arch/ive/ief (2000 - 2005)

L'hebdomadaire Solidair du 21 mai: "le patron des chemins de fer monsieur Vinck a dit que 7.000 à 12.000 emplois serons perdus si le gouvernement n'apporte pas plus d'argent." Dans Knack du 21 mai, Rik Van Cauwelaert écrit que le PS veut que les "libéraux ne touchent pas à la SNCB". Egalement dans Knack, l'article 'Les unions se préparent déjà', stipule que "Karel Vinck (ex-Eternit, ex-Bekaert, ex-Union Minière) attend le nouveau gouvernement pour négocier son projet d¹entreprise". "Vinck à un problème d'effectifs. La productivité doit augmenter et donc 2.000 personnes doivent partir vers la fin de l'année."

En fait, la vérité est que - comme nous venons de l'apprendre de source bien informée - tout a déjà été décidé - avant les élections ! - et que la SNCB fera disparaître 6.000 des 40.000 emplois. La direction de la SNCB projette d'annoncer cette décision au milieu du mois de juin. Un petit mois seulement après les récentes promesses électorales.

Lundi soir (19/5), dans le programme 'Terzake' (VRT/Canvas), des images consacrées au show des élections de la veille montraient un Karel Vinck, manifestement très copain-copain avec les gros bonnets 'socialistes' Stevaert et Vandelanotte. A chacun de ces deux hommes Vinck a dit que "ce sera désormais beaucoup plus facile". Qu¹est-ce qui sera beaucoup plus facile ?

Décidément, le cynisme des hautes sphères gouvernementales ne connait pas de limites. La semaine dernière premier Verhofstadt déclarait dans le studio du journal de la VRT que le nouveau gouvernement créerait 160.000 nouveaux emplois. Et Steve Stevaert promettait encore et encore de faire "ce qui est bon pour les gens". Et "le meilleur est à venir". De fait.

DIOGENE(S) 55