arch/ive/ief (2000 - 2005)

Argentine : Pepino a été libéré
by fab Friday May 30, 2003 at 01:12 AM
santelmo2@hotmail.com

Apres 49 jours de prison, le dirigeant piquetero de Mosconi, Pepino Fernandez a été remis en liberté apres que la justice ait levé la demande de caution de 10 000 pesos (20 000 francs).

La Cour d'appel de Salta a levé la caution de 10 000 pesos, imposée par le juge Medina. Pepino avait refusé ce "chantage pour un chômeur sans ressource". Medina l'a finalement libéré mais en lui exigeant l'engagement de ne pas se manifester dans des coupûres de routes ou en réunions publiques. Pepino a assuré au quotidien Pagina 12 qu'il "continuera a se battre" même s'il devait retourner en prison parce que "quelqu'un doit se sacrifier". Il fut arrêté alors qu'il sortait du Parlement national apres s'être réuni avec des députés nationaux au sujet du paiement d'une dette de l'Etat aupres des anciens travailleurs de la pétroliére YPF, accusé d'avoir coupé la route 34 début avril. Le juge Medina lui a également imposé la condition de se présenter tous les dix jours au tribunal. La levée de la caution a eu lieu apres que l'avocate Mara Puntano en a présenté la demande légale. Pepino s'est engagé par écrit devant le magistrat mais lui a expliqué qu'il "devait continuer les démarches dans le conflit avec YPF". "Ici, pour qu'ils fassent un hospital ou un pont, il faut couper les routes, mais ils nous persécutent y compris quand nous faisons nos travaux communautaires" a commenté le dirigeant de l' Union des Travailleurs au chômage (UTD) de Mosconi, peu d'heures apres sa sortie de prison. Il a affirmé qu'il y a 400 militants de cette organisation qui sont inculpés et que lui même a 52 procédures ouvertes a son encontre. "Ils me sortent tout le Code pénal, ils m'accusent de profération de menaces jusqu'a association illicite mais la bande ce sont eux qui dirigent tout depuis le parti justicialiste (péroniste) au détriment de Mosconi et de San Martin" a-t-'il ajouté. Son avocate, dans une lettre a toutes les organisations sociales, avait décrit l'UTD de Mosconi comme une municipalité parrallele qui construit des salles de classe, des salles de premiers soins, recycle le plastique, entre autres tâches. "Ils récoltent des coups, des inculpations pénales et de la prison mais ils maintiennent la rebellion de la dignité" affirmait-elle.

Auteur: anonymous ( fab )
vendredi 30 mai 2003