arch/ive/ief (2000 - 2005)

Entretiens avec Daniel Liebmann (POS) et Stefaan Salien (MAS), candidats sur la liste RDS-
by RDS-PC Thursday May 08, 2003 at 02:09 PM
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Entretiens avec Daniel Liebmann (POS) et Stefaan Salien (MAS), candidats sur la liste RDS-PC (liste n°23)

Des candidats du Parti Ouvrier Socialiste (POS) se retrouvent sur la liste RDS-PC. Une telle collaboration avait déjà eu lieu avec l’expérience « Gauches Unies ». Cette fois cependant, c’est au niveau local que se construit la fabrication de convergences. Les communistes bruxellois s’en réjouissent et comptent bien que nos discussions continuent. Présent sur la liste en tant que premier suppléant, Daniel Liebmann est aussi actif dans les mouvements contre le racisme et la « forteresse Europe » au travers notamment d’un engagement quotidien dans le mouvement pour la régularisation de tous les sans-papiers.


D.J. : Daniel, pour commencer, peux-tu nous rappeler la position du POS par rapport à l’initiative RDS-PC ?

Daniel : Pour ce qui est strictement électoral, on ne pense pas que ces élections législatives constituent un enjeu immédiat pour la gauche radicale dans la mesure où son echos dans la population est limité. Ca fait longtemps que le POS s’est positionné pour une recomposition de la gauche à gauche des verts et de la sociale démocratie. Mais cela doit partir d’un mouvement réel dans la société que les petites organisations de gauche doivent soutenir. Cette alliance notamment avec le PC marque la fin de pas mal d’années de sectarisme. Mais on ne sera pas le seul moteur de la recomposition. Un des moteurs principaux devrait se trouver dans le mouvement altermondialiste où des voix pourraient, par exemple, se faire entendre vers un débouché politique de toutes ces luttes. Des organisations comme les nôtres ont un rôle à y jouer. Il est possible que dans les années qui viennent, à l’échelon européen, ce type de groupement puisse être porteur. Je crois à un appel en ce sens dans pas mal de pays d’Europe, notamment en Italie. On en reste loin en Belgique en raison notamment de blocages. Le PTB a ce rôle déterminant de bloquer ce type d’initiative, avec son sectarisme et son effet-repoussoir et cetta capacité paradoxale à entraîner du monde.


D.J : A t’entendre, ce qu’on fait ne sert à rien ?

Daniel : Non, ce n’est pas cela. Ce qu’on fait constitue une étape importante. Il s’agit de rendre possible ensemble l’émergence d’un certain nombre de voix convergentes. C’est nécessaire dans la perspective du mouvement politique à venir. Il s’agit de se rendre disponible pour cela. C’est cette articulation qu’il faut voir.


D.J : Dans nos discussions qui ont lieu depuis quelques temps, il y a le souci de l’après élection. Comment tu vois l’après ?

Le plus rapidement possible il faut créer les situations où l’on peut se réunir, avec des individus et des groupes qui n’ait rien à voir avec nos organisations et voient la nécessité d’un regroupement de la gauche radicale. Notre regroupement constitue un plus attirant d’autres, leur permettant de se l’approprier. Il faut combler le fossé qu’il y a entre un certain nombre de mobilisations contre le néolibéralisme, des résistances sociales et les diverses perpsectives de changement et les intervenants disons plus politiques même s’il s’agit d’interventions politiques oppositionnelles. Il n’y a plus de réels députés d’opposition de gauche. Il faut rassembler les gens pas d’accord avec le consensus libéral au pouvoir et que ces désaccords soient aussi exigeants par rapport aux pratiques politiques. Il ne sert à rien de se contenter de déclarations de type idéologique ncomme Ecolo et le PS savent le faire, sans rapport avec ce qu’ils votent au quotidien ou font au quotidien, dans leurs pratiques de partis, par exemple. Il y a un espace pour cela et il y a eu des expériences comme Gauches Unies, malgré les échecs de Gauches Unies, notamment en terme de luttes d’appareils.

D.J. : Bien. La liste électorale est une platte-forme et les diverses organisations ou individus qui la composent ont leurs thèmes de campagnes de prédilection. Les thèmes de campagne du POS et les tiens, ce sera quoi ?

Notre premier thème de campagne et il est commun à tout le monde sur la liste, ce sera la guerre. Cela rassemble tout le monde. Il y a un état de guerre au niveau mondial qui ne se réduit pas à l’Irak, état amplifié depuis ce fameux 11 septembre. L’attaque impérialiste contre l’Irak en est une manifestation massive. Et ce n’est pas près de s’arrêter, pas plus d’ailleurs que la résistance à cela à travers le monde. Il n’y a jamais eu une opposition aussi massive et rapide à la guerre. C’est plus rapide que contre la guerre du Viet Nam. Ca a eu de l’influence sur la guerre elle-même si on analyse un peu. Ca a retardé l’intervention et obligé les gouvernements notamment belges à une série de gymnastiques politiques.

D’accord, c’est maigre, la guerre a lieu mais il y a un acteur nouveau sur la scène internationale avec lequel l’impérialisme est obligé de compter. Le gouvernement belge a dû tenir des propos anti-guerre : ça ne la pas empêcher de laisser passer le matériel militaire, notamment par le port d’Anvers, à Ostende, etc. Le gouvernement participe donc à cette guerre tout en criant le contraire. C’est symptomatique du comportement général de ce gouvernement sur toute une série de dossiers. Sur le dossier des expulsions par exemple, que je connais bien, c’est un peu la même chose. Dans la communication, le gouvernement a été assez ouvert. On a moins entendu les aboiements racistes d’un Tobback. On a alors assisté à un discours rassurant montrant qu’on allait, en Belgique éviter deux extrêmes : pour résumer, le Vlaams Block et l’ouverture des frontières. Dans la pratique, il y a eu plus d’expulsions, pluis d’abitraire, et plus de refus du statu de réfugié mais avec une impression de progrès. Le rôle de ceux qui veulent résister à cette politique est de dénoncer le fond politique de l’affaire et la démission de la gauche au pouvoir par rapport à ces questions. Une démission successive.

D’abord, se laisser avoir par le discours sécuritaire puis en tirer les conséquences et les boire jusqu’à la lie. Il s’agit notamment de la politique sécuritaire dans les quartiers, de la politique du danger de l’étranger qui passe des frontières, bref une politique dans laquelle tout passe vis-à-vis des étrangers par la police et qui accepte l’immixion de la police dans les affaires sociales. Il faut combattre la politique sécuritaire à sa racine, c’est-à-dire au niveau du racisme d’Etat.

On peut parler de la focalisation sur l’ « agressivité des jeunes » quand ils crachent dans la rue. C’est évidemment très grave pour la sécurité du Royaume, ça…

D.J. : Au cours des discussions de préparation de la liste, on a parlé de la différence entre la dénonciation du racisme des gens « méchants », des « racistes » qui votent Vlaamse Blok, une dénonciation que font tous les partis dits démocratiques et l’analyse du racisme d’Etat qui est sans doute le vrai moteur du racisme. C’est ça dont tu parles ?

Daniel : C’est un peu ça. Disons que ça se passe dans cet ordre là : un racisme d’Etat qui s’instaure et qui se renforce et qui crée finalement une place pour la surenchère : il n’y a pas assez d’expulsions, pas assez de police, trop d’arabes ont du travail, pas assez de répression, etc. Mais toutes ces questions sur l’immigration ont une histoire. A la fin des années 1970 et au début des années 1980, à une époque où personne ne prenait la menace Le Pen ou Vlaams Blok au sérieux, et ça n’a pas changé sous Mitterrand, il y a eu des accords semi-secrets au plan européen, pour l’imiter l’immigration dans les pays d’Europe. Ce n’est qu’après coup, qu’ils ont dit que limiter l’immigration était une façon de lutter contre l’extrême-droite. C’est bien l’inverse qui s’est fait : on peut parler de vlaamsblocisation des esprits ce qui leur permet de se renforcer sans agir : les autres leur font des cadeaux. Le rôle des Verts à cet égard est catastrophique. Bien qu’il n’ait jamais adhéré au discours raciste et sécuritaire, leur rôle est d’en masquer les aspects les plus brutaux sans apporter le moindre changement de fond avec cette idée quon pouvait rendre cette politique « plus humaine ». Chaque fois que l’on dit qu’on veut « humaniser », en fait, on s’écarte de l’humanité. Les prisons sont dites « humanisées », les expulsions aussi. C’est Durant qui a dit qu’elle avait « humaniser les conditions d’expulsion ».

Il faut continuer ce combat, au moins pour que cette politique sécuritaire reste un problème. On en est là !


D.J. : Dans ce cadre, tu peux rappeler, une fois encore, en quoi la régularisation est nécessaire, en quoi ce n’est pas seulement un problème de morale ?

Daniel : Pour la Gauche, c’est l’unité de la classe ouvrière qui reste l’enjeu. Il y a dans ce pays des gens de plus en plus dépendant de statuts précaires divers et variés. Dans cet ensemble, il y a les gens sans titre de séjours. Le détricotage de la sécu, des droits sociaux, passe notamment par la création de couches de sans-droits et la création de filière clandestine à l’intérieur du capitalisme, à côté des filières « légales ».

C’est pratique pour échapper au contrôle démocratique et notamment syndical. On affecte l’ensemble des travailleurs en faisant cela. Ca a finalement toujours été le cas mais la spécificité de l’époque actuelle est cette mondialisation où l’njeu migratoire est devenu enjeu politique central chez les pays riches. Alors il y a eu cet arguement de la forteresse Europe, de la préservation d’un statut « juste » mais seulement pour nous. Mais c’est quoi un système « juste pour nous » ? A part promouvoir à nouveau le chauvinisme, la préférence nationale, etc. Donc voilà encore un aspect du racisme d’Etat. Alors après, s’étonner du Vlaams Blok…

Entretien réalisé par David Jamar pour la revue Mouvements (mai 2003) du PC-Bruxelles


Entretien avec Stefaan Salien
Candidat du Mouvement pour une Alternative Socialiste (avant-dernier sur la liste RDS-PC)

Stefaan Salien, néerlandophone, a travaillé à la Poste jusqu’il y a trois ans. Il a alors repris des études en langues germaniques à la VUB. A ces occasions, il a participé aux mouvements sociaux pour la défense des services publics et, avec les étudiants, contre la guerre.

I.D. : Stefaan, peux-tu nous expliquer les raisons pour lesquelles le MAS se retrouve sur les listes RDS-PC?

Steffan : D’abord, tu me dis que c’est un entretien « journalistique ». C’est une bonne façon d’entamer la discussion. Je ne vais pas faire un long procès de la presse mais dans le cadre de la criminalisation des mouvements sociaux en Flandre, la VRT joue un rôle néfaste. Par exemple, juste après le sommet de Göteborg et les « débordements » qu’il y avait eu (provoqués en majorité par des policiers en civil), on nous a contacté, en nous demandant de passer masqués à la VRT, de dire qu’on jetait des pavés, etc. C’était juste après l’incendie d’un MacDo par l’ALF. On a essayé de nous faire passer pour des jeunes radicalisés sans idées politiques, sans programme. Quand le mouvement anti-globalisation est devenu massif, il y a en effet eu deux stratégies gouvernementales complémentaires. D’abord, la récupération à grands jeux de mots et d’intentions et ensuite la criminalisation de « radicaux ». C’est une tactique que l’on voit se concrétiser à un niveau international. C’est toujours le cas avec les mouvements qu’ils ne contrôlent plus.

Pour ce qui concerne la liste électorale RDS-PC, on avait déjà eu l’expérience avec Militant il y a quatre ans. Notre résultat était satisfaisant vu les ressources financières que l’on a. Ce qui est intéressant, c’est de regrouper à Gauche en contactant de nouvelles couches : les jeunes, mais aussi les travailleurs et les militants syndicaux qui ne sont plus représentés ni au PS, ni dans les syndicats. Il faut poursuivre dans la voie de la construction de cette alternative de gauche. En plus, en quatre ans, beaucoup de choses ont bougé, avec le mouvement antiguerre, contre les privatisations.

Il y a aussi cette nouvelle donne : l’échec cuisant des ecolos au gouvernement, une illusion qui part en fumée.

Il y a plein de thèmes qui touchent les gens, la grande majorité des jeunes, des travailleurs. Je pense aux transports en commun, par exemple. Quand je vois Agalev faire campagne à la VUB pour le bus de nuit, une fois par semaine, qui coûte trois euros et qui fait deBrouckère-Delta, c’est ridicule. Ce n’est pas un début de quoi que ce soit, c’est de la cosmétique. Pour les transports, on ne s’en sortira pas sans un programme socialiste, avec un investissement massif dans le personnel et le matériel. Ca se fait sur la base des militants actifs de la STIB mais tout se bloque, il faut bien le dire, à cause du sommet syndical et des représentants politiques au CA.

Il y a aussi la question du logement. Les propositions que l’on voit arriver sont du saupoudrage, comme les AIS par exemple (NDLR : les agences immobilières sociales, à peine 400 logements à Bruxelles, sont des contrats « sociaux » entre propriétaires privés et locataire qui doivent s’engager à « être responsables », visites régulières des assistants sociaux à l’appui).
De manière générale aussi, on est pour ce type de regroupement et à long terme pour un nouveau parti des travailleurs, un parti de gauche où en tant que MAS, on veut jouer un rôle qui dépendra de la forme d’organisation, une organisation où l’on discute avec les gens qui veulent se battre. Mais pas sur n’importe quelle base. Avec le PTB, par exemple, il y a blocage puisqu’ils pratiquent des méthodes de plus en plus offensives, récupératrices. Même si on le voulait en théorie, on ne pourrait pas le faire à cause de ces pratiques.

L’ensemble des mouvements qu’on voit pour le moment sont sans doute le prélude à des mouvements plus massifs encore. C’est urgent à reconstruire. Quand je vois qu’Agalev dit qu’avec 10% des voix, ils font 15 % de leur programme, je me demande de quel programme il s’agit. En plus, ils étaient pas le seul parti qui se proclame de gauche. Entre temps, on construit notre organisation en Flandre (LSP), en Wallonie (MAS), une organisation apte à organiser des mouvements, des grèves qui serviront à d’autres luttes, etc.

I.D. : Tu es candidat néerlandophone. Y a-t-il des enjeux spécifiques à la présentation de listes bilingues ?

Stefaan : A Bruxelles, on est une ville plurilingue avec deux langues officielles. C’est ridicule de présenter des listes unilingues. Ici, on fait une liste bilingue, il y a un enjeu : c’est important à Bruxelles de représenter francophones et néerlandophones. Il y a une surenchère des partis, disons embourgeoisés, sur la thématique linguistique. Ca nuit aux intérêts des jeunes et des travailleurs. Par exemple, les partis flamands veulent imposer la deuxième langue mais pas pour proposer aux gens d’apprendre cette langue mais comme condition d’embauche, comme sanction.

C’est le système d’enseignement des langues qu’il faut appuyer. Par exemple, j’enseigne le néerlandais à des réfugoiés. Je te jure qu’ils sont motivés et j’entends un ministre libéral dire que ces gens n’en veulent pas. C’est dégueulasse. C’est des moyens qu’il faut : on fait ça dans des conditions de bénévolat, sans matériel. A mon boulot, aussi, j’ai tenté d’organiser des cours de langue, quand j’étais à la Poste. Sur le lieu de travail, c’est important, d’abord pour se comprendre dans les enjeux syndicaux mais aussi pour lutter contre le Vlaams Blok qui recrute aussi sur cette peur de disparition du Flamand. Encore une fois, on ne semble pas suivi par la direction syndicale qui laisser les services publics se scinder.

A Bruxelles, il y a dix mille postiers. Quand on fait grève, on peut paralyser tout le pays. Pour cela, il faut de l’unité mais on commence à voir des tracts néerlandophones et francophones différents, venant des organisations syndicales.

Au niveau des transports, le SP.a Steve Stevaert, en charge des transports, veut une autonomie de la Flandre pour la SNCB par exemple. A part des accidents mortels comme on en a connu, ça donne des transports à deux vitesses où on cherche des partenaires privés en Flandre, pour les secteurs économiquement plus dynamiques et on laisse des zones entières à l'abandon.

I.D. : Tu as connu les luttes syndicales à La Poste. Tu peux nous en parler ?

C’étaient des luttes défensives contre les conséquences de la préparation de la privatisation de La Poste. Notamment la suppression de postes. On s’est battu juste pour pouvoir continuer le travail, la distribution du courrier. Ce qui est très nocif, c’est qu’il y a des engagements de travailleurs non statutaires qui n’ont ni le même salaire ni les mêmes garanties que les « statutaires ». C’est plus facile de les intimider. C’est ça la préparation concrète de la privatisation. Les suppressions d’emploi sont chroniques. Un facteur doit alors ajouter des parcours à sa tournée. C’est possible quelques jours, après le stress devient grand. Ca a provoqué des grèves spontanées, non suivies par les directions syndicales qui ne voulaient pas d’un mouvement national au niveau de la Poste et je ne parle même pas d’un mouvement de grève générale. Au niveau des mots, bien sûr, tu trouveras des défenseurs des services publics mais dans la pratique…Et je reviens sur la communautarisation : les syndicats affilient de plus en plus sur base du lieu de résidence et non du lieu de travail. A Bruxelles, ça a un impact nocif. Quant aux intérimaires, aux jeunes, aux statuts précaires, les directions syndicales s’en tapent.

I.D. : Et l’après-élection, tu vois ça comment, au niveau RDS-PC ?

On va d’abord faire la campagne. On a regretté le manque de suivi après les élections précédentes. On dit aussi qu’il faut être réaliste à propos du résultat : on fera pas
6/7 %. Mais ça a l’air bien parti pour continuer les discussions, nos tables-rondes et rencontres autour de divers thèmes. La nouvelle formation à venir ne sera pas le PC, il faut continuer le travail d’élargissement. C’est un travail de longue haleine qui ne s’improvise pas, qu’on réalise dans les luttes syndicales, avec les jeunes, etc. On ne fera pas cette formation seulement avec l’extrême-gauche classique mais sur une base large, anti-capitaliste, avec l’ensemble des forces critiques par rapport au gouvernement.

Entretien rélaisé par Isaac D.

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La liste RDS-PC (liste 23) vous invite le Vendredi 9 mai 19h30 A l’Espace Marx (4, rue Rouppe 1000 Bxl) à son Meeting électoral
- Repas prévu en soutien financier
- En présence de

David Jamar (PC)
Daniel Liebmann (POS)
Stefaan Salien (MAS)
Paul-Emile Dupret (indépendant)

tribune electoraliste?
by louise michel Thursday May 08, 2003 at 04:59 PM

vive les "jeunes radicaux sans idéaux politiques"
abstention et autonomie

La convergence : l'anti-PTB ???
by **** la bénédictine [ nota de red kitten: mer Thursday May 08, 2003 at 05:17 PM
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Quelle interview.... Un chic dans le genre. Dès le premier point, on est fixé. Si ces gens-là se retrouvent, c'est à cause du PTB...
On en tirera la une bientôt.

@+

Multiplier les listes... Pour l'unité...
by Comme toujours Thursday May 08, 2003 at 11:42 PM

On ne le repetera jamais assez, les méchants sont au PTB...
Les diviseurs sont au PTB... Les récupérateurs sont au PTB...
Mais alors que l'on m'explique pourquoi le PTB a RETIRE ses listes à BXL-Hall-Vilvoord pour appuyer une liste de syndicalistes de combat, d'activistes, d'altermondialistes, de membres de collectifs, contre la guerre, pour la médecine gratuite, etc. la liste MARIA !
Alors que l'on m'explique cette contradiction ! Que l'on m'explique aussi comment les sectaires du PTB peuvent faire un front comme RESIST ?
Ceux qui crient à la division aujourd'hui, sont ceux qui divisent, qui rejetent le PTB parce que c'est le PTB.
Que l'on juge les gens sur leurs actes !!
Le PTB, ce sont des dizaines de médecins qui pratiquent la médecine gratuite dans 14 maisons médicales de Médecine Pour Le Peuple. Ce sont plus d'une dizaine d'avocats présents sur tous les fronts, pour la défense du syndicalisme de combat (procès Clabecq,...), pour défendre les sans-papiers, les parents des enfants disparus, etc. Le PTB c'est une omni-présence dans la lutte contre la guerre en Irak, pour la Palestine (stopUSA). Ce sont des milliers de membres et de militants présents dans les usines, les entreprises, actifs contre les fermetures (Clabecq, Renault, Sabena, etc.), des travailleurs, des syndicalistes.
Le PTB ce n'est pas que des paroles tous les 4 ans, comme le PC, ce sont des actes quotidiens, sur tous les fronts, contre l'impérialisme, le racisme, le fascisme.
Ce sont des militants qui vivent de salaires d'ouvriers même en étanbt prof d'unifs, médecins ou avocats connus. Les militants et cadres du PTB ne roulent pas en Coupé Mercedes, mais ils vivent les problèmes de l'assassinat des services publics comme la majorité des "simples gens".
C'est ça le PTB, c'est pour ça qu'il faut voter PTB et les listes qu'il soutient; MARIA et RESIST !
Jugez le PTB sur ses actes, pas sur la désinformation et les mensonges des diviseurs professionnels de la gauche, aujourd'hui frustrés.
Un "programme", des "promesses", c'est très facile à faire et à ne pas tenir. Le PTB, lui agit tout les jours !