De Guantanamo à La Havane et retour by John Brown Thursday April 17, 2003 at 02:08 PM |
juandomingo@skynet.be |
Le spectable macabre de la mort et de la prison pour des délits politiques, la mise en scène d'un scénario de guerre permanente sont, à Cuba aussi, des instruments fondamentaux pour imposer et perpétuer l'ordre capitaliste et la répression d'un désir de liberté qui n'a plus de place dans le capitalisme ni dans le « socialisme » cubain.
De Guantanamo à La Havane et retour
John Brown
« Non è dunque la pena di morte un diritto, mentre ho dimostrato che tale essere non può, ma è una guerra della nazione con un cittadino, perché giudica necessaria o utile la distruzione del suo essere. » Cesare Beccaria, Dei delitti e delle pene, Capitolo 28. («la peine de mort n'est donc pas un droit, puisque j'ai démontré qu'elle ne saurait l'être, mais une guerre de la nation contre un citoyen, quand celle-ci considère la destruction de ce dernier comme utile »)
Tandis qu'en Irak les envahisseurs anglo-américains assassinaient des milliers de personnes dans leur guerre barbare d'agression et de destruction, le régime cubain a tué légalement trois personnes accusées de « terrorisme » pour avoir détourné un bateau à fin de quitter l'île. Presque en même temps, ce même régime cubain a imposé de très lourdes peines de prison à 75 personnes accusées de « conspiration » dans le cadre d'un procès qui manquait des moindres garanties. La peine de mort et la peine de prison pour des « délits » politiques sont ainsi, dans ce pays, qui pour beaucoup de gens reste associé à l'une des plus grandes expériences de libération du XXème siècle, des pratiques dont les gouvernants se réclament sans honte. On dira que c'est peu de chose, para rapport à la barbarie de l'Empire ; c'est pourtant quelque chose d' énorme et de monstrueux si on tient compte de l'investissement d'affection révolutionaire dont Cuba fait l'objet.
Personne ne doute que Cuba est victime d'une agression de la part des différents gouvernements de son gigantesque et arrogant voisin du Nord. Cette agression, matérialisée dans l'embargo et la perpétuation des actes de terrorisme contre le régime cubain mérite une réponse ferme. Cependant, l'imposition de la peine capitale ou de peines d'emprisonnement pour des délits politiques à des citoyens cubains est -avec la privation générale de libertés politiques dont souffre la population de l'île- bien plus qu'une erreur tragique et lamentable qu'il faudrait excuser au nom de l'antiimpérialisme. Ces pratiques sont, en effet, solidaires d'une conception de la société et de la politique qui place les autorités cubaines très près des secteurs les plus extrêmistes de la droite américaine et très loin du mouvement mondial qui lutte aujourd'hui contre la guerre globale permanente et le capitalisme. Le Cuba de Fidel Castro pourrait difficilement entrer en dialogue avec un mouvement qui récuse la mort comme instrument politique et aspire à la libre coopération des multiples réalités individuelles et collectives.
Le mouvement des mouvements, ce vaste courant qui avance en s'amplifiant du Chiapas a Seattle, puis à Gênes, à la lutte pour la vie palestinienne, à la résistance contre la guerre globale permanente; ce mouvement qui arrache les grillages et les barbelés des camps de concentration où la gouvernance du capitalisme néolibéral enferme les immigrés « illégaux », qui bloque les trains qui transportent du matériel militaire et qui tisse infatigablement des réseaux de coopération libre et de subversion de ce système fondé sur la violence, ne peut pas tolérer les pouvoirs qui tuent. L'assassinat légal nous dégoûte. L'oppression des consciences et l'emprisonnement des personnes pour leurs opinions ne sont pas seulement contraires à nos méthodes, mais surtout à nos objectifs. Nous ne voulons pas d'une révolution qui, en notre nom, fasse taire les voix dissidentes ou tue légalement les « terroristes ».
Etre contre le capitalisme aujourd'hui c'est s'opposer à la guerre comme rituel de mort, mais aussi et surtout comme exercice de souveraineté. La souveraineté, cette forme de pouvoir fondée sur une constante menace de mort du souverain envers les sujets qu'il « protège », maintient toujours ouvert, comme l'affirme Carl Schmitt, l'horizon de la guerre. Or, la peine de mort, selon Cesare Beccaria, le fondateur du droit pénal moderne, n'est autre chose que la guerre du souverain (ou de la nation unifiée/représentée par le souverain, ce qui revient au même) contre l'un de ses sujets : l'affirmation qu'il tient la vie de celui-ci en son pouvoir. Le symbole du pouvoir souverain a souvent été le faisceau (fascio) du licteur, ce magistrat qui toujours accompagnait à Rome les consuls et dont la mission consistait à exécuter la peine capitale. La hache du licteur, placée au milieu d'un fagot de branches, porte un sinistre témoignage de la proximité entre le pouvoir souverain et les instruments de la mort.
Dans le capitalisme actuel, qui englobe dans ses processus de production et de reproduction la totalité de la vie individuelle et sociale, la dimension souveraine, loin de s'effacer, est devenue vitale à la simple survie du système. Sans l'existence et la réaffirmation constante de cette dimension du pouvoir, cette vie capable de coopération, d'amour et de liberté échapperait aux réseaux de valorisation du capital dans un processus d'exode constituant. Il est essentiel d'empêcher cette fugue à ceux qui dominent aujourd'hui notre planète, à ceux qui prétendent nous gouverner et remplacer notre libre capacité de faire et de vivre ensemble par une grossière « repésentation ».
Si dans ce répugnant exercice de mort nous n'acceptons pas d'être représentés par Bush, Blair, Al Qaïda, Aznar ou l'ETA, malgré leurs nombreux efforts, Monsieur Fidel Castro Ruz et son régime ne pourront pas eux non plus le faire. Ces derniers ne représentent ni ce « nous » mondial complexe et démesuré ni même la propre démesure du peuple cubain. La raison de cela n'est pas –comme pourraient le penser les « think tanks » des Etats Unis- que Cuba devrait avoir un régime représentatif et que les Etats Unis pourraient l'imposer par la force : c'est, au contraire, que le monde entier, la vie, l'amour, la puissance productive du commun et des individualités qui s'y affirment sont déjà en train de constituer quelque chose que personne ne peut plus représenter.
La représentation implique la mesure (un homme, une voix, deux hommes deux voix,, 82´% des voix contre Le Pen = Chirac ; 100 voix de plus qu'un autre candidat = Bush ; 99,9des voix = Castro, ) Cette mesure qui n'est autre que celle du travail abstrait qui sert de base à la valeur, mais aussi aux institutions capitalistes ou « socialistes » qui en imposent la loi, c'est justement ce qu'on n'arrive plus à nous imposer. La représentation des peuples sous une souveraineté qui tue les traîtres et emprisonne les dissidents est aussi inacceptable en Floride ou au Texas, que dans la base/camp de concentration de Guantanamo ou même, pour ne pas sortir de Cuba, à La Havane
La défense de l'autodétermination interne de la population cubaine constitue la seule possibilité d'un avenir communiste pour ce pays qui sut défier et même vaincre l'impérialisme. Les citoyens cubains et du reste du monde qui parions pour cet avenir communiste ne peuvent pas accepter le manque de libertés et les méthodes barbares de répression. Nous n'acceptons pas non plus l'embargo et le harcèlement politico-militaire que doivent souffrir les cubains et encore mois une intervention militaire ou de toute autre sorte organisée par les dirigeants de la gouvernance capitaliste mondiale. On ne peut pas accepter non plus que soient compromis les importants acquis sociaux qui existent encore à Cuba : il est indifférent que la menace contre ces acquis provienne de Miami ou des cercles de pouvoir qui, à La Havane, souhaitent tranformer Cuba en un « socialisme de marché » à la chinoise, c'est à dire en un capitalisme qui ne reconnaît pas le moindre droit d'autoorganisation aux travailleurs. Le spectable macabre de la mort et de la prison pour des délits politiques, la mise en scène d'un scénario de guerre permanente sont, à Cuba aussi, des instruments fondamentaux pour imposer et perpétuer l'ordre capitaliste et la répression d'un désir de liberté qui n'a plus de place dans le capitalisme ni dans le « socialisme » cubain.
Remove this please! by Che is alive! Thursday April 17, 2003 at 03:32 PM |
The edito team remove this CIA propaganda faster. It's clair that the USSA are now finding resons to bomb Cuba, Syrie, Iran etc.
Hey, "Che" by 123 Thursday April 17, 2003 at 03:41 PM |
Where's your problem, guy?
Where do you see propaganda? It's a fact that 3 people were condemned to death, and that a lot of others were tried these last times. No propaganda in that.
The cuban regime made wonderfull things for the people, BUT IT DIDN'T give freedom. Political prisoners exist in Cuba. Dot dash.
Of course, the american provocation here worked perfectly. Ask the US ambassador in Cuba to organise dinners at his place with intellectuals, and you are sure that some secret police asshole will see that as a plot. And those assholes did.
So, the propaganda is not in telling the facts. It's in making people do exaclty what you want.
Super trial to save socialism? by P.I. Hublou Thursday April 17, 2003 at 11:51 PM |
nur@pandora.be |
video: AVI at 4.3 mebibytes
Attached: BBC-World TV-news fragment about the trial.
4,4MB (4.00kB) 2 min compressed video.
For the record: you may search the Internet for my relation towards both the CIA and Cuba.
Wie wind zaait zal storm oogsten... by P.I. Hublou Friday April 18, 2003 at 12:09 PM |
nur@pandora.be |
VN-mensenrechtencommissie wil onderzoek in Cuba
Er moet een onderzoek komen naar de schendingen van de mensenrechten door het regime van Fidel Castro. Dat vraagt de mensenrechtencommissie van de VN. Met 24 stemmen voor, 20 tegen en 9 onthoudingen werd gisteren een resolutie aangenomen.
Cuba heeft al geweigerd mee te werken aan het onderzoek, omdat volgens hen haar soevereiniteit in het gedrang komt. Vele regeringen hebben Cuba de voorbije week veroordeeld wegens schendingen van de mensenrechten. Het gaat onder meer om de zware straffen tegen tientallen dissidenten in Havana en de executie van drie bootkapers die naar de VS probeerden te komen.
18/04/2003 (ap)
http://www.standaard.be/nieuws/buitenland/index.asp?ArticleID=DST18042003_038
à PI Hibou by bouli Friday April 18, 2003 at 12:20 PM |
Cuba est entouré d'ennemis puissants et est harcelé depuis toujours pour son système économique: le socialisme. Attaques terroristes, attaques économiques, attaques médiatiques, attaques sur tous les fronts.
Pendant ce temps les donneurs de leçons massacrent des innocents, polluent la terre, emprisonnent et exécutent à tour de bras en appelant ça 'liberté' et 'démocratie'.
Quand vas-t-on laisser respirer Cuba?
Je te suggèrerai bien un endroit ou mettre ton reportage si ce n'était interdit par la ligne éditoriale d'indy :)
Het goede verdedigen - Wat slecht is aanklagen by P.I. Hublou Friday April 18, 2003 at 12:56 PM |
nur@pandora.be |
Bouli,
Cuba krijgt de eer die het toekomt maar als we het systeem gaan aanhangen dat we enkel moge kritiseren wat 'elders' fout gaat en moeten zwijgen wat beter kan waar we beter van verwachten zijn we ver van huis.
Ik kan me niet au fond uitspreken over de grond van de zaak doch straffen van 15-20-25 jaar zijn zowiezo ongehoord lang. Uit de tijd dat ik criminologie studeerde hou ik over dat een dergelijk criminalisering van zelfs ware criminelen weining bijbrengt. Na 6 maanden opsluiting zonder adequate begeleiding blijkt het recidivisme van ex-inmates enorm te stijgen.
Nu weet ik niet of dat hetzelfde is bij intelectuelen die na 25 jaar vrij komen omdat ze aan tafel zaten met de vereerde mensen of een gedachtespinsel aan papier durfden toevertrouwen...
U mag gerust nagaan dat ik behoorlijk veel bewondering heb -en die zelfs bijna dagelijks verspreid in discussies - voor
de Cubaanse samenleving. De zaak die we hier in het daglicht stellen doet afbreuk aan de redelijkheid van elk maatschappijmodel dat pretendeert sociaal denkend te zijn.
Zulk een optreden is niet te verdedigen en brengt Cuba zeker schade toe doch kan door niemand goedgepraat worden.
Ook niet door de oude Stalin-doctrine van het 'door vijanden omringde socialistische vaderland' (wat dan elke repressie en daad legitiem maakt)van onder het stof te halen. Cuba zal zodoende dezelfde weg op gaan als de USSR.
"Tot hier ga ik en niet verder" by P.I. Hublou Saturday April 19, 2003 at 04:07 AM |
nur@pandora.be |
VN-commissie geeft Cuba slechts milde vingerwijzing
Van onze redactrice
© ap
BRUSSEL -- De commissie Mensenrechten van de Verenigde Naties zegt dat Cuba een VN-gezant moet toelaten voor een onderzoek. Maar ze rept niet over de recente golf veroordelingen van voorvechters van democratisering. Daarmee kwam Cuba er op de bijeenkomst in Genève van de commissie gunstiger van af dan de Europese Unie gewild had.
Cuba maakte gebruik van de internationale aandacht voor de oorlog in Irak om de afgelopen weken 82 activisten voor mensenrechten te laten arresteren en gevangenissen tot achtentwintig jaar op te leggen. Vorige week vrijdag liet het ook drie mannen na een summier proces terechtstellen wegens een mislukte poging om een boot te kapen en ermee naar de VS te varen. Bij de kaping waren geen slachtoffers gevallen.
Met die harde repressie sloeg Fidel Castro de hoop op een geleidelijke democratisering van zijn regime de bodem is. Er volgde een storm van internationaal protest, ook van marxistische intellectuelen.
Typerend was de reactie van de Portugese schrijver José Saramago (80), Nobelprijswinnaar Literatuur 1998, communist en fervent bewonderaar van Castro. In een artikel in de toonaangevende Spaanse krant El País, dat begon en eindigde met de woorden , schreef hij onder meer: ,,Cuba (...)heeft mijn vertrouwen verloren, mijn hoop beschadigd, mijn dromen bedrogen''.
De dissidenten, onder wie journalisten, juristen en kunstenaars, werden in processen van soms maar een half uurtje berecht, op basis van getuigenissen van infiltranten die zich soms al jaren voor activisten voor democratie en onafhankelijke journalisten hadden uitgegeven. Meteen demoraliseerde Castro ook de beweging voor democratie waar niemand nog weet wie te vertrouwen is.
België veroordeelt de processen en executies, maar minister van Buitenlandse Zaken Louis Michel ziet er geen reden in om de dialoog met Cuba te verbreken, zo zei hij woensdag. Daarmee sprak hij minister Annemie Neyts tegen die de dag voordien wel voor een bevriezing van de contacten met Cuba gepleit had.
De Europese Unie wilde, samen met de Verenigde Staten, Australië en ook Costa Rica, dat de tekst van de 53 leden tellende VN-commissie naar de repressie zou verwijzen. Maar het bleef bij een nieuwe oproep aan Cuba om de aangeduide VN-gezant, de Franse magistrate Christine Chanet, toe te laten voor een onderzoek. De tekst haalde het met 24 tegen 20 stemmen, bij 9 onthoudingen.
Organisaties voor de mensenrechten reageerden teleurgesteld. ,,Het is een totaal onaangepaste resolutie. Ze heeft geen tanden en zegt niets over de recente repressie'', zei José Miguel Vivanco, de directeur voor het Amerikaanse continent van Human Rights Watch.
Die internationale ngo bracht recentelijk ook een striemend rapport uit over de ontvoeringen, moorden en martelingen door Russische troepen in Tsjetsjenië. Maar een door de EU gesteunde resolutie daarover verloor met 21 tegen 15 stemmen bij 17 onthoudingen.
Ook EU-voorstellen voor veroordelingen van Zimbabwe en Sudan werden, met kleine meerderheden, afgewezen. Nochtans had de VN-gezant voor Sudan, Gerhard Baum, zelf een resolutie gevraagd tegen de aanhoudende misbruiken van de veiligheidsdiensten in Afrika's grootste land. De verwerping van de resolutie maakte meteen een einde aan zijn opdracht.
Organisaties voor de mensenrechten klagen dat de VN-Commissie voor de Mensenrechten door haar koehandels alle geloofwaardigheid aan het verliezen is.
19/04/2003 Mia Doornaert
http://www.standaard.be/nieuws/buitenland/index.asp?articleID=DST19042003_043
Cuba says UN human rights official can't enter by P.I. Hublou Saturday April 19, 2003 at 04:11 AM |
nur@pandora.be |
-----Original Message-----
From: Fred Feldman [mailto:ffeldman@bellatlantic.net]
Sent: Tuesday, March 18, 2003 9:25 PM
To: marxmail; 107; antiwar network; change-links@yahoogroups.com; rad; kominform2@yahoogroups.com; nonato; targets-news@yahoogroups.com; standard; solidarity
Subject: [targets-news] Cuba says UN human rights official can't enter
Cuba bases its decision to bar the UN "monitor" not on its sovereignty --
although national sovereignty is what gives Cuba the undeniable right to
make the decision to bar him -- but also on violations of international
legality involved in the adoption of the U.S.-driven resolution.
Note the viciously oversimplified version of Cuba's argument against the
resolution: "Cuba insists it respects human rights by guaranteeing broad
social services such as free health care and education." While health care
and education are human rights as well as needs -- in contrast to
capitalist countries where these are treated as burdensome "social service"
expenses -Cuba does not limit its argument to this.
They can point out thsat there is no torture in Cuba, no routine murders by
the cops, no race discrimination, improvements in the status of women,
recognition of the democratic rights of gays, involvement of the people in
political decision-making, the broad and varied character of cultural life,
and many other things. At the same time, they show how the narrow and
exclusive human rights campaigns sponsored by the United States are stacked
against the countries of Asia, Africa, and Latin America.
Fred Feldman
Fred Feldman
And, as the article concedes, they contrast the human-rights situation in
the free territory of Cuba to the crimes being committed by the United
States in the occupied territory of Guantanamo.
Fred Feldman
Cuba: U.N. human rights monitor cannot visit the island
ANITA SNOW, Associated Press Writer
Friday, March 14, 2003
©2003 Associated Press
(03-14) 17:59 PST HAVANA (AP) --
Cuba said Friday it will not let a U.N. human rights monitor
visit the island because the U.S.-backed resolution creating
her post was illegitimate.
Instead, French jurist Christine Chanet would be more useful
visiting terror suspects at the U.S. military prison at
Guantanamo, Foreign Minister Felipe Perez Roque said.
The U.N. Human Rights Commission last year approved a
resolution calling on Cuba to allow such liberties as
freedom of speech and association and to let a U.N. monitor
in to check on progress. Chanet was appointed in January.
"Cuba has not cooperated, nor will it cooperate with the
resolution," Perez Roque said.
He charged that U.S. arm-twisting brought about the
resolution and said Cuba does not accept the legitimacy of
the commission vote.
"The only place on this island where the existence of such a
special envoy could be justified is at the (U.S.) Naval Base
at Guantanamo," he said.
The United States is holding 650 suspected Taliban and
al-Qaida fighters at the base in eastern Cuba.
The U.N. High Commissioner for Human Rights Sergio Vieira de
Mello accused the United States on Thursday of keeping the
Guantanamo detainees in a "legal black hole" by denying them
hearings in U.S. courts.
A U.S. court ruled this week that because the prisoners are
aliens held outside U.S. sovereign territory, they are not
entitled to such constitutional rights as being charged with
a crime or having access to a lawyer.
Communist-run Cuba has no control over how the base is used.
To prevent alienating Americans who support changes in U.S.
policies toward Cuba, the island's leaders officially have
not opposed the prison's existence, though they resent
having a U.S. base in their country.
The U.N. rights commission is preparing for its annual
meeting in Geneva beginning Monday, and the foreign minister
said he would attend with a delegation.
The commission has voted to censure Cuba every year over the
past decade except 1998. Cuba annually accuses the United
States of strong-arm tactics to lobby support for the
vote -- a claim American officials deny.
Cuba insists it respects human rights by guaranteeing broad
social services such as free health care and education. It
says rich nations that fail to protect the poor are in no
position to preach.
Censure by the U.N. body brings no penalties but draws
international attention to a country's rights record.
©2003 Associated Press