Etat d'urgence au Perou

Perou : affrontements dans tout le pays
par ((i)) • jeudi 29 mai 2003 a 02:12 PM

Aujourd'hui, les morts confirmes par les radio sont au nombre de trois. Au second jour d'etat d'urgence decrete par le gouvernement au niveau national, la violence et le chaos se sont propages dans plusieurs villes ou les affrontements entre les grevistes et les forces armees et policieres ont fait un mort, plusieurs blesses et detenus.
Dans la region de Puno, au moins un etudiant tue et plusieurs blesses par balles ont solde les affrontements.
La víctime fut identifiee comme Edy Johnny Quilca Cruz, de 22 ans.
Le fait s'est produit pres de la Universidad Nacional del Altiplano, dont le recteur a denonce des exces de la part des forces armees contre les manifestants, il y eu 44 blesses.
A Arequipa, les professeurs en greve ont tente de rentrer sur la Plaza de Armas de la Ville Blanche et ont ete immediatement repousse par des effectifs policiers a l'aide de gaz lacrymogenes et de vehicules anti emeutes.
Les grevistes ont annonce qu'ils realiseront un "cacerolazo" pour exiger des autorites gouvernementales qu'elles repondent a leurs demandes et suspendent l'etat d'urgence.
Autour de 40 tanks circulent dans la ville, tandis que pres de deux milles soldats sont disposes dans des zones strategiques. Un contingent de policiers a le controle de la Ville Blanche afin de garantir l'ordre public.
Les professeurs ont demande aux autorites regionales de les soutenir et on saura dans les prochaines heures si il y aura une greve generale.
De l'autre cote, extraofficialement on a informe de 7 personnes detenues.
Dans la region de Junín, dans la ville de Huancayo, 18 soldats de l'armee se trouvent se sont disposes dans les environs de du College Mariscal Castilla ou se sont concentres 8 000 professeurs en greve.
Tandis que des effectifs de la police Nationale de l'escadron d'urgence, munis de masques a gaz, prevoient d'expulser les maitres de l'enceinte sportive.
A Tacna les professeurs furent repousses par des effectifs policiers quand ils tenterent d'arriver dans le centre de la ville.
Les forces de l'ordre lancerent 15 bombes lacrymogenes, tandis que les commercants fermerent leurs magasins et que la circulation automobile fut interrompue.
Un fait similaire s'est produit dans la ville de Trujillo dans la region de La Libertad, ou les enseignants, malgre la repression, maintiennent la rebelliondonde los maestros, a pesar de la represión, mantienen l'actitude rebelle de se regrouper et de marcher dans les rues.
Les professeurs qui furent repousses avec des gaz lacrymogenes ont annonce qu'ils reviendront dans le centre de la ville. Pour cela les forces de l'ordre se trouvent en alerte face a une nouvelle mobilisation des grevistes. L'Armée ne reprime pas les professeurs en greve. Les militaires sont postes sur les routes ou la circulation est fluide. Les troubles entre manifestants et forces de l'ordre a Huancayo se solderent par 49 detenus et 17 blesses, dont un policier qui pourrait perdre la vue.
http://www.24horas.com.pe/noticia.php?id=20030529030

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