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Les Brukman campent au coeur de Buenos Aires
by fab Thursday April 24, 2003 at 02:38 AM

LA TENTE DE LA RESISTANCE DES OUVRIERES DE BRUKMAN RESTERA JUSQU'A LA RECUPERATION DE LA FABRIQUE

LA TENTE DE LA RESISTANCE DES OUVRIERES DE BRUKMAN RESTERA JUSQU'A LA RECUPERATION DE LA FABRIQUE

par Agence de Nouvelles RedAcción (ANRed) • Mardi 22 Avril 2003 à 19:40 PM
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Buenos Aires, 22 avril - (ANRed) - "Nous ne sommes pas disposés à rentrer chez nous sans rien, nos armes sont les ciseaux, les aiguilles et solidarité les gens. Pour cela, nous allons faire un campement jusqu'à ce qu'ils nous rendent la fabrique" a affirmé Celia Martínez, délégée de Brukman, face à plus de 7 milles personnes qui chantaient : "Aquí están, éstas son, las obreras sin patrón" (Ici sont, ce sont-elles, les ouvrières sans patron"). Après avoir annoncé la réalisation d'un festival artistique pour vendredi, les travailleurs ont commencé à installer la "tente de la résistance" dans l'intersection des avenues Belgrano et Jujuy (à 10 blocs du Congrès national).

Quand fut terminée la marche depuis la place Once, entourée par un impressionant déploiement policier, les travailleurs de Brukman accompagnés par plus de 7 000 personnes arrivèrent au périmètre de sécurité policier, à un bloc et demi de la fabrique textile. Là, ils réalisèrent une conférence de presse où ils répudièrent la répression policière de lundi et responsabilisèrent les autorités nationales et la municipalité de Buenos Aires.
"Nous sommes plus confortés que jamais, nous allons continuer à nous battre pour les postes de travail jusqu'aux ultimes conséquences. Le gouvernement national et de la ville de Buenos Aires sont les responsables de cette situation. Ils ont voulu négocier avec le doigt sur la gachette" signala Yuri, membre de la commission interne de Brukman.
A la fin de la conférence de presse, autour de 1000 personnes accompagnèrent l'installation d'une grande tente à dix mètres des barrières policières, dans laquelle les ouvriers resteront en permanence jusqu'à la récupération de Brukman. Les travailleurs affirmèrent qu'ils n'étaient pas disposés à refuser le dialogue mais, au préalable, ils exigent le retrait de la police de la fabrique. "Nous n'avons pas pris la fabrique, ce sont les patrons qui l'ont abandonnée. Maintenant le patron nous concidère comme des ouvrières dangereuses parce que nous savons faire fonctionner la fabrique" a dit Celia, une des travailleuses de Brukman.
Le plan de lutte qui a commencé cette nuit avec le montage de la "tente de la résistance" continuera vendredi avec la réalisation d'un festival dont l'objet sera de générer un plus grand consensus et une plus grande unité entre les divers secteurs sociaux en lutte.
"Nous avons laissé notre sang dans cette fabrique, pour cela ces femmes se sont battues. Nous convonquons toutes les organisations du pays à des blocages de routes et à des grèves pour appuyer cette lutte. Ils ont pris le pain de nos enfants et nous sommes disposés à le reprendre" a proclamé Alicia, travailleuse de Brukman.(ANRed)
22/04/03 - 22.50 - ANRed