de nombreuses traces de ces massacres, des batiments sont toujours dans un etat de destruction marque et rares sont les facades qui ne portent pas les traces d'impacts. Les murs du camp sont remplis de tags, de fresques, de slogans ou d'affiches des differents partis existants et rappellent souvent ce qui s'est passe 21 ans plus tot. Au Liban, tous les droits des palestiniens sont baffoues. Ils n'ont pas le droit d exercer certaines professions et n'ont pas acces aux hopitaux, aux ecoles ou aux universites libanaises officielles.Une xenophobie implicite contre les palestiniens
existe dans la societe libanaise, qui se reflete par exemple dans certaines lois: il est interdit de renouveler l'infrastrucure camps existants comme il est interdit de reconstruire d'autres camps pour les refugies. A Shatila, les conditions de vies sont tres difficiles, l'hygiene y est deplorable et la densite demographique rend la vie quotidienne encore plus ardue. Le chomage y est tres eleve, les problemes sociaux sont de plus en plus pressants et les activites culturelles sont rares. Quant a l'aide internationale, l'UNRWA, elle est loin d'etre suffisante. Les volontaires du "Palestinian Youth Center" nous ont recus dans leurs locaux ou ils essayent avec des moyens limites d ameliorer un tant si peu la situation. Des cours y sont dispenses pour les enfants du camp du camp qui ne vont pas a l'ecole. Ceux-ci y viennent lorsqu'ils en ont l'occasion. Pour eux, c'est comme une bouffee d'oxygene, ils peuvent y jouer et participer a toutes sortes d'activites culturelles ou sportives. L'aide aux veuves et aux orphelins est egalememt une de leurs priorites. Le centre est autodependant et compte sur l'aide financiere d'amis ou de personnalites. Il faut qu'en Europe et ailleurs dans le monde les gens savent quelle est la vie des refugies palestiniens, dans quelles conditions inhumaines ils ont ete obliges de vivre du a l'occupation de leurs terres et comprennent qu'a aucun prix ils ne seront prets a renoncer a leur droit de retour.

Je rappelle a tous que les palestiniens ont voulu faire du Liban leur patrie. Arafat lui-meme a declare en 1982:"la route aJerusalem passe par Jounieh", Jounieh etant une ville au Nord de Beyrouth (!). Les lois a l'egard des camp des refugies ne sont pas "xenophobes". Elles sont pour empecher les palestiniens de rester au Liban et de les inciter a retourner en plestine. D'aiileurs les camps palestiniens ne paient pas les services fournis par l'Etat, c'est le citoyen libanais qui paye... et le chomage au Liban est de 20%, comment voulez vous laisser les palestiniens exercer des metiers. Vous parlez de "xenophobie", le Liban est le seul pays qui a supporte la cause palestinienne. S'il vous plait, si vous voulez ecrire des articles veillez bien en analiser le contexte. Je vis au Liban depuis plus que vinght ans...