le harcèlement continue au squat de la teintuerie

le harcèlement commencer il y quelques jours continue. Après avoir occuper le batiment pendant quelques semaines dans la plus grande tranquillité, les squatteureuses ont vu défiler toute les autorités compétente en matière de rendre les logements et leurs occupants illégaux.
Les flics se montrent particulièrement zèlés: après que le bourgmestre aie émis un arrêté d'expulsion pour raison sanitaire (sans avoir visité la maison et après avoir radié la personne qui s'était domicilié), ils ne peuvent pas s'empêcher de passer leurs dire bonjour, même en pleine nuit, pour leurs signifier qu'ils/elles occupent le batiment illégalement. il est à préciser qu'il existe actuellement un accord entre la propriétaire et les squatteureuses qui court jusqu'à fin avril.
Le squat a eu donc droit à une inspection sanitaire ou, d'après l'inspectrice, il n'y aurait rien eu à redire.
Aujourd'hui, c'est la compagnie des eaux qui est, non pas venu couper les vannes mais sectionner les raccords entre la maison et les tuyaux de distribution. Pour ce faire ils ont du fermer l'eau à toute la rue.
le travail a été interrompu sous la pression des habitant-e-s du squat et de quelques-un-e-s de leur ami-e-s descendu-e-s en urgence sur les lieux.
ne sachant que faire, les travaux ont été remis à jeudi matin sous condition qu'aucun accord ait été trouvé d'ici là.
Rendez-vous est donc pris ce jeudi matin dès 8 h. pour un petit dèj' sur le trottoir pour s'opposer à la coupure de l'eau.
11, rue de Merode 1060 saint-gilles.

arch/ive/ief (2000 - 2005)