arch/ive/ief (2000 - 2005)

Selon la RTBF:
"Le commandement américain a reconnu avoir mené mercredi des frappes sur Bagdad qui auraient pu faire des victimes civiles, après la mort de 14 personnes dans le bombardement d'un quartier populaire, et a accusé le régime de cacher des armes dans des zones habitées.
Au septième jour de la guerre, deux missiles ont touché mercredi vers 11H30 (08H30 GMT) le quartier Al-Chaab ("le peuple"), tuant 14 personnes et en blessant une trentaine d'autres, selon les autorités irakiennes."

Selon Radio Orient Kofi Annan s'inquiète du non respect des règles de la guerre et des nombreuses vicimes civiles en Irak. Selon le même radio, dans le sud irakien à Nasriales forces coalisées ont détruits 200 maisons et ont fait 150 blessés. Dans le quartier est de cette villes les habitants sont expulsés de leurs maisons dont le sportes sont défoncées à coup de pied et fouillées.

selon l'agence Belga:
"Le commandement central américain (Centcom) au Qatar a diffusé dans la soirée un communiqué de deux paragraphes titré "Les forces de la coalition frappent des lanceurs de missiles à Bagdad ; victimes civiles possibles".

Selon le communiqué, "des appareils de la coalition ont utilisé des munitions guidées de précision pour viser neuf missiles sol-sol irakiens à Bagdad vers (08H00 GMT). Les missiles et lanceurs étaient placés dans une zone résidentielle. La plupart des missiles étaient positionnés à moins de 100 mètres d'habitations. Une évaluation complète de l'opération est en cours".

"Les cibles militaires sont une menace pour les forces de la coalition et seront attaquées. La coalition fait de grands efforts pour éviter de toucher les civils et les installations civiles, mais dans certains cas de tels dommages sont inévitables quand le régime place des armes près de zones civiles", conclut le communiqué.

Le texte du Centcom ne met pas directement en rapport cette frappe avec l'attaque ayant tué 14 civils dans le nord de la capitale irakienne.

Au septième jour de la guerre, deux missiles ont touché mercredi vers 11H30 (08H30 GMT) le quartier Al-Chaab ("le peuple"), tuant 14 personnes et en blessant une trentaine d'autres, selon les autorités irakiennes.

Selon un journaliste de l'AFP sur place, les débris de deux missiles étaient visibles en début d'après-midi dans deux cratères sur les trottoirs et aucune cible militaire évidente n'était visible sur place.

A Washington, le général Stanley McChrystal a affirmé que le quartier Al-Chaab aurait pu être frappé par un projectile de la défense anti-aérienne irakienne qui aurait raté son but. "Nous n'avons rien pris pour cible dans les environs du quartier Al-Chaab", a-t-il dit.

Le Centcom, qui avait commencé par indiqué n'avoir aucune indication sur la responsabilité éventuelle de la "coalition" dans cette attaque, avait par avance rejeté sur les tactiques "terroristes" irakienne la responsabilité d'éventuelles victimes civiles.

"Je n'accepte pas les prémisses de votre question qui est que des civils ont été tués par des bombes de la coalition", avait lancé à un journaliste un porte-parole du Centcom, le général Vincent Brooks.

"Nous avons un processus de ciblage très rigoureux (...) et nous faisons tout ce qui est physiquement et scientifiquement possible pour être précis dans notre ciblage et éviter les effets secondaires sur les personnes ou les infrastructures", avait-il souligné lors d'un point de presse.

La veille déjà, interrogé sur les pertes civiles, un autre responsable du Centcom, le général Victor E. Renuart, avait appelé la population civile à rester chez elle et se tenir à l'écart d'objectifs militaires potentiels.

Un "certain pourcentage des munitions que nous utilisons s'écarteront de leur cible", avait-il toutefois averti.

"Des erreurs peuvent se produire", a souligné à son tour mercredi le général Brooks, qui a toutefois affirmé ne pouvoir fournir ne serait-ce qu'une estimation du nombre de munitions manquant leur cible.

Il a accusé le régime irakien de "méthodes terroristes" et de se servir de civils comme boucliers humains.

"Ce que nous avons vu ces derniers jours ce sont des civils irakiens obligés de marcher devant des formations irrégulières pendant qu'elles ouvrent le feu. Des civils irakiens sont tués par des Irakiens sur le champ de bataille", a-t-il dit.
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1.Des civils chassés de leur maisons, des maisons détruites, ca ne vous fait pas penser à la Palestine, laboratoire expérimental du nouveau genre de guerre que mènent les USA?
2. Un "certain pourcentage des munitions que nous utilisons s'écarteront de leur cible", avait-il toutefois averti: ça ne ressemble pas à une menace contre des civils sous couvert d'erreurs possibles malgré la sophistication des moyens techniques de la coalition?
3.S'il s'agit réellement de déboulonner un dictateur même s'il utilisait des boucliers humains (propagande quand tu nous tiens!), est-il admissible de tirer dans le tas pour délivrer le peuple? un peuple assassiné est-il un peuple libéré?
4.Le premier jour de bombardements on nous parlait de Sadam qui aurait déjà été tué ou blessé ou tué, aujourd'hui il n'en est même plus question.
5.Le nombre invérifiable de morts irakiens annoncés par la coalition a pour but de démoraliser l'irak et rendre un peu de punch à la coalition qui pensait mener une guerre éclair; aujourd'hui Rumsfield nous annonce qu'ils en sont plus près du début que de la fin. Ce commantaire est-il diffusé sur les ondes des radios militaires US qui émettent en Irak?
6.Des tanks américains détruits par des lance-roquette placés sur des véhicules civils, cela nous prépare-t-il aussi à voir tomber des missiles sur des ambulances comme en Palestine sous prétexte que Sadam y dissimule des armes?

Conclusion: le droit de la guerre a tellement reculé que nous en sommes revenu à la situation d'avant la guerre 14-18, avec en plus une propagande infâme, des journalistes sur le terrain asassinés avec les plus gros moyens: ceci prouve que la coalition ne veut pas de témoin du massacre, comme à Jénine, comme en Afgahnistan quand les forces américaines ont atrocement asassinés des prisonniers talibans (ou non) entassés dans des containers dont les déplacements étaient programmés selon l'emplacement des satellites d'observation.