arch/ive/ief (2000 - 2005)

La guerre et l`exil en R.D. Congo
by Augustin Ngiedi Yunduka Monday May 26, 2003 at 11:07 AM

cet article parle de la situation actuelle au Congo

La guerre et l`exil en R.D. Congo

Les peuples congolais ont été dirigé pendant 32 ans de dictature par le feu président „Mobutu“. Mais durant cette époque, la population était dans une sorte de paix qui a favorisé à maintenir l`unité nationale. Depuis aujourd`hui deux ans sous la règne de „ Joseph Kabila“, la population connait la guerre et l´exil. Pourquoi? Parce que:
1. Joseph Kabila ne veut plus cooperer avec M. Paul Kagame, qui est le tombeur de Mobutu. Il a changé le camp pour demander la protection de Zimbabwe et celle de l`Angola sur le territoire congolais. Zimbabwe s`occupe de deux Kasai, des provinces qui sont riches en diamant et cuivre. En même temps, l´Angola se charge de Kinshasa, la capitale du Congo, et exploit le pétrole. M. Paul Kagame n`est pas content de voir les non-combattant profiter des richesses du Congo, c`est une raison, pourquoi le guerre continue à l`est du pays.
2. Les politiciens du Congo, tels que Jean Pierre Bemba ( M.L.C.), Arthur Z`Ahidi Ngoma (R.C.D. Goma), Etienne Tshisekedi (V.D.P.S.) etc. doutent beaucoup de „Kabila“ (entre autre, parce qu`ils connaissent pas sa biographie, etc.)
3. Les hommes politiques du Congo doutent aussi l`A.F.D.L., la partie politique de Kabila, car ce dernier est soutenu par les Ruandais, et a été une association entre autre de Burundi, Ouganda, Ruanda et l`Angola.
4. Le président Joseph Kabila ne parle que la langue Swahili et l`Anglais au lieu de Lingala et le Français, qui sont les langues les plus parlés au Congo, alors il peut pas communiquer avec les gens qu`il règne. Même la monnaie nationale, le Franc Congolais et le passeport national sont écris en Swahili.

Voilà les raisons qui sont à la base de tout ça. Les rébellions continuent à l`est du pays, il n`y a pas d`unité nationale et la population s`exile par le monde. Pour cette raison il y a beaucoup de morts. M. Kabila doit être jugé au tribunal pénal international. Je souhaite le retour à la normalisation, par lequel les peuples congolais voteront aux choix son président pour finir à la guerre.

Augustin Ngiedi Yunduka
Commissaire aux comptes de la C.D.C.A. (communauté démocratique congolaise en Allemagne)

Les salons "occidentaux" cherchent un nouveau pillage du Congo
by raf Monday May 26, 2003 at 02:55 PM
raf.custers@euronet.be

Monsieur, votre “raisonnement” fait des sauts très étranges. Ou bien vous avez la mémoire extrêmement courte voire selective, ou bien vous êtes de mauvaise foi. J’ose dire que plutôt la dernière supposition s’applique sur votre “texte”: c’est à dire vous trompez vos lecteurs. On doit se demander dans quel but.

Tout d’abord: Jseph Kabila, l’actuel président du République Démocratique du Congo “ne parle que le Swahili et l’Anglais”. Ceci est un mensonge grossier, répandu immédiatement après l’assassinat de Mzee Laurent-Désiré Kabila en janvier 2001 et largement repris par les médias occidentaux à cet époque.

J’ai rencontré Joseph Kabila en personne, 3 semaines avant l’assassinat, lorsqu’il était encore chef de l’armée terrestre congolaise et je vous dis qu’il s’exprime parfaitement bien en Français. En plus, quoique discret et on dirait même timide, il communique ouvertement avec les Congolais. On l'a vu par après.

Le fait qu’il a passé une bonne partie de sa jeunesse au Kivu - avec son père dans le maquis anti-Mobutiste - est un atout considérable, puisque cela lui permet aussi de communiquer avec les Kivutiens et une bonne partie des peuples voisins à l’Est.

Joseph Kabila a dû continuer le travail de son père qui lui a chassé un des pires voleurs et pilleurs que le Tiers Monde n’a jamais connu. Vous savez très bien que je parle là de Mobutu Sese Seko, qui a privé le peuple congolais de millards de dollars en richesses et qui a tenu ce peuple en otage moyennant une répression féroce pendant - cela vous le vous souvenez quand-même bien - 32 ans, donc de son coup d’état ouvert de 1965 jusqu’à la libération en mai 1997.
Je vous rappelle que Mobutu avait déjà entrepris un coup d’état silencieux immédiatement après la déclaration d’indépendance politique de juin 1960.

Ce n’est pas Paul Kagame, président du Rwanda, qui a libéré le Congo, c’est bel et bien Mzee Kabila. Il a fait la longue marche depuis le Kivu à partir de septembre-octobre 1996 pour arriver triomphalement à Kinshasa en mai 1997.
Mzee Kabila, au début le porte-parole de cette étrange alliance de circonstance qu’était l’AFDL, est rapidement devenu le vrai leader du mouvement de libération.

Mais il a du accepter que certains de ces alliés prennent les plus hauts responsabilités dans le nouvel état congolais, et notamment de l’armée. Ces alliés infidèles étaient ou bien des hommes de confiance de Kagame, ou bien des kivutiens eux-aussi en relation directe avec Kagame.

Losrque Mzee Kabila les a demandé urgemment de rentrer chez eux, au Rwanda et en Uganda, à la fin du mois de juillet 1998, Kagame et son homologue ugandais Museveni, ont lancé une offensive militaire contre le gouvernement de Mzee Kabila.

Cette offensive était soutenu au moins logistiquement par l’armée (la marine) et les services de renseignements des Etats-Unis.

En aôut 1998 déjà, Mzee Kabila a demandé à la SADC (l’organisation des pays de l’Afrique australe) que des pays-membres envoyent des troupes pour soutenir son gouvernement, comme le prévoit la charte de base de la SADC.

L’Angola, le Zimbabwe et la Namibie ont répondu favorablement à cette demande et ont tenu, ensemble avec l’armée congolaise, faible puisque tout nouvelle, contre les agresseurs.

Les agresseurs ont néanmoins réussi à occuper une bonne partie du Congo, jusqu’à ce que le pays soit divisé par une ligne de front. Dans les territoires occupés, la population a été victime d’une terreur sévère, exercé par les armées rwandaises, ugandaises et burundaises et par leurs collaborateurs du RCD et du MLC.
Cette terreur a fait quelques 4 millions de morts.

La guerre actuelle en Ituri a été préparée essentiellement par les troupes d'occupations ougandaises qui ont incité les ethnies locales les unes contre les autres. Cette guerre atroce n'a rien à voir avec une guerre tribale: elle est la conséquence des ingérences étrangères (et notamment de l'Ouganda et du Rwanda) au Congo.

Pourquoi alors vous versez vos larmes, non plus pour les congolais en zones occupées ou morts à l'issue de l'agression, mais pour ceux qui ont ccherché abri en Occident?

Pour répondre à cette question, il faut se demander où donc vous et les vôtres entrent dans cette histoire?

Je ne vous connais pas et donc je ne peux pas suffisamment y répondre.
Mais je sais que l’occident, en juillet 1999, a lancé lui-aussi une offensive contre le Congo, cette fois-ci une offensive politico-diplomatique sous la forme du processus de Lusaka.
Le but de ce processus a toujours été d’écarter les nationalistes congolais, dirigés par Mzee Kabila, du pouvoir et de redonner les richesses du Congo aux pilleurs par le biais des politiques, qu’ils soient mobutistes, oppositionnistes, société civilonistes ou simples remplisseurs de poches.
Votre raisonnement entre exactement dans le leur. Ils veulent chasser fils Kabila, comme ils ont voulu chasser le père, parce qu'ils veulent se remplir les poches.

Dans cette optique, je suis content que vous vous acharnez (par le mensonge, mais à cela on est habitué) contre l’actuel président Joseph Kabila et non pas contre les traîtres tels que Jean-Pierre Bemba et autres qui se sont tous, à un moment donné, salis les mains pour le compte de l’agression ou de l’occident (qui vont de pair).

Votre attaque contre Joseph Kabila montre qu’il n’est toujours pas accepté par les salons d’exilés en Occident. C’est justement ces salons-là qui veulent de nouveau se jeter sur le peuple congolais pour lui arracher définitivement son coeur, son âme et ses richesses.