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Affiche l'article sans les commentaires

Tibet d'aujourd'hui
by Upali Wednesday July 09, 2003 at 07:55 PM

En réponse à la propagande pro chinoise ... calomniez, calomniez, il en restera toujours quelque chose ... quelques infos récentes

Le Dalaï Lama se réjouit de la vigueur des mouvements pacifistes.
De passage à Berlin à l'occasion des premières journées oecuméniques chrétiennes en Allemagne, le
Dalaï Lama a jugé le 30 mai "très encourageants" les mouvements pacifistes internationaux, en
plaidant pour une plus grande action politique des ONG et des personnalités civiles face aux
gouvernements.
"Nous avons vécu récemment une grave crise et beaucoup d'entre nous se sont opposés à une
guerre", a-t-il dit sans nommer expressément la crise irakienne, devant près de 5 000 personnes
réunies à l'occasion des premières journées chrétiennes oecuméniques allemandes.
"Ce mouvement pacifique est très encourageant", s'est félicité le prix Nobel pour la Paix 1989.
"Des personnalités qui jouissent d'une grande expérience ou bien les ONG, qui représentent vraiment la paix, devraient jouer un rôle plus actif dans les décisions politiques internationales face aux gouvernements, qui représentent des nations", a-t-il poursuivi.
Devant une foule réunie en plein air, qui l'a ovationné à plusieurs reprises, le dignitaire bouddhiste a également estimé que toutes les religions avaient "le même potentiel" de paix. "Les qualités humaines et la foi sont deux choses différentes", a-t-il dit.
"La paix intérieure, une condition pour la paix dans le monde, doit reposer sur les qualités humaines et la religion vient ensuite pour la nourrir et la maintenir", a-t-il encore dit.
Le Dalaï Lama a été reçu le 30 mai à Berlin par le chef de la diplomatie allemande Joschka Fischer, qui l'a notamment assuré que Berlin soutenait les "revendications des Tibétains d'une autonomie religieuse et culturelle". L'ambassade de Chine à Berlin a peu après exprimé sa "plus profonde insatisfaction" après cet entretien, et a demandé à ce que de telles rencontres ne se reproduisent plus à l'avenir.
Source : AFP 30 mai 03
N 030602


Quatre Tibétains lourdement condamnés
Quatre Tibétains ont été condamnés à des peines comprises entre la mort avec un sursis à exécution de deux ans et 11 ans de prison, après avoir été arrêtés en possession de 53 armes à feu, selon le Renmin Fayuan Bao (Quotidien des tribunaux populaires) du 9 juin.
Les condamnations de Cairang, Zeweng Duoji, Zeyao et Tudeng Luosang (NdR noms tibétains
écrits en chinois) pour transport illégal d'armes et de munitions ont été confirmées par la Cour
intermédiaire de Xining, dans la province du Qinghai. Un porte-parole du tribunal a refusé de
préciser quelles peines avaient été infligées à quels condamnés.
La peine de mort avec sursis peut être commuée en réclusion criminelle à perpétuité au bout de deux ans.
Les quatre Tibétains avaient été arrêtés le 30 juin 2002 lors d'un contrôle à bord d'un autocar longue distance reliant Xining à la province du Sichuan, selon le journal.
Les pistolets, dont neuf n'étaient pas en état de fonctionner, ainsi que 97 cartouches, avaient été dissimulés dans des cageots de fruits.
La majeure partie du Qinghai et l'ouest du Sichuan font partie du Tibet historique, mais ont été
rattachés à des provinces chinoises en 1965, lors de la création de la "Région Autonome du Tibet".
Source : AFP / Tibet Info 9 juin 03
N 030609

Retour de Chine de la délégation tibétaine
Dans une déclaration rendue publique par le gouvernement tibétain en exil, M. Lodi Gyari a rendu
compte de sa visite en Chine du 25 mai au 8 juin 2003. Le responsable tibétain précise qu'il a été reçu à Pékin par M. Liu Yandong, chef du Front uni au sein du Parti communiste chinois, et d'autres hauts responsables. Il dit avoir été impressionné par leur attention et leur franchise durant ces réunions.
Les deux parties ont convenu que les relations passées ont eu des hauts et des bas, et que beaucoup de désaccords demeurent. Elles se sont néanmoins entendues sur la nécessité de surmonter les problèmes existants, de rechercher une compréhension mutuelle et d'établir un climat de confiance.
Au cours de leur visite, les responsables tibétains (MM Lodi Gyari, Kelsang Gyaltsen, Sonam Dagpo
et Bushung Tsering), ont eu l'occasion de se rendre dans les provinces de Jianxu, Zhejiang et
Yunnan, et de faire un bref séjour dans des "préfectures autonomes" tibétaines.
Ils ont rendu compte à Sa Sainteté le Dalaï Lama de leurs conversations. Ce dernier s'est déclaré satisfait sur ces contacts et a encouragé la délégation à poursuivre ses efforts dans ce sens.
Le Pr Samdhong Rinpoché, Premier ministre du gouvernement tibétain en exil, a exprimé sa
détermination à tout mettre en oeuvre pour favoriser une atmosphère positive propice au
rapprochement.
Cette mission a été définie, par ceux qui y ont participé, comme devant conduire à une véritable
négociation pour trouver une solution mutuellement acceptable pour l'avenir du peuple tibétain.
N 030611

Première visite de Ngawang Sangdrol en France
Nous avons le plaisir à vous informer que Madame Ngawang Sangdrol, ancienne prisonnière
d'opinion tibétaine, sera bientôt parmi nous.
Malgré la durée extrêmement limitée de son séjour en France, nous sommes en mesure de vous
confirmer une rencontre publique à laquelle vous êtes les bienvenus.
Mme Ngawang Sangdrol témoignera de son combat pacifique pour le Tibet, et notamment de sa vie
marquée par plus de 11 ans de détention dans les prisons chinoises au Tibet :
Mercredi, le 2 juillet 2003 à 19h 30
au FORUM, 104, rue de Vaugirard,
75006 PARIS.
(Métro : St Placide, Montparnasse, Falguière).
Entrée Libre

Temoignage public de Mme Ngawang Sangdrol
Ancienne prisonnière d'opinion tibétaine condamnée à 21 ans d'emprisonnement
Née à Lhassa en 1977, Ngawang Sangdrol s'engage dès l'âge de 10 ans dans des actions de résistance pacifique. En 1992, ayant participé à des manifestations politiques, elle est arrêtée et condamnée à 3 ans d'emprisonnement. En 1993, au sein même de la prison, elle enregistre clandestinement avec 13 autres nonnes, des chants d'espoir en faveur d'un Tibet libre, ce qui lui vaut 6 ans d'emprisonnement.
De 1996 à 2002, elle sera incarcérée dans la célèbre prison de Drapchi près de Lhassa pour ses
manifestations répétées contre les autorités chinoises. Elle y subit les interrogatoires, le harcèlement, la torture, les coups et la mise à l'isolement. Si Ngawang Sangdrol n'avait pas été libérée en automne 2002, elle ne serait sortie de prison qu'en 2013.
Son histoire a été racontée par Philippe Broussard, journaliste au Monde, et Danielle Laeng,
correspondante du CSPT et de Tibet Info en Inde, dans "La prisonnière de Lhassa", editions Stock,
paru en juillet 2001.
Nous publierons ici prochainement une interview de N. Sangdrol.
N 030619

Comment aider les Tibétains...
Recevant les groupes de soutien au Tibet lors du voyage qu'il a effectué en Allemagne la dernière
semaine de mai, le Dalaï Lama leur a demandé de considérer leur engagement au côté des Tibétains
comme un soutien à la justice, et non à une idéologie pro-tibétaine et anti-chinoise.
Il leur a conseillé d'orienter leur action dans deux directions, l'activité politique et les initiatives "académiques".
Dans cette deuxième optique, il leur a suggéré d'organiser des séminaires où les aspects d'ensemble de la situation au Tibet pourraient être abordés ainsi que les chemins et les moyens de mettre un terme aux souffrances du peuple tibétain.
Au cours de cette visite, le Dalaï Lama a été reçu le 30 mai au Ministère des Affaires étrangères par M. Joshka Fischer, qui lui a réaffirmé le soutien constant du gouvernement allemand au peuple
tibétain.
Il a également rencontré de très nombreux responsables politiques dont Mme Claudi Roth,
Commissaire du gouvernement pour les Droits de l'Homme et M. Wolfgang Thierse, président du
Parlement allemand.
N 030622

Déclaration de la présidence au nom de l'Union européenne sur l'expulsion de 18
demandeurs d'asile tibétains du Népal vers la Chine
L'UE est vivement préoccupée par le fait que le gouvernement népalais ait récemment décidé
d'expulser 18 demandeurs d'asile tibétains de Katmandou vers la Chine. Cette décision qui vise un
groupe de demandeurs d'asile comptant notamment huit mineurs, alors que le HCR s'est vu interdire
l'accès à ces personnes, constitue une violation flagrante des principes humanitaires et est contraire au droit international.
L'UE regrette que le gouvernement népalais ait fait fi des appels lancés à plusieurs reprises par les missions de l'UE à Katmandou pour que les demandeurs d'asile soient libérés et traités conformément aux pratiques établies et en coopération avec le HCR, et qu'il n'ait pas fourni la moindre explication ou justification concernant les mesures sévères maintenant prises à l'encontre de ce groupe.
Le respect des normes internationales et des droits de l'homme constitue un des piliers fondamentaux de la coopération entre l'UE et le Népal; cela vaut pour tous les partenaires de l'UE en matière de développement.
Chypre, la République tchèque, l'Estonie, la Hongrie, la Lettonie, la Lituanie, Malte, la Pologne, la République slovaque et la Slovénie, pays adhérents, la Bulgarie, la Roumanie et la Turquie, pays associés, ainsi que l'Islande, le Liechtenstein et la Norvège, pays de l'AELE membres de l'Espace économique européen, se rallient à cette déclaration.
N 030624

Journée internationale pour les victimes de la torture
En 1997, l'Assemblée Générale des Nations Unies a proclamé officiellement le 26 juin journée
internationale des Nations-unies pour les victimes de la torture.
Chaque année, ce jour est commémoré pour les victimes de la torture et pour faire disparaître la
torture dans le monde.
En 1986, le gouvernement chinois a signé la Convention contre la Torture et autres traitements
cruels inhumains ou dégradants (C.A.T.) et l'a ratifiée en octobre 1988. Malgré sa ratification, la Chine est responsable d'innombrables actes ou abus de par son système répressif de surveillance, d'intimidation et de persécution dans les prisons et centres de détention du Tibet. La loi chinoise révisée sur la Procédure Criminelle qui a pris effet en octobre 1997 interdit certaines formes de torture.
Le Tibetan Centre for Human Rights and Democracy (TCHRD) a des preuves des différentes
techniques de torture utilisées contre des détenus tibétains et prisonniers y compris des coups de poings et de pieds, chocs électriques, exposition à des températures extrêmes, longue période de mise en isolement, suppression de nourriture, d'eau, de sommeil, travaux et exercices forcés. Les prisonniers se voient refuser un réel suivi médical. La torture au Tibet cherche à casser la résistance morale et physique d'un individu. En plus de l'atteinte physique, c'est le traumatisme mental et les tourments qui affectent une victime tout au long de sa vie.
Selon le TCHRD, 84 prisonniers politiques connus sont décédés des conséquences directes de la
torture en détention ou après leur libération depuis 1987.
La torture est utilisée comme moyen d'intimidation, récupération d'informations et outrage aux
détenus des prisons et des centres de détention administrés par des Chinois.
En 2002, le TCHRD a recensé 208 prisonniers connus dans l'ensemble des prisons, centres de
détention et camps de travail à travers le Tibet.
Pour donner un exemple rapporté de mort due à la torture, Lobsang Dhargyal est décédé le 19
novembre 2002 dans un camp de "réforme par le travail" dans le comté de Machen, dans la
"Préfecture autonome de Golog", dans la province du Qinghai, à cause d'une hémorragie cérébrale.
Son décès est dû aux tortures et aux mauvais traitements subis en prison.
A l'occasion de la Journée internationale pour les victimes de la torture, le TCHRD appelle les
autorités chinoises à libérer tous les prisonniers politiques du Tibet et de cesser toute forme de torture et de mauvais traitements sur les prisonniers. Le TCHRD demande à la Chine de respecter ses lois propres ainsi que ses obligations envers les traités des Nations-unies, en particulier la Convention contre la torture. Le TCHRD prie instamment le gouvernement de Pékin d'inviter le Rapporteur Spécial des Nations-unies sur la torture à visiter la Chine et lui laisser un accès illimité afin qu'il puisse constater la situation sur le terrain.
Monsieur Kofi Annan, Secrétaire Général des Nations Unies, dans son message du 26 juin 2003,
appelle à "la ratification par tous les Etats de la Convention contre la torture et du Protocole
Facultatif" comme étant un pas dans la lutte pour prévenir la torture dans le monde.
Monsieur Annan condamne les tortionnaires qui "cherchent à casser la volonté et l'esprit des
victimes" et réaffirme "notre volonté inaltérable de faire disparaître cette pratique abjecte, de faire comparaître le tortionnaire devant la justice et de prendre soin de ses victimes innocentes". "La torture est une violation barbare de la dignité humaine et des droits humains. Aucune cause politique, militaire, religieuse ou autre ne peut la justifier" a-t-il ajouté.
Source : TCHRD, trad. Tibet Jeunes, 26 juin 03
N 030626

Trois Tibétains arrêtés pour activités séparatistes, selon Radio Free Asia
Trois Tibétains ont été arrêtés pour activités séparatistes à Lhassa, a rapporté le 27 juin la station américaine Radio Free Asia (RFA), citant des sources non identifiées.
L'arrestation de Dawa Tashi et de Buchung, deux étudiants de troisième année à l'Université du
Tibet, ainsi que de Yeshi Gyatso, un membre de la seconde chambre du parlement de la municipalité
de Lhassa, remonte au 16 juin, selon RFA.
Un responsable de l'administration de l'Université a de son côté nié ces arrestations. "Il n'y pas eu d'étudiants de troisième année arrêtés. Si c'était arrivé, nous en aurions été avertis", a affirmé M. Bai.
"Je ne peux rien dévoiler", a de son côté dit une responsable de la police de Lhassa qui n'a pas voulu donner son nom. Elle a ajouté ne pas être au courant de toutes les arrestations. "Il y a beaucoup de commissariats à Lhassa", a-t-elle déclaré.
Enfin, un employé du parlement local a expliqué que les députés ne siégeant que rarement, il n'était pas au courant de leur devenir.
Selon RFA, l'arrestation des trois séparatistes présumés, accusés de s'être livrés à des activités pour "diviser la mère patrie", intervient avant l'anniversaire du Dalaï Lama le 6 juillet, qui donne lieu chaque année à un renforcement de la répression exercée par les autorités chinoises à l'encontre de la population tibétaine.
Source : AFP 27 juin 03
N 030628

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