arch/ive/ief (2000 - 2005)

Le Soir du 3 avril, a publié quelques textes de ce livre, des passages sur les parents et la jeunesse de Dyab Abou Jahjah au Liban, sur le conflit de Abou Jahjah aussi avec le sénateur Van Quickenborne (dans l'histoire des actions contre Sharon pour son rôle dans les massacres de Sabra et Chatila). Le texte le plus intéressante dans Le Soir, était celui dans lequelle Marc Swyngedouw (professeur de sociologie politique à le KUL) donne son regard sur le livre de Maroun Labaki.

* "L'idéologie et l'ambition de Dyab vont au-delà d'Anvers:
elles englobent le monde arabe entier"

Voici, deux extraits de ce que Swyngedouw écrivait.

"Abou Jahjan n'est pas un fils du peuple, mais un représentant de la classe moyenne supérieure libanaise (père professeur d'université, mère enseignante). Abou Jahjah apparaît comme un jeune politicien ambitieux, dont la pensée est forgée par le nationalisme (pan)arabe et par une alliance non évidente (et plutôt récente) avec l'islamisme. ll a lu les classiques sur l'identité et la formation des nations, et joue sur la différence entre nationalité et citoyenneté. Il voit dans la langue, la réligion et la culture des éléments primordiaux d'une nation. Il dit faire partie de la civilisation arabo-musulmane et s'inscrit dans la lutte des Palestiniens. Ses grands modèles politiques sont Nasser et Malcolm X. Et il se prévaut de combattre les dictatures arabes, le racisme, le colonialisme - bref toutes les injustices et les oppressions."

"Son discours est essentiellement démocratique, mais politiquement il n'est pas sans danger. Le fait de se replier dans une politique identitaire, communautariste, les rend en effet, lui et son mouvement, instrumentalisables par l'extrême droite. Car qu'y a-t-il de plus pratique pour l'extrême droite qu'une minorité qui refuse toute intégration culturelle ? Cet essai en fait la démonstration. Mais surtout le livre de Maroun Labaki fait comprendre pourquoi Dyab Abou Jahjah n'applique pas pleinement sa stratégie politique à la situation anversoise. Ainsi, il aurait pu ne pas insister sur l'identité arabe, et mobiliser et recruter dans la communauté turque insatisfaite et parmi les Berbères marocains. La lecture de 'Abou Jahjah, l'erreur' apporte la réponse. L'idéologie et l'ambition de Dyab vont au-delà d'Anvers: elles englobent le monde arabe entier."

* Nog meer lectuur over en van Abou Jahjah en Resist op komst

Aanstaande vrijdag verschijnt bij EPO "RESIST! Veel meer dan een cultuurschok". De publicatie brengt twee lange interviews, met Abou Jahjah en met Zohra Othman. De inleiding werd geschreven door Han Soete en Christophe Callewaert, redacteurs van de publicatie die zal worden voorgesteld op het Congres van RESIST op zaterdag 12 april. Dyab Abou Jahjah zelf werkt aan boek voor uitgeverij Meulenhoff.

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