arch/ive/ief (2000 - 2005)

Ce mercredi 14 mai, 9 militants ont du se rendre devant la 8e chambre du tribunal correctionnel de Liège. Il leur est reproché des « actes de rébellion » lors de la manifestation du 4 octobre 98 devant le centre fermé de Vottem (quinze jours après l’assassinat de Sémira Adamu). Dès 8h du matin, près de 150 sympathisants sont venus apporter leur soutien et un grand nombre d’entre-eux est resté pendant l’audience. La foule était en nombre dans la salle.

Il est reproché aux manifestants d’avoir jeter des projectiles dont des pierres sur les forces de l’ordre qui protégeaient les alentours du site du centre fermé. Des photos et des vidéos des forces de police semblent être le principal argument des plaignants. De source proche des inculpés, les vidéos en question n’apportent aucun élément qui puisse prouver l’implication des personnes concernées dans les jets de pierre qui ont animé la manifestation.

Ce procès est encore une tentative de criminaliser des actes politiques en les faisant passer pour des actes punissable par le droit civil. Malgré la faiblesse de l’accusation, fort est de constater que les autorités administratives et judiciaires aiment à perdre leur temps sur des broutilles –fussent-elles infondées. En effet, aucun blessé n’est à déplorer et les inculpés risquent des peines de plusieurs années de prison si ils sont reconnus coupables.

A l’heure qu’il est la séance se poursuit (plus d’informations dans quelques heures)