arch/ive/ief (2000 - 2005)

Han :
C'est la première fois depuis ton arrestation que tu peux à nouveau manifester. Est-ce important pour toi de pouvoir être ici ?

Dyab :
Oui, bien sûr. C'était pénible, la fois dernière, de ne pas pouvoir participer à la manifestation. J'ai trouvé cette mesure injuste, mais bon, elle est levée maintenant.

Han :
La première fois que nous avons manifesté, nous étions dix mille. Aujourd'hui, il y a plusieurs dizaines de milliers de personnes. Que penses-tu de l'ampleur que prend le mouvement ?

Dyab :
Je pense que le mérite en revient à StopUSA. C'est une alliance claire de personnes qui adoptent une position clairement radicale. Le fait que les gens s'expriment clairement contre la guerre n'y est certainement pas étranger.

Han :
Des millions de personnes sont déjà descendues dans les rues contre la guerre et pourtant, Bush continue. Qu'en penses-tu ?

Dyab :
Bush n'a évidemment pas la réputation d'écouter la population ni d'être un fervent de démocratie. Mais nous devons continuer à mener et à soutenir la résistance, ce sera le point suivant à notre ordre du jour.

Han :
Et une fois que la guerre aura commencé ?

Dyab :
Nous devons trouver des moyens créatifs de faire obstacle à cette guerre et d'obliger notre gouvernement à annoncer vraiment la couleur. Nous savons par exemple aujourd'hui que les soi-disant traités qui permettaient les transports n'existent pas. Le gouvernement belge a soutenu activement la guerre. Nous voulons que cela change vraiment, que le gouvernement belge sorte de l'Otan et renvoie l'ambassadeur américain.

Han :
Plusieurs ministres participent à la manifestation. Qu'en penses-tu ?

Dyab :
Cela m'énerve au plus haut point. Ils ont vraiment une attitude hypocrite par rapport à cette guerre. Mais nous espérons quand même qu'ils retireront quelque chose de certains slogans criés ici aujourd'hui.

1) Boycot de grootste olieconcerns en tank niet meer bij Esso of schell
2) Haal al je geld van de bank
3) doe nieuwe voorstellen en mail ze door aan al je vrienden