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Pour une guerilla de paix !
by Jan De Smet Monday March 24, 2003 at 10:36 PM

Le gouvernement belge a décidé de soupresser toute opposition exprimée à la guerre par main dure. Tous ceux qui risquent de montrer leur vissage aux points sensibles risquent d'etre maltraité, d'etre incarceré pour 12 heurs, ou risquent des graves conséquences juridiques. La question se pose : qu'est-ce qu'on peut encore faire ?

Le gouvernement belge a décidé de soupresser toute opposition exprimée à la guerre par main dure. Tous ceux qui risquent de montrer leur vissage aux points sensibles (comme l'ambassade des USA, ou à la porte d'Anvers, ou aux chemins de fer) risquent d'etre maltraité, d'etre incarceré pour 12 heurs, ou risquent des graves conséquences juridiques.

La question se pose : qu'est-ce qu'on peut encore faire ?

La réponse à cette question donné par STOP USA aujourd'hui à la Place de la Monnaie était plus que déçevant : des posters pour mettre dans les taxis, une grande journée d'action d'ici un mois (alors qu'on est en train de bombarder jour par jour un pays au moyen-age), etc… ne sont que des actions très symboliques.

Qu'est-ce qui se passe ? 2-3 jours d'actions, et le mouvement s'endorme déjà ? Pour vrais dire, c'est exactement le scénario sur lequel nos excellences politiques avaient compté : 2-3 jours d'expression de mécontement, pour laisser réduire la pression, et après augmenter la pression policière et juridique pour étouffer le mouvement de ceux qui ne veulent pas se laisser entrainer par la létargie…

Est-ce qu'on va les laisser réussir ?

Quelle but peut-on avoir comme mouvement ???

Le but ne peut pas etre faire du bruit, le but doit etre arreter la guerre.

On peut réussir :

1) on doit coordiner toute action internationalement avec les autres mouvements de paix
2) on doit augmenter la pression sur nos politiciens : les possibilités politiques ne sont de loin exhaustées :

1) ainsi selon nos connaissances jusqu'au jour notre gouvernement, n'a pas encore officiellement envoyé un télégramme de protestation aux gouvernements brittaniques et américains !
2) des autres graves conséquences diplomatiques (comme le renvoyage des ambassadeurs) ou économiques puissent etre envisagées sur échelle nationale, comme internationale : parce que ces deux pays ont choisi de ne pas se soumettre au droit international…
3) nos politicies doivent exiger la libération immédiate des prisonniers de Guantanamo, ou la soumission au droit normale de ces prisonniers, par ce que cette situation là est pour toute démocrate inacceptable.

Le comportement actuelle de notre élite poltique les rend complice d'une guerre injuste, parce que leurs actions sont plus que symboliques, complètement insignificatif sur le plan diplomatique, mais d'une ou autre façon effective pour tromper l'opinion publique.

3) la guerre est clairement motivé par des raisons économiques, inspiré par une clique d'extreme- droit des pdg's des sociétés multinationales d'armements et pétrolières, qui controlent grandes parties des médias et de la vie politique. Pour cette raison là, presque toutes les sièges des multinationales américains et brittaniques sont des buts possibles pour des actions contre la guerre. Stop USA le trouvait un beau symbole d'organiser une demo allant de l'ambassade des EU à l'ambassade d'Irak. Alors d'une encore plus grande symbolique serait de faire des actions aux firmes pétrollières.

Concrètement :


1) Ne pas relacher la pression sur le monde politique :
- Au lieu de s'endormir, le mouvement doit prendre d'envergure. En premier instance, au lieu d' aller démonstrer aux ambassades, on doit se concentrer sur les universités. On doit arreter les universités, tant que la guerre dure. Les universités doivent coopérer, doivent prendre position, et pas seulement symbolique, si non on doit les fermer, parce que si ils ne coopèrent pas, ça veut dire, qu'on n'y pratique pas de la science car scientifiquement la guerre est injustifiable, et la science sans morale, c'est le fascisme, c'est-ce qui est le contraire de la science : on doit forcer les recteurs à choisir position, et d'etre conséquent, c'est-à-dire combattre de tous les moyens paisibles la guerre. Au cas échéant, on pourrait meme envisager de retarder les examins.

- Vue la répression policière et judiciaire (effectivement aujourd'hui on a moins de droits qu'aux années 60) , on doit faire recours aux actions de guérilla de paix . Qu'est-ce qu'on veut dire par ça : on doit créer des petites groupes autonomes (10 à 20 personnes), qui n'ont pas de contact avec l'un l'autre,et qui mèneront des actions de bloccages ou d'occupation des endroits ou entreprises symboliques, et ça pendant des moments relativement courtes. A partir du moment ou la police apparait, on se disperse. Ces actions devraient etre effectuées incognito, et paisiblement. Aucune recours à la violence est admissible, parce que ça discréditerait le mouvement. Au cas où des groupements ne se comporteraient pas, le mouvement devrait se distancier de toute action violente. Cependant, si on est préparé d' etre maltraité ou de subir des conséquences judiciaires, on pourrait toujours envisager des actions cognito.
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2) Coordiner les exigences internationalement

Quelles exigences ?

- On exige de nos politiciens une protestation officiele vis a vis les EU en la GB, avec l'exigence d'arreter immédiatement les actions guerriers et la libération des prisonniers de Guantanamo ou la soumission de ceux-ci à des procédures légales normales.
- Si ça n'a pas d'effet, on exige les conséquences diplomatiques, et éventuellement economiques dures : les EU et la GB ont choisit de jouer cavalier seul et de jouer le "jeu" dur, alors la réponse des états démocratiques doit etre de meme.
3) Bombardons les EU et la GB.

Bombardons-les avec des e-mails, cherchons contact avec le peuple américain et brittanique par travers l'internet, pour parler sur la guerre, et pour demander de faire plus de pression sur leurs politiciens, leurs medias, leurs PDG's. Parce que la communication sur l'internet va surtout verticalement, mais pas horizontalement.

Changeons les directions. La fantaisie au pouvoir !