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Pourquoi, athée convaincu, j’irai à la manif du foulard…
by MICHEL COLLON Thursday June 19, 2003 at 11:38 AM

Un abondant courrier et de vives discussions ont suivi mon mail d’il y a trois jours, relayant l’appel de jeunes femmes musulmanes de Bruxelles : «Le Collectif " TOUCHE PAS A MON FOULARD ! " vous invite à manifester votre indignation quant au traitement dégradant dont sont victimes les jeunes filles portant le foulard, renvoyées des écoles, interdites d'études, humiliées dans l'expression la plus intime et la plus naturelle de leurs convictions religieuses personnelles. »

Le foulard ou le racisme ?
Plusieurs amis progressistes ont réagi, parfois avec colère, allant jusqu’à m’accuser de m’aligner sur « une idéologie islamiste » et de nier l’analyse critique que Marx faisait de la religion. Selon la plupart des critiques, le respect de l’école laïque implique d’imposer à ces jeunes filles d’enlever leurs voiles sous peine d’exclusion.

Bien que n’étant nullement un spécialiste de cette question, j’aimerais expliquer pourquoi je pense que ces amis se trompent. Et pourquoi personnellement, étant et restant un athée convaincu, j’irai cependant à cette manifestation en solidarité avec ces jeunes filles contre la discrimination et la répression.

Pour moi, le grand problème, ce n’est pas le foulard, mais le racisme. Et l’actuelle attaque raciste fait partie d’une campagne de diabolisation des Arabes et des musulmans. Cette diabolisation sert les préparatifs de guerres de Monsieur Bush. Dont les objectifs sont : 1° Recoloniser et dominer l’ensemble du monde musulman, pour faire main basse sur tout le pétrole du monde et en priver ses rivaux économiques. 2° Ecraser la contestation croissante face à l’ordre injuste de ses multinationales qui appauvrissent la majorité de la planète.

L’impérialisme US menace toute la planète. Après la Yougoslavie, l’Afghanistan et l’Irak, ses prochaines cibles seront l’Iran, la Syrie, la Corée du Nord, Cuba… Et à terme la Chine. Face à ce danger colossal, il est urgent que tous les progressistes et tous les gens épris de paix forment un grand front international de résistance à la guerre. Et à la préparation psychologique qui l’accompagne : le racisme et les campagnes de diabolisation frappant tous les pays, tous les peuples visés.


L’essentiel : combattre la guerre ensemble
Le corollaire des guerres menées là-bas, c’est le racisme anti-arabe ici. Les classes dominantes de nos pays veulent bien des immigrés qui leur rapportent économiquement, mais leur refusent l’égalité des droits. Pourquoi ? Pour les empêcher de résister à l’exploitation. Qu’ils restent des citoyens de seconde ou de troisième classe. En France, particulièrement, les jeunes dits « des banlieues » subissent une négation totale de leurs droits.

Cette division affaiblit la résistance commune, aussi bien face à l’exploitation des travailleurs ici que face au déclenchement des guerres là-bas. Au lieu de chipoter sur le foulard, on ferait bien mieux de se battre énergiquement pour le droit de vote pour tous et le respect des droits sociaux de tous. Nos classes dominantes, laïques ou non, n’appliquent toujours pas leurs propres principes constitutionnels en refusant le droit de vote à une large frange de la population.


Le problème, ce n’est pas le foulard. Plusieurs professeurs français ont écrit récemment : « Ce foulard recouvre des réalités diverses, et nous avons des appréciations diverses, voire divergentes, de sa signification ; mais nous sommes tous d'accord pour estimer que, dans tous les cas (que le foulard soit imposé aux
jeunes filles ou qu'il résulte d'un choix), l'exclusion est la pire des
solutions. Nous ne sommes pas des «partisans du voile» ; nous sommes simplement
partisans d'une école laïque qui oeuvre à l'émancipation de tous, et non à
l'exclusion. Car la laïcité, telle que la définissent les lois de 1881, 1882
et 1886, est une obligation qui concerne les locaux, les programmes
scolaires et le personnel enseignant, et non les élèves. Aux élèves
s'imposent des règles comme l'assiduité à tous les cours ou le respect
d'autrui, mais il n'est pas légitime de multiplier les exigences pour des
jeunes en formation, qui viennent à l'école précisément pour apprendre, se
former et se transformer – surtout si ces exigences n'ont aucune nécessité
du point de vue du fonctionnement de l'école. Nous sommes plusieurs à
côtoyer ou à avoir côtoyé ces élèves voilées dans des établissements
scolaires, et nous témoignons qu'à aucun moment leur présence n'a empêché
les enseignants d'enseigner, ni les élèves ou les étudiants d'étudier. » (Libération, 20 mai 03)

On est en effet en pleine discrimination. Personne ne propose d’interdire l’accès à l’école aux jeunes qui afficheraient une croix chrétienne à leur boutonnière ou en bijou, ou d’autres insignes semblables. Ce sont bien les musulmans qui sont visés.

Notre intérêt à tous est d’empêcher qu’on nous divise. Si vraiment nous cherchons à construire un front de résistance à la guerre, quelle question devons-nous mettre en avant : nos différences sur la religion ou notre rejet commun de l’impérialisme guerrier ? Athées, chrétiens, musulmans, nous devons apprendre à nous unir et à travailler ensemble car notre époque exige réellement une mobilisation totale. Cela veut dire en premier lieu qu’il faut apprendre à se connaître, à se comprendre. Certains de mes contradicteurs semblent n’avoir jamais discuté avec de jeunes musulmans ou musulmanes.


S’ouvrir et se comprendre
Dans la gauche européenne, on n’a pas fait assez d’efforts (et parfois même pas du tout), pour donner aux immigrés arabes la place qui leur revient. En Belgique, en France, et dans d’autres pays, les jeunes Arabes représentent une partie très importante, et très exploitée, de la classe ouvrière. Ils représentent aussi une part croissante des intellectuels.
Ces jeunes Arabes ont un rôle important à jouer dans les combats d’aujourd’hui. Pour convaincre les Européens “d’origine” que les guerres de colonisation les attaquent eux aussi. Quand une multinationale colonise un pays pour en piller les richesses, sa guerre fait le malheur des populations du tiers monde. Mais quand la même multinationale délocalise afin de profiter des super-profits qu’elle a pu ainsi se créer, elle renforce ici le chômage et la misère. La guerre sociale et la guerre tout court sont deux faces de la même pièce.
Ce rôle d’explication et de solidarité concrète, les jeunes d’origine arabe doivent et peuvent le jouer. Je l’ai constaté dans mon expérience pratique. Ayant donné de nombreuses conférences ou formations scolaires et autres sur ces thèmes, j’ai été frappé de voir combien les jeunes d’origine arabe comprenaient mieux les véritables objectifs des guerres menées par les Etats-Unis au Moyen-Orient. Combien ils étaient d’office méfiants envers la propagande médiatique.

Ces derniers temps, j’ai eu plusieurs occasions de parler à l’invitation de communautés musulmanes. J’ai constaté, dans toutes les générations, mais particulièrement chez les jeunes, un intérêt, une ouverture, une volonté d’action remarquables.
Je parlais récemment dans le cadre d’un rassemblement islamique. J’avais bien sûr été frappé de voir les hommes et les femmes occuper des moitiés séparées de l’auditoire. Environ les trois quarts des femmes portaient le voile. Après de tels débats, un grand nombre de personnes s’approchent toujours de la tribune pour prendre un renseignement, échanger des adresses ou informer sur leurs activités. Tout en parlant, je m’étais fait la réflexion: « Certainement, dans une telle assemblée, ce seront les hommes qui viendront me trouver après mon exposé ! »
Autant pour moi et mes préjugés ! Des deux côtés, on était venu extrêmement nombreux pour me parler. Avec une légère majorité du côté des femmes. Et des conversations très spontanées, très ouvertes, très enrichissantes. Foulard ou pas.
Cette expérience, et d’autres, m’ont appris que chacun de nous ferait bien de laisser ses préjugés au vestiaire. La gauche européenne doit quitter son « eurocentrisme » qui la fait se prendre pour le centre du monde et des valeurs.


Unir pour résister
Nous devons absolument lutter ensemble. La religion, pour moi, doit rester une affaire personnelle, privée, et il faut empêcher toute discrimination. C’est en se battant pour faire respecter les droits des plus discriminés qu’on renforcera la compréhension mutuelle, les droits de tous et le front anti-guerre. L’expérience pratique dans le combat commun montrera bien quelles idées permettent de résoudre les problèmes de la société et la libération de l’humanité. A condition de mener le combat ensemble et de ne pas l’empêcher par des exclusives.
Ce sont les grandes puissances coloniales qui ont toujours joué sur les divisions religieuses, nationales, etc: en Palestine, en Yougoslavie, en Irlande, en Afrique, partout. « Diviser pour régner ». La devise de la gauche ne peut être que « Unir pour résister ».

C’est pourquoi j’irai manifester dimanche avec ces jeunes femmes.

MICHEL COLLON


Manifestation 22 juin à 14 heures, à 1000 Bruxelles, place Rouppe.

Salut Michel
by Libby Thursday June 19, 2003 at 12:18 PM

Je soutiens votre raisonnement et je reconnait vos expériences avec les communautées sortis de l' immigration, mais, mes raisons pour soutenir le droit de porter le voile sont beacoup plus simple.

Je me base sur les droits egaux pour tout citoyen. La situation en Belgique n' est pas la même que celle en France.

C'est un droit constitutionnel de vivre sa réligion ou philosophie sans avoir besoin de le faire en cachette, la nouvelle inquisition anti-musulmane est alors contraire a la constitution.

Les écoles de l' état en Belgique ne sont pas de ecoles laïques comme en France, se sont des ecoles "neutres" ou toute religion reconnue est enseignée. Alors pourquoi autoriser les crucifix et les flambeaus de la laïcité et interdire les kippahs et les foulards? C'est du deux poids, deux mesures qui est en infraction de la constitution.

La situation actuelle dans les écoles de la communautée Française est une situation de discrimination de faite (en Flandre les écoles de la communautée qui interdisent le foulard sont heureusement minoritaires.

Les écoles Libres, qu' elles soyent Catholiques, Juives ou Athées on le droit de demander qu' on souscrit le projet pédagogique, mais la il n' y a pas de réseau d' écoles Musulmans, la aussi l' exercisse des droits qu' ont les autres sont boycottés envers les Musulmans.

le port du foulard pour combattre le racisme ? débat biaisé
by mon non Thursday June 19, 2003 at 01:16 PM


Supporter le port du foulard pour combattre le racisme ? débat biaisé ... Justification facile et primaire à mon avis.

Dans l'ensemble le racisme recule dans le discours culturel ambiant (dans les actes, il y encore de la marge, je ne le regrette que trop). Des pointes d'extrêmisme existent, notamment suite au 11 septembre, il est vrai, elles sont loin d'être négligeables et leur contre-effet, cet autre regain d'un antisémitisme primaire en est une conséquence tout autant dommageable. Mais l'ouverture de notre société aux autres cultures si elle est encore loin d'être achevée, ne se résume plus à un aveuglement monoculturel.

Le rejet du voile par notre société ne date pas du 11 septembre. Les barbus nous inquiètent plus qu'avant, les Américains aussi remarquez. Des oeillères sont tombées.

Et les événements ont peut-être rendus le problèmes de l'intégration plus aigu (et on en avait besoin). Mais dans cette volonté d'empêcher que des jeunes filles se retirent d'un mode de vie social européen, occidental, il faut plus y voir une volonté de recohésion de notre société, de la création d'un modèle commun plus largement partagé (évidemment plus facile de légiférer sur le voile que de blâmer efficacement les stigmatisations sociales et économiques qui perdurent pour l'ensemble des communautés immigrées) dont tous les habitants de ce pays se sentiraient solidaires. C'est au prix de la solidarité qu'une société tient le coup. Ces jeunes filles et ceux qui les encouragent ne sont pas solidaires de notre a-religiosité/laïcité, qui pourtant ne menacent en rien leur liberté religieuse.

Est-ce que ce village mondial fait de grands mouvements de population autour de cette terre, de mixage culturel à l'échelle de la planète, doit être une succession de ghettos imperméables, de successions d'enclaves fermées, que ce soit au niveau des états ou de groupes communautaires ? Invivable, impossible, inégalitaire. Les exemples ne manquent pas. Et sans vouloir imposer un modèle unique strict, on peut essayer de faire s'harmoniser les pratiques sociales pour favoriser les échanges tout en garantissant les droits fondamentaux de chaque individu. C'est peut-être une vision unique, mais elle n'est pas fondamentalement liberticide, elle répond surtout à des impératifs pratiques de vie en communauté. Cela ne devrait pas passer par l'obligation, mais par l'émulation et les échanges libres entre les personnes.

Se battre pour la reconnaissance des différents cultes, ce n'est pas mon cheval de bataille prioritaire mais c'est un droit qui n'est pas encore assez accordé aux populations de confession musulmane (mosquées, subsidiations et autres). Me battre pour un enseignement confessionnel quel qu'il soit, non. Tolérer la mainmise d'une religion ou une autre dans les affaires de l'état, non jamais. Voir les droits des citoyens au prisme de leur religion, impossible à accorder avec le prérequis fondamental que chaque citoyen est libre et égal en droit à ses voisins. Se battre pour laisser survivre des pratiques rituelles ségrégationnistes : non. Se battre contre le racisme, la discrimination sociale et économique, oui toujours.

Mais devant ces revendications liberticides, la lutte contre le racisme envers les musulmans ne donnera rien en protégeant le foulard. Leur donner une dispense, un droit de se retirer du champ social dont ils ne sont déjà que trop absents et qui en plus s'exercerait uniquement sur les femmes, déjà par trop victimes dans leur ensemble de discriminations en tout genre, sociales, économiques et religieuses, ne ferait que renforcer le sentiment d'inégalité, qu'il soit perçu par les uns ou les autres positivement ou négativement.

Il faut respecter les valeurs progressistes de notre société (et la fraternité, la tolérance et l'égalité ne seraient-ce que théoriques sont loin d'être indestructibles et ne résisteraient pas à terme à ce genre d'exception) autant que la foi ou son absence en chacun de ses membres. Et se battre pour leur réelle application. Pas pour leur remise en question. Il faut persévérer.

PS : quant à supporter le foulard au nom de la lutte contre l'impérialisme US : le lanceur de ce débat assimile facilement l'exercice de la religion musulmane à une résistance anti-impérialiste, sans s'interroger sur le bien-fondé et la validité de ces pratiques. C'est un peu court de vue. Et cela renforce l'idée que l'islam est l'ennemi des USA. C'est accepter le raisonnement adverse du grand diable américain pour jouer la victime à peu de frais en cautionnant et justififiant de façon sous-jacente la pratique d'un religion comme un acte politique. Or pour faire une politique qui soit signe de progrès et d'ouverture pour tous, mieux vaut des idées que des dogmes à mon avis. Car la politique, c'est l'art de trouver un équilibre des aspirations différentes, ce qui implique des concessions et une remise en question de ses opinions et objectifs. Peu ou prou compatible avec un quelconque dogme.

Waauuww Fundamentalisme Laïque does exist
by han soete Thursday June 19, 2003 at 01:54 PM

Really, I did not know it was so bad.

Why should people not have the right to live their religion??

In Belgium it seems everybody has that right except for muslims. And if some Muslims dare to claim that right,..... there we have some fundamentalist atheïst,....

I think the idea of fighting together against war, racism, .... makes a lot of sence.
We need to look for what unites us, in sted of always look wat puts us appart.

PS :
I have the feeling that some intelectuals have the need to free themselves form the so called "lacitité fundamentalism".

Greetings
han

Pas convaincu
by Janovitch Thursday June 19, 2003 at 02:21 PM
lestrake@altern.org

Le texte de Michel Collon, à première vue, fournit des arguments intéressants (dans le désordre: laïcité des institutions mais pas des individus, importance de la politisation des classes prolétaires et sous-prolétaires, lutte contre le racisme et les discriminations...).

Je suis par contre plus sceptique par rapport aux supposées affinités politiques et idéologiques entre le collectif "Touche pas à mon foulard" et la gauche, dans son sens le plus large.
Certes, il y a l'anti-impérialisme (général ou en particulier américain), mais pour le reste, la situation est pour le moins floue.
Comme dans tous les mouvements politiques qui se revendiquent des religions, il y a des tendances progressistes comme réactionnaires. Qu'en est-il dans ce cas-ci, dans quelles luttes se reconnaissent-ils? A moins que ce ne soit "ni gauche ni droite, rien que des croyants"?

Rien n'est dit, si ce n'est l'appel à la liberté (notion exploitée tout aussi bien par la gauche que la droite).
Et la laïcité de l'Etat et de la société, qui fait quand même aussi partie du débat, qu'en dit le collectif?

Voilà autant de questions essentielles auxquelles j'attends d'avoir des réponses avant d'être convaincu et d'éventuellement pouvoir m'engager.

Et puis, que diable, qu'on arrête un peu de s'auto-flageller avec ces histoires de colonisation,d'euro-centrisme,... Il y a de réels problèmes, c'est vrai, mais à quoi sert le discours culpabilisant? Le Peuple de gauche est solidaire des luttes émancipatrices et est ouvert sur le monde. Mais il a aussi des convictions, notamment son attachement à la laïcité, et a raison de les défendre.

religion+politique=embrouilles
by Guy Thursday June 19, 2003 at 03:10 PM

Qui parle pour qui ici?

Mais retournons un peu la situation; à Gand j'étais à une école laïque où il était possible de suivre des cours de Judaïsme (parmis d'autres religions). Je me rappelle un ami qui, voyant l'enseignant accoutré dans le style jiddish typique, me disait celui-là un jour je le tuerais.
Ca m'avait choqué malgré ma connaissance des conflits au Moyen-Orient. Imaginez-vous donc la même scène avec un petit gosse qui se retrouverait à la récré...
Ce que je veux dire c'est que l'habit ne fait pas le moine (ni la bonne soeur) et que tout ça c'est bon pour créer des divisions exploitable par des entrepeneurs politique / social qui ont d'autres buts en tête.

Pour ce qui est du lien musulman-anti-capitalisme c'est une utopie de circonstance grèffé sur les idées racistes d'Huntington.
D'ailleurs sur le code vestimentaire des "croyants" masculins (parlant des frères) on remarque que l'identité passe avant tout par le style Americain-hip-hop où les marques Nike, Tacchini, Umbro(quelqu'un se rappelle encore les sweatshops ou ça n'existe plus mr. Collon?) sont impératives tout comme l'est le r'n'b commercial non-contestataire et les méga-productions hollywoodiennes etc. question d'être accepté. Néanmoins la petite ou grande soeur doit être voilée sinon grand drame...

De toute façon ce ne sera pas le voile qui va arrêter le racisme ou changer la situation sur le marché du travail pour les personnes d'origine maghrébine.

Tandis que l'union rêvé communisto-musulmanne elle a foiré ; RESIST a foiré, la révolution iranienne où au début les deux allaient de paire contre le Shah a foiré, les communistes en Afghanistan ont foiré, c'est tout simplement un mauvais cocktail...peut-être parce qu'il s'agit de deux religions distinctes...en tout cas faisant parti d'aucun des deux, je me les cire pas mal et je vous souhaite une bonne continuation