arch/ive/ief (2000 - 2005)

Le soleil les ébloui les yeux et la musique les isoles du reste de la ville … Pendant trois heures des centaines de personnes se laissent guider par le son de la drum ‘n bass et des djembés, poussés par l'injustice de la guerre. L'ambiance n'est pas trop agitée, chose inévitable lors qu'on décide de se manifester un dimanche, mais les dj et chanteurs qui guident le cortège réussissent quand même à faire sauter les plus paresseux.

Des personnes en tout genre âgées entre 2 et 82 se sont réunies ce dimanche à trois heures à la bourse pour des motifs variés. Tous ont une pensé en commun : war is not the answer.
Quand on parle de mobilisations pacifistes de nos jours il est impossible de ne pas mentionner les foulards drapeaux palestiniens qui nous rappèlent qu'il y a encore un autre front. Certes, il ne s'agit pas de chars américains, mais les blessures n'en sont pas moins douloureuses.
Le long de la rue du midi les manifestants dansent pour la paix, contre l'envahisseur et sa politique du pétrole.

Les cris diminuent et les danseurs se font de rares. Il est six heures dans la rue Blaes. C'est ici que s'achève l'itinéraire… officiellement. Comme à Gènes, Bruxelles a elle aussi une zone rouge, interdite aux manifestants. Le but finale est le parvis de Saint-Gilles et ce nouvel objectif mets met le feux aux esprits en risque d'extinction.

C'est ainsi que la camionnette transformée en juke box géant arrive au parvis, suivie des multiples fidèles et du bus 48, ralenti par la demande de paix. C'est la que la fête commence, animée par des jongleurs, des percussions et les dj infatigables.

Les discussions sur l'effectivité de ce genre de rencontres seront toujours une source de débats violents. Certains les disent inutiles et simplistes. Si mêmes les nations unies n'ont pas pu empêcher cette guerre, que pourront nous changer ?

Depuis des siècles le gens se sont battus pour pouvoir exprimer leurs points de vue. C'est à nous former le contrepoids d'une guerre injuste et de ainsi mettre notre gouvernement sous pression, à l'aide de rassemblements pacifistes comme aujourd'hui.
Faire la guerre pour la paix… De l'ironie yankee ?

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