Street Party 1er Mai, Liège by cybermandai Wednesday April 30, 2003 at 03:33 PM |
STREET PARTY CE 1ER MAI, A LIEGE
Street party à 16H devant Hazinelle (près de la rue Saint-Gilles, près de la place Saint-Paul)
Programme:
Jeudi 1er mai
18:00 Ouverture
19:00 Bouffe par le Collectif Chiapas
(tous les jours à la même heure)
20:00 Ouverture de la Bibliothèque des savoirs, pensées et poésies mineurs
21:00 Concerts : Singe Blanc, Moonkyser, DJ GSO.7
Vendredi 2 mai
08:30 Départ pour le palais de justice «Procès de la Factöry»
14:00 Rencontre Intersquatts (appel pour une table ronde)
15:00 Atelier «22 V’la les flics» (informations juridiques face à la répression policière)
16:00 Atelier sur le Revenu social
20:00 Performance «Myzone farwest» de E. Zutic & G. Duvivier
21:00 Projection de films en plein air
22:00 Concert : Two Star Hotel. Soirée & Dj’s
Samedi 3 mai
14->17:00 Grand barbalogue pour «l’échange, la production et la coopération des savoirs»
17->19:00 Infos sur le procès du Collectif Contre les expulsions
20:00 Concerts : Mariachi de Droixhes, Françoise, Solides Gaillards (à confirmer). Soirée & Dj’s Kituesamere
Dimanche 4 mai
Toute la journée Pastis, Pétanque, Barbek et minifoot
13:00 Auberge espagnole avec les gens du quartier
14:00 Animation pour les enfants «figures dans le plat»
14:30 Présentation du projet «Ecolabus», véhicule fonctionnant au carburant biologique, par le Collectif sans ticket
15:00 Table de parole «dis donc, c’est quoi qu’on bouffe?»
16:00 Concert Saccadé
17:30 Evaluation générale
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> La bibliothèque autonome des savoirs, pensées et poésies mineurs
Peut-on penser une école autonome, fût-elle éphémère, sans une bibliothèque ? Comment alors constituer une bibliothèque autonome elle-aussi ?
Une idée : construire un fonds de livres à partir de nos propres livres, collectiviser en quelque sorte une partie de nos avoirs personnels en la matière ; attention : pas les livres qu’on nous a un jour obligés à lire et qui encombrent nos fonds de grenier. Non, il s’agit au contraire de se proposer de faire découvrir les livres auxquels on tient, ceux qui nous ont marqués, ceux qui ont constitué pour chacun de nous un apport réel, esthétique, intellectuel, émotionnel ; mettre en circulation donc les savoirs, les pensées, les poésies (au sens large) qui nous ont fait grandir…
Un dispositif : si je veux emprunter un livre de la bibliothèque autonome, la seule condition consiste à amener un livre au moins (plus si je le souhaite) qui enrichira le fonds de livres disponibles ; l’idéal serait que chacun joigne une petite fiche de présentation du livre qu’il met en prêt, avec ses coordonnées et avec (ce serait le top !) un petit commentaire perso (pourquoi j’ai aimé ce bouquin ou ce que j’ai aimé dedans, ce qu’il m’a apporté…).
Un objectif : en arriver à ce que la bibliothèque soit auto-gérée par les usagers : j’emprunte un bouquin, je le note dans un registre, avec mes coordonnées et la date où je pense le ramener. Simple.
Une perspective : aller avec ce projet au delà de l’éphémère : l’idée serait que, à partir d’une expérimentation de quatre jours dans le centre social, ce projet continue à vivre dans le long terme ; profiter donc du moment du centre social pour penser cette mise place : quel dispositif imaginer, qui soit souple, adapté, extensible, avec un minimum de frais, de centralité, d’infrastructure et d’exigences gestionnaires ; si l’idée t’intéresse vient copyner, copylefter à l’école des mandaï/e/s…
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> Procès de La Factöry
Depuis décembre 2002, un collectif de squatteurs occupe une ancienne usine au 476 de la rue St-Léonard. La SPI (société publique de gestion industrielle) a décidé d'obtenir leur expulsion par voie judiciaire. De plus, une proposition de loi anti-squatt a été déposée récemment, à l'image des lois Sarkozy en France. La Factöry veut non seulement survivre, mais aussi dénoncer cette proposition. Rassemblement à 09:00 devant la Justice de Paix, 89, rue St-Gilles à Liège. Un petit déjeuner vous y attend. Infos aux 0498 358 160 / 0494 736 118.
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> Myzone farwest
Myzone farwest parle de déracinement et d'enracinement, en suivant le schéma extrême-oriental des nécessaires dépouillement, mise en pièces ou destruction pour arriver quelque part.
MYZONE FARWEST / we/ root food/ sahara lumbers/ I'm leaving now/ home/ to the bone/ rock/ it's easy/ rolls
Le langage de Gilles Duvivier et Estela Zutic est, peut-être à la manière orientale, un langage qui contourne, et multiplie les points de vue, bien plus qu’il n’imposerait, comme le ferait un manifeste. Il offre au spectateur l’espace et le temps pour laisser émerger ses émotions et construire sa pensée.
nous travaillons en couple; notre langage est fait de gestes, d'objets, de mots, de mouvements, de lumières, de chansons etc qui, sans hiérarchie entre eux, offrent au spectateur un espace où peuvent émerger et se développer émotions et pensées (politiques).
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> Grand barbalogue pour l'échange, la production et la coopération des savoirs
Au pays des Barbapapas (résumé des épisodes précédents)
« Barbapapa est une goutte d’ectoplasme rose qui a la capacité de mouler la forme de son corps au désir de son cœur »… A Barbaland, le pays des plaines de jeux, le formidable don de transformation se joint aux forces du désir et de l’imagination… la ruse et l’ingéniosité créent l’outil, l’objet, ou simplement la forme nécessaire… la plasticité des corps et des idées, vibre des problèmes aux solutions, et retourne les solutions en problèmes… SURVIENT GIjoe, petit chef roulant des mécaniques au Vietnam, les Barbapapas l’envoient au tapis… disparu, GIjoe, MAIS voici à son tour SuceuseBarbie, agence et intérim « nous donnons un avenir à votre créativité », Barbapapa Concept, c’est tout trouvé, c’est développé… pour l’amour de SuceuseBarbie. Mais à peine les barbapapas ont le dos tourné, elle se marie avec GIjoe , font des petits aux noms infâmes : BARBAPAPA COPYRIGHT, BARBAPAPA MARQUES DEPOSEES, BARBAPAPA DROITS DE PROPRIETE INTELLECTUELLE…Ils déclarent à tout le pays : « Nous sommes autorisés par les créateurs, propriétaires du copyright et de la marque BARBAPAPA pour tous les livres, films, musiques, idées, solutions, inventions, techniques, savoirs divers, connaissances en tous genre, expérimentations existentielles et autres parties du projet BARBAPAPA à demander aux personnes se servant du Net de bien vouloir n’utiliser aucun matériel BARBAPAPA sans licence. Si vous utilisez le matériel BARBAPAPA sans autorisation vous vous exposez à des poursuites judiciaires ; vous perturbez l’accès payant seul légal aux services et réalisations BARBAPAPA, vous limitez l’accès à la véritable information concernant BARBAPAPA, laquelle ne peut venir que des concepteurs et propriétaires de BARBAPAPA. Merci de votre coopération.… »… Piégés, capturés, les Barbapapas errent, le cœur en peine MAIS…l’aventure n’est pas terminée… GIjoe, SuceuseBarbie ont oublié une chose : Barbapapa c’est nous, et l’histoire, on peut la continuer sans eux.
Les barbalogues
Dans les plaines de jeux de Barbaland, lieux favoris des Barbapapas désobéissants, on use et on abuse des barbalogues. En cercle, les joueurs échangent des grimaces ; au fur et à mesure du barbalogue, chaque barbapapa se déforme jusqu’à ne plus ressembler ni à lui-même, ni à aucun autre… Ce jeu, pourtant, intensifie les individualités par la coopération… Et les barbapapas rient énormément de ces transformations, car ils sont alors méconnaissables : à GIjoe ou à SuceuseBarbie, à tous ceux qui tentent de les capturer, à tous les aplastiques…
Barbapapa c’est nous
Le samedi 3 mai 2003,dés 14h, nous ouvrons un grand barbalogue autour de la question des savoirs à l’école des Mandaï-e-s
Le savoir, les connaissances, la communication, l’information sont considérés par tous comme des enjeux fondamentaux de notre présent. Celui qui n’y a pas accès est un exclu social. De là, la revendication de la tradition socialiste d’un droit aux études. Le droit au savoir se réduit-il au droit aux études ? Nous ne le croyons pas, dans la mesure où le savoir n’est jamais d’abord un savoir sur les choses et les pratiques, mais un savoir immanent aux pratiques sociales et aux choses. La question se pose donc de l’identification de ce que sont les savoirs, des lieux où ils passent et se transmettent . Une université, une école technique, un centre de formation du Forem, un centre de formation privé, une chaîne de télévision privée ou une radio publique, multiples sont les lieux de production et de transmission. Ces instances ont-elles le pouvoir de produire et de transmettre des savoirs autres que ceux que le marché réclame pour fonctionner ? Où sont les autres lieux de production et d’échange ? Quels savoirs sont vecteurs d’émancipation ? Comment les savoirs, plus généralement, se produisent-ils, s’acquièrent-ils, s’échangent-ils ? A qui et à quoi servent-ils, et comment ? Comment se confrontent-ils aux enclosures liées à la propriété intellectuelle et aux lois du copyright ? Comment la question de leur production se lie-t-elle à celle du revenu ? Il nous semble impossible de faire l’économie de la question des conditions d’une reconquête par le savoir de son statut de bien collectif, social et non-privatisable. Peut-être devons-nous chercher à construire, dès lors, des dispositifs nouveaux et multiples de production et d’échange, fondés sur la coopération… Une faculté autonome ?
L’école des Mandaï/e/s, qui est la prise collective d’un espace public afin d’y mener des expériences pratiques d’échange, ouvre ses portes à notre barbalogue. Avis à ceux que les savoirs soucient, qui souhaitent parler de leurs parcours formatifs, partager les récits de leurs expériences, et explorer le champ multiforme des savoirs et des connaissances, diagnostiquer l’actuel et partir à la recherche du possible : viens copyner, viens copylefter.
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Ecolabus
http://cst.collectifs.net/article.php3?id_article=147
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« Dis, en fait, c’est quoi qu’on bouffe ! »
Des citadins se barrent à la campagne et expérimentent des espaces de productions agricoles, des fermes quoi, biologiques et communautaires !
Un liégeois constitue une coopérative pour la sauvegarde de friches végétales en ville, afin de faire barrage à la liquidation de nos derniers espaces verts par la construction immobilière, et il fait de son jardin « un espace public » pour les gens de son quartier (compost et potager collectifs, mare écologique, terrain d’aventure pour les gosses,…) !
Les potagers, notamment collectifs, (re-) fleurissent d’ailleurs de toutes parts !
Des groupes d’achat de « produits de qualité, à prix accessibles » (questcequecestqueca ?) se multiplient, à Liège et ailleurs ; d’autres se groupent pour « acheter ensemble des paniers de légumes bio et de saison » !
D’autres encore retrouvent le plaisir de se faire des salades gratuites à base de plantes sauvages qu’ils cueillent au bord des chemins de campagne !
D’autres soutiennent « la consommation équitable » de produits venus du Sud !
D’autres encore déboulent à la campagne deux ou trois fois par an pour faire des chantiers dans des fermes bio : ramassage de patates ou de betteraves, élagage de forêt ou plantation d’arbres, moissons ou fenaisons, moyennant accueil à le ferme durant deux ou trois jours et parfois paniers de produits locaux gratuits pour le retour à la maison !
D’autres encore font de la récup’ sur les marchés ou font de la « réappropriation de richesses, dite « illicite », dans les grandes surfaces » !
D’autres enfin se battent pour le transport public gratuit ou « la place aux vélos » (tu vois pas le rapport avec la bouffe ? Ah bon ? ben, dis-moi à quoi ça sert de manger bio ou « de qualité » dans une cuisine polluée et avec l’estomac noué par le stress urbain, bref au cœur du totalitarisme automobile ?) !
Dans la même veine, d’autres encore promeuvent politiquement et concrètement le recours aux carburants végétaux pour tous les moyens de transport, motorisés évidemment !
D’autres enfin privilégient la dénonciation des manipulations génétiques et du brevetage du vivant (des semences !), en saquant des terrains d’expérimentations OGM par exemple !
Bon, est-ce que ça a du sens tout ça ? Est-ce important ? N’est-ce pas limite, trop léger comme réponses face à l’ampleur du problème ? Ou déjà trop exigeant, trop ambitieux ?
En tout cas, ce qui est sûr, c’est que : que l’on veuille produire du lien social, du convivial, du plaisir, de l’imaginaire, de la poésie, de la fiesse, de l’échange de désirs, de savoirs, d’émotions, de la pensée, de la recherche, de l’amour, des soins, de l’éducation… « autrement » et, par là ou pour ça, changer un tant soit peu le monde qui est autour de nous, voire en nous,…il faut qu’on bouffe. Alors c’est comment qu’on fait pour bouffer tranquillos, agréablement, sainement, suffisamment ? C’est comment qu’on fait pour que cette bouffe, aujourd’hui et demain, soit produite, nous parvienne, alimente nos corps, donc nos capacité à produire et à vivre agréablement et durablement ?
Sans que ce que l’on bouffe renforce ce système que l’on veut changer.
Sans que ce que l’on bouffe nous détruise le corps alors qu’on s’affirme résolument du côté de la vie.
Sans que ce que l’on bouffe exploite ceux qui aujourd’hui encore tentent de produire de la bouffe convenable.
Sans que la nécessité de bouffer nous aliène à ceux qui ne veulent pas de nos idées, de nos modes de vies, de nos utopies, de nos désirs.
Sans que ce que l’on bouffe détruise la Terre qui nous nourrit et qui nous porte.Devons-nous pour cela aller tous cultiver nos choux-fleurs et nos patates, élever nos vaches, nos poules et nos cochons ? Quelles alternatives et quelles luttes, globales (mais concrètes) et locales (mais intelligentes, créatives et coopérantes) nous faut-il imaginer ou renforcer ?
Pouvons-nous en tout cas, en tant que cybermandaï/e/s, penser réellement « construire des bases autonomes de productions immatérielles (politiques, esthétiques, culturelles, cognitives), antagoniques et non marchandes », bref donner de la puissance réelle à la construction d’un autre devenir, sans construire en même temps (ou articuler à cela) des bases autonomes d’auto-subsistance alimentaire, collectives elles-aussi et écologiquement durables ?
Pour en parler et pour déboucher concrètement sur des propositions qui renforcent les transversalitées déjà établies, dépassent, complétant les expériences actuellement en cours, rendez-vous 15h,dimanche 4 mai, à l’école des mandaï/e/s.
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Street party + procès de la Factöry by turlututu Wednesday April 30, 2003 at 03:46 PM |
turlututu@indymedia.org |
On y sera. ;)
L'ECOLE DES MANDAI-E-S by CYBERBARBOUILLE Wednesday April 30, 2003 at 07:33 PM |
cybermandai@linuxmail.org |
SI VOUS NE SAVEZ PAS ETRE A LA STREET PARTY MAIS QUE VOUS DESIREZ VOUS RENDRE A L'ECOLE DES MANDAI-E-S 1 DE CES 4 JOURS, TELEPHONEZ A PARTIR DU 1 MAI 18H AU 0476 419 726 OU CONSULTER NOTRE SITE
SQUAT THE WORLD
FUCK THE LAW
route barrée // piétons: traversez!!! by barbablob 017 Thursday May 01, 2003 at 11:33 AM |
avec,en prime, nicole fraîchement libérée des géoles granducales, en pleine forme pour réclamer les rues et le reste ...
bienvenu/e/s à barba(r)land:
l'école des mandaï/e/s et sa pleine de jeux désobeissante.