arch/ive/ief (2000 - 2005)

d'hoppe
by liesbeth janssens Friday June 20, 2003 at 12:07 PM
liesbeth@jnm.be

MILIEUBEWEGING KLAAGT MISBRUIK MILIEUWETGEVING AAN

MILIEUBEWEGING KLAAGT MISBRUIK MILIEUWETGEVING AAN

De bezetters van het d’Hoppebos, in de gemeente Vloesberg, kregen op 19 juni een eenzijdig verzoekschrift om het bos voor 23u te verlaten. De grond voor de uitspraak van de rechtbank van eerste aanleg van Doornik komt uit de milieuwetgeving. Dit is op zijn minst absurd te noemen: milieuactivisten trachten enkele ernstige inbreuken tegen de milieuwetgeving onder de aandacht te brengen en worden op basis van diezelfde wetgeving het actievoeren onmogelijk gemaakt.

De bossen van D’hoppe worden reeds geruime tijd ontsierd door (illegale) zavelontwinning en stortactiviteiten. Sinds eind april zijn er boomhutten opgetrokken in een deel van het D’hoppe bos dat toebehoort aan de gemeentelijke overheid van Vloesberg. Deze laat reeds lang oogluikend de natuurvernietiging toe. Ze heeft nu verkregen dat de milieuactivisten de bomen moeten ontruimen. Ze worden op basis van wetgeving uit het boswetboek met een dwangsom van 250 euro per uur aangezet het bos te verlaten. Omdat het bouwen van boomhutten ondermeer in tegenspraak zou zijn met : “elke verrichting die de rust in het woud stoort, het gedrag van de wilde dieren in de war brengt of de interacties tussen levende wezens, dieren en planten en het natuurlijk milieu schade berokkent.” Dat terwijl de activisten op enkele honderden meters bulderende vrachtwagens met puin en zavel zien passeren, een aanhoudende scherpe geur van het Radar-stort gewaar worden, enz.
Men gaat hier op een cynische en al te letterlijke wijze in tegen de geest van de bos- en milieuwetgeving. Ondertekenende milieuverenigingen klagen het misbruiken van de boswetgeving voor lokaal-politieke doeleinden zondermeer aan. Indien men werkelijk bekommerd is om de plaatselijke dieren en planten dan zou men beter de eisen van het comité Foert/ Fourte en de actiegroep Patdagach inwilligen.

Ondertekenaars: Jeugdbond voor Natuurstudie en Milieubescherming en Bond Beter Leefmilieu

et les faits
by Daniel Vehoeven Friday June 20, 2003 at 12:35 PM

Monsieur/Madame illusions, n'ayant pas le courage de se donner un nom se contente cracher des inculpations sans preuves. Quelles sont les faits?

Beaucoup de gens étaient effrayés en rentrant à La Houppe. Bon nombre d'arbres à La Houppe avaient été marqués d'une tache blanche. Ils étaient émondés. De quoi s'agit-il ? A l'aide d'une hache on enlève un morceau d'écorce de l'arbre et ensuite on l'estampille avec un sceau hexagonal. Cette technique s'appelle émonder ou marteler. Le bois de la Houppe a une superficie de 20 ha, dont 5ha appartenant à la commune et classés (1) par le service Monuments et Sites, et 15 ha appartenant à la Famille Fort. Ces bois forment un ensemble avec le Brakelbos, le Pottelbergbos et le Mont de Rhodes. D'un point de vue plus large encore, le bois de la Louvière peut être considéré comme faisant partie de l'ensemble. Du point de vue écologique le bois de La Houppe a une très grande valeur. Deux sources y jaillissent et se jettent dans la Sassegembeek, qui elle prend sa source dans le Brakelbos. Une fois de plus, l'eau se moque des frontières !La truite Européenne protégée, la lamproie, le cotte et le triton vivent dans ces eaux.

Dans le bois communal (5 ha, un équivalant de 10 terrains de foot environ) nous avons compté 917 hêtres (>100 cm), dont 260 exemplaires ont été émondés. La technique de l'émondage ou martelage est pratiquée partout en Belgique. C'est une procédure généralement suivie pour marquer les arbres disponibles à la vente et l'abattage. Tous les arbres martelés sont mesurés (circonférence et hauteur) et ainsi le contenu en m3 est calculé. Après avoir compté le nombre de m3 de bois martelé d'un terrain, on peut procéder à la vente. Chaque année la vente publique a lieu le premier jeudi suivant le troisième dimanche d'octobre. Les arbres sont donc vendus sur pied et l'abattage et l'enlèvement des arbres sont à charge de l'acheteur.

Mais pourquoi un si grand nombre d'arbres maintenant ? Cela représente 1/3 environ !Quels sont les motifs derrière cette action massive ?

A notre demande d'information à la commune on nous a répondu que là on ignorait. "Le Service Eaux et Forêts gère le bois communal" était la réponse. Au Conseil Communal pourtant le bourgmestre Mettens admit que "la commune a fait la démarche". Et pour quelle raison ? Primo :les arbres gênent les fils électriques. Ne pourrait-on pas tailler alors ? Si la rangée d'arbres côté rue est abattue, la vue de l'ensemble de La Houppe est défigurée. Fini l'extase à la vue de la beauté et la splendeur de ces géants à l'entrée de La Houppe, une beauté que beaucoup de régions nous envient ! Cette entrée de La Houppe est envahissante par sa taille majestueuse et impressionnante. Fini, bye-bye, qui aurait le courage démoniaque de détruire tout cela ? Bye-bye aussi les touristes qui maintenant viennent s'émerveiller chez nous ? Secundo : les eaux égouttées des habitants de La Houppe dans le bois auraient rendu les arbres malades. Où a-t-on encore soulevé le problème des eaux usées des habitants de la Houppe ? On nous a fait avaler que les eaux usées sortant de la décharge étaient aussi bonnes ou aussi mauvaises que les eaux des égouts. Mais les eaux usées de la décharge étaient considérées sans préjudice de l'environnement. Peut-on maintenant prétendre que les habitants de La Houppe soient de plus grands pollueurs que le "Radar" ? Peut-on mettre sur le dos des habitants de La Houppe la responsabilité de l'abattage de 300 arbres ? A notre demande d'information au Service Eaux et Forêts la réponse ne concernait pas seulement l'histoire des fils électriques, et la santé dégradée des arbres, mais l'abattage serait conçu dans le cadre d'un plan de biodiversité. Notre réponse est claire : pourquoi le chêne, unique sur ce morceau du terrain, et le cerisier et l'aulne, sont ils condamnés ? Si on veut installer une biodiversité, que peut-on faire d'un bois de 5 ha ? Je suggère un plan pour tous les bois à la Houppe. Il manque aussi un plan de gestion. Raisonnement du fonctionnaire Eaux et Forêts :ce n'est qu'un bois de 5 ha et on manque de personnel pour faire un plan pour un petit bois. Normalement le plan de gestion est accessible au public et peut être consulté à la commune.

Quelles en sont les conséquences ? Une éclaircie de 30 % n'est pas justifiable. Après l'abattage il y a un danger réel de déracinement rapide, aussi pour des arbres non martelés. Le hêtre a des racines peu profondes. Un arbre solitaire développe des racines qui résistent aux vents forts. Un arbre qui pousse en compagnie d'autres arbres, ne développe pas ces racines de résistance au vent. A la suite d'abattage il se fait des éclaircies, et la protection disparaît. Le nouveau solitaire n'a pas le temps de développer des racines résistantes au vent, et au premier coup de vent fort il tombe. On se rappelle la parole de M. Fort sur "No Télé" : "D'Hoppe, Kletskop ! ! !". De cette manière la commune donne le mauvais exemple à M. Fort. Dans un bois voisin classé la commune fait marquer un grand nombre d'arbres pour abattage Dans ces circonstances comment la commune va-t-elle réussir à empêcher M. Fort de suivre l'exemple ?

(1) Sont classées comme site, en raison de leur valeur esthétique et scientifique

Dénombrement hêtres Bois de La Houppe 26-02-2003 Circonférence (cm) Non martelé Martelé Total 100-120 11 43 54 120-140 34 38 72 140-160 89 69 158 160-180 163 59 222 180-200 223 26 249 > 200 137 25 162 657 260 917 Conclusion : 28 % des hêtres > 100 cm ont été martelés Autres espèces d'arbres martelés : Chêne (100-120) : 1 Aulne et bouleau (50-100) : 28 Hêtre (50-100) : 24

et les faits? poursuite.
by Daniel Vehoeven Friday June 20, 2003 at 12:37 PM

Le 2 mars 2002 de mauvaises nouvelles retentissaient à travers La Houppe. Les média répandaient le message que les autorités provinciales du Hainaut avaient prolongé le permis d'exploiter la décharge du 'Radar' pour une durée de 10 ans (première décision de la D.P.). Normalement le ministre de l'Environnement, M. Foret, devrait ensuite décider de l'avenir du 'Radar'. Mais, la Députation permanente de la Province du Hainaut retirait sa propre décision (deuxième décision de la D.P.) Plusieurs citoyens se posaient la question si cette démarche était légale. Pour se rassurer, 150 citoyens envoyaient au ministre Foret une réclamation sous pli recommandé contre la première décision de la D.P.

Le premier juillet les média annonçaient de bonnes nouvelles pour La Houppe : le 24 juin (dans les limites de la première décision de la D.P.) le ministre Foret avait décidé de fermer la décharge, pour la bonne raison que le 'Radar' se trouvait en zone verte. Contre la fermeture M. Fort introduisait un recours en extrême urgence au Conseil d'Etat. La faillite de la S.A. Fort- Labiau aurait été imminente. Pour cette raison M. Fort aurait choisi cette procédure juridique rapide. Au dernier moment l'avocat de Foert-Fourte intervenait auprès du Conseil d'Etat avec des preuves convaincantes. La S.A. Fort- Labiau était bien loin d'une faillite : Le bilan annuel démontrait que M. Fort avait inscrit la somme de € 701 327 (FB 28 053 094) pour sa pension et le compte bancaire montrait une provision de € 1 643 793 (FB 65 751 701). Le Conseil d'Etat confirmait la décision ministérielle : le 'Radar' devait fermer définitivement ! Au moment des congés annuels le 'Radar' fermait ses portes et le trafic des poids lourds arrêtait. Mais, hélas ! Le 19 août les portes de la décharge s'ouvraient. La file de poids lourds, chargés de déchets de démolition, envahissait La Houppe, comme avant. Les commentaires des politiciens de Flobecq diffèrent de ce que les habitants de La Houppe pouvaient voir : on ne déchargeait pas au 'Radar', mais les déchets de démolition servaient à la réhabilitation de la décharge. Les politiciens Flobecquois prétendaient également qu'il n'appartenait pas à la commune, mais bien au ministre, de faire arrêter les transports de déchets. Au cabinet ministériel on nous disait le contraire.

A Flobecq la pratique de décharge n'a guère changé. Les normes sont vagues. Nulle part un plan de réhabilitation ou d'assainissement ! 'Réhabilitation' est devenu synonyme de 'décharger'. N'est -il pas évident de mettre en œuvre un plan d'étude avant d'entamer des travaux au 'Radar' ? Les conséquences environnementales du passé et dans l'avenir ne sont pas promettantes. 70 % des habitants de La Houppe ont demandé à la commune et au Ministre Foret une étude indépendante. Dans sa réponse aux réclamations des habitants de La Houppe contre l'installation de tri pour le 'Radar', la commune informe qu'un permis ne peut être délivré qu'ultérieurement au plan de réhabilitation.

Après tout, même en absence de plan de réhabilitation les déchargements continuent. Dans le dernier 'Flobecq en parle' la commune minimalise les problèmes.

1. La commune divise la décharge en quatre zones, la zone II aurait déjà été réhabilitée, seulement la zone I devrait être assainie. Pourquoi ne mentionne-t-on pas le rapport des incidences sur l'environnement établi par Serco en 2001 ? Celui-ci démontre que la décharge primaire et la pollution qui s'en suit, se trouvent au-dessous de toutes les zones. En outre, le rapport mentionne déjà le risque d'un effondrement du talus de la zone II. Entre temps l'effondrement s'est réalisé et les déchets se trouvent à découvert.

2. Les zones III et IV ne nécessitent qu'une réhabilitation plus légère. Ces zones sont-elles peut-être prêtes à être remplies jusqu'au niveau initial de la colline ?

3. Des analyses récentes, exécutées par ordre de la commune de Flobecq, démontrent que les eaux de surface au 'Radar' ne sont pas particulièrement polluées. Rien d'alarmant ! Le rapport des incidences sur l'environnement signale néanmoins que les analyses des eaux des piézomètres en aval du C.E.T. ont permis de mettre en évidence la présence de composés azoté, de chlorures, de métaux lourds et de divers composés organiques qui peuvent être considérés comme des témoins d'une contamination par des lixiviats de décharge.

En dépit de plusieurs rapports alarmants, malgré les cris de détresse de plusieurs associations d'habitants, conscients des problèmes environnementales, la commune de Flobecq nous sert une image idyllique du 'Radar'. Selon les autorités du village les citoyens inquiets verraient des fantômes, ou ils auraient le nez trop sensible, au 'Radar' : aucun nuage à l'horizon. Si le danger est irréel, pourquoi la commune doit-elle entamer des travaux de 'réhabilitation' ? Il vaut mieux attendre les données d'une étude indépendante, un plan de réhabilitation, d'assainissement. Le 'Radar' cache-il quelque chose ? Que se passe-t-il dans les coulisses politiques et juridiques ?

Patdagach, c'est qoi?
by Daniel Vehoeven Friday June 20, 2003 at 12:39 PM

Le groupe d’action « Patdagach » a commencé une occupation permanente du bois de la Houppe avec comme principale inquiétude : le bafouement de la protection de l’environnement. Ils crient aux scandales et veulent faire suffisamment de bruit pour conscientiser la population sur ce réel problème. Ils sont déterminés à rester sur place jusqu’à ce que leurs revendications soient entendues.


Depuis des années le millionnaire Mr. Fort détruit les collines de ce petit village et transforme cette zone verte en une grande poubelle. Et ce n’est pas tout, ces agissements sont punissables aux yeux de la loi : décharge illégale, sablière illégale, construction de bâtiments sans permis, construction d’une route sans permis. Face à cela, le monde politique fait la sourde d’oreille et ne semble toujours pas prêt à mettre ça sur la table. Les politiciens de la commune de Flobecq se contentent juste d’emmagasiner les taxes considérables que Fort doit payer à la commune à cause des activités illégales de la SA Fort-Labiau. Pour reprendre les paroles du maire : « la loi, c’est la loi, on peut taxer une sablière illégale.» (Conseil Communal du 15 février 2003)
Cela ne peut pas continuer, et c’est pour cette raison que les habitants de la localité exigent :
- que la commune et la Région Wallonne prennent leur responsabilité et ferment la décharge du « Radar »
- que tout les activités soient suspendues jusqu’ à ce qu’un plan d’ assainissement soit aménagé
- que le Radar soit assaini aux frais de la SA Fort-Labiau
- que toutes activités sur la sablière du Mont de Rhodes soient immédiatement stoppées
- que tous les bois de La Houppe ainsi que le Mont de Rhodes soient classés
- que la route illégale que Fort est en train de construire soit démantelée et que la nature y soit restaurée
- que tout les bois de la Houppe soient rendus accessibles au public
- que l’eau des égouts ne soit plus lâchée dans les bois sans être purifiée
- que l’argent des taxes soit assurément dépensée pour la purification du système des égouts, la reforestation, …
Toute aide des voisins ou d’autres sympathisants est nécessaire. Tout le monde est le bienvenu pour passer un peu de temps avec les patdagach et papoter avec eux.
Ils ont encore besoin de matériel : des poutres, des palettes, des tapis, des bougis, du bois de chauffage, des clous, des vis, des outils, des draps blancs, du matériel pour grimper (spéléo), des lampes de poche, des perceuses à accu, de la nourriture végétalienne, des châssis de lits, des voiles, des sifflets, des bassins, du papier de toilette, du fil d’ acier, des atelets, de la corde.
Vous pouvez verser un soutien financier sur le compte no. 979-0769887-03
Pour plus d’infos, téléphonez au : 0497/ 63 03 12


http://www.foert.org/fourte/index.htm

Daniel
by Libby Saturday June 21, 2003 at 11:43 PM

Un très grand merci pour les textes en Français.