arch/ive/ief (2000 - 2005)

Joodse Defensie Liga plant vestiging in België
by Guido Sunday June 08, 2003 at 01:56 PM
pannekoekrobert@hotmail.com

"De omstreden rechts-extremistische Joodse Defensie Liga (Jewish Defense League, JDL) zal de komende maanden ook in België actief zijn. Dat kondigde de Europese verantwoordelijke van de JDL, Michaël Carlisle, vrijdag aan." Dit konden we lezen in de kranten van vrijdag.

Opvallend: "De omstreden rechts-extremistische Joodse Defensie Liga (Jewish Defense League, JDL)"

Ten tijde van de eerste burgerpatrouilles van de AEL kwamen er hier veel reacties op, in de gewone media en op deze site. Racistische uitpsraken bleven niet uit en vele Vlamingen voelden zich precies bedreigd.

Nu gaat de JDL een afdeling in België oprichten, een organisatie die wordt omschreven als rechts'extremistisch.

",,We hebben eigen opleiders en brengen onze leden een Israëlische defensieve gevechtssport bij'', aldus nog Carlisle. ,,In een wettelijk kader van zelfverdediging willen we het anti-semitisme en alles wat het bestaan van Israël in gevaar brengt, bestrijden''."


Ik vraag me af of Vlaanderen niet te klein zou zijn mocht Dyab Abou Jahjah aankondigen dat hij zijn leden een defensieve gevechtssport zou aanleren. Hoe lang zou het dan duren voor Verhofstadt in het parlement de arrestatie van Dyab zou vragen?

Jewish Defense League
http://www.jdl.org/


"President Clinton and Vice President Al Gore already have their own copies of the report, which is a guided tour of what Cooper calls "the lunatic fringe" of anti-Semitic, Christian Identity, white supremacist, pro-militia and other groups on the Web: organizations like Stormfront, the National Alliance, the Zundelsite, and the Covenant Vision Ministry. (The Black Panthers, Radio Islam, and Sinn Fein are included in the center's list of hate-mongering groups, but the Jewish Defense League's site - which earned a link on HateWatch for statements like "a million Arabs are not worth one Jewish fingernail" - is not.)"
http://www.wired.com/news/business/0,1367,9314,00.html

Voorbeeldje van hoe defensief de JDL is:


"Chair of Jewish Defense League Arrested in Failed Bomb Plot


December 12, 2001 – Irv Rubin, the brash chairman of the Jewish Defense League (JDL), was arrested for his part in a plot to bomb the office of an Arab American Congressman and a mosque in Culver City, California."
http://www.tolerance.org/news/article_hate.jsp?id=371


bewust!
by Tiene Monday June 09, 2003 at 06:28 PM

Ook hier -wederom- een bewuste 'verwarring' tussen joods, Israelisch en zionistisch (zonder dat laatste zo te noemen).
Anti-semitisme is verwerpelijk,
maar tegen de Israelische staat zijn, is nog iets helemaal anders!
Die staat is immers het product van het zionistisch (politiek-ideologisch) project, dat in wezen racistisch, kolonialistisch en imperialistisch is. (Verwerpelijk, dus!)

Het wordt tijd om dat onderscheid duidelijk te maken, keer op keer! Want zeer velen (ook in ons politiek establishment) hebben dit lang niet door! (en sommigen willen dat natuurlijk ook liever niet...).
Nochtans is het simpel, en zeer goed te beargumenteren, tenminste als je de werkelijke, politieke geschiedenis van het zionisme de laatste 150 jaar kent. (en daar is nog werk aan de winkel!)

Dit is alvast zeker:
Anti-semitisme, nee.
Anti-zionisme, JA!

(en laat ze nu maar komen ;-)

anti-zionisme is geen anti-semitisme
by Warschawski (posted by Tiene) Tuesday June 10, 2003 at 12:12 PM

Zo hoor je 't ook eens van een ander!

Antisémitisme

par Michel Warschawski


Le conflit israélo-palestinien se prête facilement à une interprétation
religieuse, ou pour le moins ethnique. Il se déroule dans un lieu qui a
été le berceau de grandes religions et que beaucoup appellent "Terre
Sainte"; le sionisme est souvent présenté comme le "retour" du peuple
juif dans la Terre Promise, et son argumentaire puise beaucoup dans le
domaine des droits historiques, quand ce n'est pas carrément dans la
promesse divine; Jérusalem est ville trois fois sainte, et la Palestine
historique est parsemée de sites de pélerinage.

L'omniprésence de la culture islamiste dans la conscience et la culture
nationales arabes est, elle aussi lourde d'une confessionalisation d'un
conflit souvent présenté comme la libération d'une terre d'Islam,
occupée par des infidèles.

A quoi on ne peut pas ne pas ajouter l'idée, sioniste elle aussi, de
créer un "état juif", et une stratégie permanente de judaïsation qui n'a
pas fait l'économie d'une guerre d'épuration ethnique en 1948.
Un des plus grand mérites de Yasser Arafat est d'avoir, dans un tel
contexte, fait tout ce qui est humainement possible pour maintenir le
conflit Israélo-Palestinien dans sa dimension politique et non religieuse
ou ethniqe: une lutte de libération nationale pour l'indépendence, un
combat anti-colonialiste pour un territoire et une souveraineté
nationale.

A l'inverse, un des crimes les plus graves de l'ancien premier ministre
israélien Ehoud Barak est d'avoir introduit le religieux dans les
négociations, en revendiquant, au sommet de Camp David II, une souveraineté
juive sur l'esplanade des mosquées de Jérusalem sur la base de
considérations historico-religieuses. Cette revendication démente a, sans aucun
doute, été l'une des causes principales de l'écroulement du processus
d'Oslo. L'histoire dira si elle n'a pas été aussi le détonateur d'une
guerre des religions dans l'ensemble du Moyen-Orient, et d'un conflit
islamo-juif à travers le monde entier.

Le conflit israelo-palestinien est un conflit politique entre un
mouvement colonial et un mouvement de libération nationale. Le sionisme est
une idéologie politique, et non religieuse, qui vise a résoudre la
question juive en Europe par l'immigration en Palestine, sa colonisation et
la création d'un etat juif.
C'est la définition qu'en ont toujours donnée ses instigateurs, de
Herzl à Ben Gourion, de Pinsker à Jabotinsky, pour qui les concepts de
colonisation (Hityashvuth) ou de colonies (Yishuv, Moshav) n'ont jamais été
péjoratifs. Jusqu'à la montée du Nazisme, l'immense majorité des Juifs
à travers le monde a rejeté le sionisme, considéré soit comme hérétique
(position de la grande majorité des rabbins et des Juifs religieux)
soit comme réactionnaire (position du mouvement ouvrier juif en Europe
orientale), soit encore comme anachronique (positions des Juifs émancipés
ou assimilés en Europe centrale et occidentale). En ce sens,
l'antisionisme a toujours été perçu comme une position politique parmis d'autres,
qui plus est, hégémonique dans le monde juif pendant près d'un demi
siècle.

Ce n'est que depuis une trentaine d'années qu'une vaste campagne
internationale tente, avec un succès indéniable, non pas de participer à la
controverse sur l'opportunité du sionisme, l'analyse de sa dynamique et
ses implications politiques et morales, mais de délégitimiser
l'antisionisme, en l'identifiant à l'antisémitisme.
Comme toute autre forme de racisme, l'antisémitisme (ou la judéophobie)
rejette l'autre dans son identité et son existence. Quoi qu'il fasse,
quoi qu'il pense, pour l'antisémite, le Juif est haïssable, jusqu'au
massacre, par le seul fait d'être Juif. L'antisionisme par contre, est une
critique politique d'une idéologie et d'un mouvement politiques; il ne
s'attaque pas à une communauté, mais remet en question une politique.
Comment alors identifier une idéologie politique, l'antisionisme avec
une idéologie raciste, l'antisémitisme?

Un groupe d'intellectuels sionistes européens vient de trouver la
solution, en faisant intervenir l'inconscient et un concept passe-partout
qu'ils nomment "le glissement sémantique". Quand on dénonce le sionisme,
voire quant on critique Israël, on a, parfois inconsciemment, comme
objectif non pas la politique d'un gouvernement (le gouvernement Sharon)
ou la nature coloniale d'un mouvement politique (le sionisme) ou encore
le racisme institutionel d'un état (Israël), mais les Juifs. Par
glissement sémantique, quand on dit: "les bombardement de populations civiles
sont des crimes de guerre" ou "la colonisation est une violation
flagrante de la Quatrième Convention de Genève", on dit en fait "le peuple
juif est responsible de la mort du Christ" et "mort aux Juifs !".

Evidement, on ne peut rien répondre à un tel argument, car toute
réponse sera, inconsciement peut-être, une apologie de l'antisémitisme.
L'argument du glissement sémantique et l'utilisation de l'inconscient dans
la polémique politique met, par définition, fin à toute possibilité de
débat, quel que soit le sujet d'ailleurs. La dénonciation du
colonialisme est en fait un rejet de l'Anglais (ou du Français ou de l'Allemand,
selon le cas), de sa culture de son existence. L'anticommunisme non plus
n'existe pas, c'est un glissement sémantique de la haine des Slaves. Si
je dis "je n'aime pas le cambembert", je pense en fait "mort aux
Français!"; quand j'affirme apprécier la musique Yiddish, je dis, par
glissement sémantique, que je hais les Arabes.

L'antisémitisme existe, et semble, en Europe, relever la tête, après un
demi-siècle de non-dit faisant suite aux horreurs du judéocide nazi et
aux crimes de la collaboration. Dans une partie croissante des
communautés arabo-musulmanes en Europe, des généralisations racistes accusent,
sans distinction, les Juifs des crimes commis par l'Etat juif et son
armée. L'antisémitisme se trouve d'ailleurs souvent au sein même du camp
qui soutient inconditionnellement la politique israélienne, comme par
exemple uner partie de ces sectes protestantes intégristes qui, aux USA,
constituent le veritable lobbye pro-israélien.

Le racisme anti-arabe existe également, même si les média donnent moins
de visibilité aux exactions du Beitar et de Ligue de Défense Juive
contre des institutions musulmanes ou des organisations qui s'opposent à la
politique de colonisation israélienne, aux slogans racistes anti-arabes
qui couvrent certains quartiers de Paris ("Mort aux Arabes", "Pas
d'Arabes pas d'Attentats") et aux ratonnades organisées par des commandos
sionistes.

Les racismes anti-arabe et anti-juif doivent être condamnés et
combattus, sans concession, et l'on ne peut le faire avec efficacité que si
l'on mène les deux combats de front, faute de quoi, on ne fait que
renforcer l'idée, fortement répandue, que derrière la dénonciation d'une seule
forme de racisme on attaque en fait une communauté. Ceux qui dénoncent
les actes antisémites, réels ou fruits de "glissements sémantiques",
mais ne disent rien des exactions anti-arabes portent une part de
responsabilité dans la communautarisation des esprits et dans le renforcement
de l'antisémitisme, car ce n'est pas le racisme, quel qu'il soit et
d'où qu'il vienne, qu'ils combattent, mais uniquement le racisme de
l'autre.
Ce ne sont certainement pas eux, les Tarnero, Lanzman et autres
Taguieff, qui ont le droit de faire la leçon aux militants de la gauche
radicale et du mouvement contre la mondialisation marchande, qui depuis
toujours, ont été à la pointe de tous les combats anti-racistes, et n'en ont
jamais déserté aucun.

Mais allons plus loin. Une part importante de responsabilité du
phénomène de glissement d'une critique à la politique israélienne à des
attitudes antisémites, repose sur les épaules d'une partie des dirigeants,
souvent auto-proclamés, de communautés juives en Europe et en Amérique du
Nord. En effet, ce sont eux qui, souvent, identifient la communauté
juive toute entière à une politique - celle du soutien inconditionnel aux
dirigeants israéliens. Quand, comme ça a été le cas à Strasbourg, ils
appellent à manifester leur soutien à Sharon sur le parvis d'une
synagogue, comment s'étonner alors que la synagogue soit prise comme cible
dans les manifestations contre la politique israélienne?
Et que dire de ces dirigeants communautaires qui, en France,
"comprennent" la victoire de Le Pen et "espèrent que cela fera réfléchir la
communauté arabe locale"? Ne peut-on pas voir dans une telle attitude une
complaisance avec le porteur principale des idées racistes - donc
antisémites aussi - en France? Complaisance qui continue la collaboration de
certaines organisations d'extrême droite, comme le Beitar, avec des
groupes fascistes et antisémites comme Occident, dans les années
soixante-dix.
Il ne s'agit plus simplement de glissement sémantique mais bel et bien
de collusion.

La politique israélienne est largement critiquée à travers le monde, et
plus l'Etat Juif agira hors du droit, plus il sera considéré comme
hors-la-loi, et en paiera le prix. Il est totalement inacceptable et
irresponsable que les intellectuels juifs qui affichent une identification
absolue avec Israël ainsi que les dirigeants des communautés juives à
travers le monde entraînent ces dernières dans la course vers l'abîme où
mènent Ariel Sharon et son gouvernement.
Au contraire: s'ils étaient animés par un véritable sentiment de
responsabilité face à la communauté dont ils se revendiquent, ils feraient
leur possible pour se démarquer des actes barbares de l'état israélien,
et des conséquences dramatiques que ces actes vont tôt ou tard entraîner
pour l'existence même d'une existence nationale hébreue au Proche
Orient.

Ce faisant, ils feraient également preuve de responsabilité face à la
communauté juive d'Israël : au lieu de caresser le jusqu'auboutisme
israélien dans le sens du poil, de contribuer à l'aveuglement suicidaire
croissant de sa direction et de sa population et de hurler, comme Lanzman
"avec Israël toujours, et inconditionnellement", ne feraient-ils pas
mieux de servir de garde-fous et de mettre en garde Sharon et son
gouvernement contre les conséquences catastrophiques de leur politique?
Sont-ils à ce point aveugles pour ne pas voir que l'impunité dont jouit
Israel aux yeux de certains courants politiques et philosophiques, en Europe
et en Amérique du Nord, n'est que l'autre face de l'antisémitisme et de
son argumentaire sur la "spécifité juive".
Sont-ils à ce point stupides pour ne pas comprendre que pour beaucoup
de soit-disant amis d"Israël, la politique de
laissez-aller-laissez-faire vis à vis de l'Etat juif est l'expression d'un cynisme qui veut voir
les Juifs se jeter, droit dans le mur? Et qu'au contraire, ce sont ceux
qui critiquent, et parfois durement, Israël qui ont véritablement à
coeur la vie et la survie de sa population?

Ariel Sharon, ses ministres, ses généraux, ses juges et une partie de
ses soldats seront un jour traduits devant la Cour Pénale Internationale
pour crimes de guerre, voire pour crimes contre l'humanité. Pour que ce
ne soit pas la population israélienne toute entière qui soit mise au
ban des accusés, il y a, en Israël, des milliers d'hommes et de femmes,
de civils et de militaires, qui disent "non", qui résistent et se
mettent en dissidence.
Pour protéger les Juifs du monde d'une accusation de co-responsabilité,
pour couper court à la propagande antisémite qui en instrumentalisant
la souffrance des Palestiniens veut culpabiliser tout juif en tant que
tel, pour faire barrage au danger réel de communautarisation des enjeux
du conflit israélo-palestinien, il est impératif que s'entende, dans
les communautés juives, une voix puissante et ferme qui dise, comme
l'exprime le nom d'une organisation juive américaine agissant en ce sens:
"Pas en notre nom!".

C'est évidemment aussi le devoir des forces démocratiques et de gauche
à travers le monde que de dénoncer, sans concession aucune, les crimes
d'Israël, non seulement parce que la défense des opprimés et des
colonisés, où qu'ils soient, est une partie intégrale de leur programme et de
leur philosophie, mais aussi parce que seule une position claire et
cohérente avec les autres combats qu'ils mènent, peut leur permettre de
lutter contre la communautarisation et le racisme dans leurs propre pays.

Se laisser terroriser par le chantage à l'antisemitisme, se taire pour
ne pas prêter le flan à des accusations de "collusion avec
l'antisémitisme" voire d'"antisémitisme inconscient", ne peut, en dernière analyse,
que faire le jeu des antisémites véritables, ou pour le moins des
confusions identitaires et des réflexes communautaristes.
La vrai gauche, anti-raciste et anti-colonialiste, n'a pas à faire la
preuve de son engagement dans le combat contre la peste antisémite. Elle
sera d'autant plus efficace dans la poursuite de ce combat, que ses
positions sur les crimes de guerre d'Israël et sa politique de
colonisation seront claires et sans ambiguïté.

Michel Warschawski
mai 2003

anti-zionisme en zo
by simpeltjes Tuesday June 10, 2003 at 06:12 PM

Er is inderdaad een duidelijk verschil. Er zijn ook antizionistische joden.

De enige reden waarom die JDL hier de kop kan opsteken ligt helaas in de wijze waarop jonge migranten zich denken te moeten uiten. Wie roept 'Hamas, hamas alle joden aan het gas' maakt me dunkt geen onderscheid.

Wie 'Knack' van deze week leest en ziet hoe men zich in Frankrijk (als het regent in Parijs, druppelt het in Brussel)uit, als men zich herinnert wat er gebeurde met die joodse leraar in Brussel een paar maand terug kan moeilijk verbaasd zijn dat de JDL hier dankbaar gebruik van maakt.

JDL
by YG Wednesday June 18, 2003 at 02:33 PM

In Nederland is de Joodse Defensie Liga ook al enige tijd actief.