arch/ive/ief (2000 - 2005)

Contre les saigneurs du G8!
by rebellion.ch Wednesday March 12, 2003 at 04:10 PM
claaacg8@claaacg8.org

du 28 mai au 3 juin dans la région du lac Léman entre Genève-Laussane-Evian-annemasse-Thonon de nombreuses actions, manifs et blocades auront pour but de dénoncer l'illigimité du G8 ! Nous vous attendons !

Contre les saigneurs du G8!
Le G8 se déroulera les 1er, 2, et 3 Juin 2003 à Evian. Le G8 regroupe les gouvernements des 8 pays les plus riches et industrialisés du monde, il impose un ordre mondial au profit d'une minorité richissime et au détriment d'une immense majorité d'individu-e-s asservi-e-s et opprimé-e-s. Nous pensons qu'il doit exister entre les êtres humains des rapports autres que marchands, de domination, d'aliénation ou d'exploitation. La pollution, les gâchis des ressources naturelles, les écarts de richesses sont de plus en plus catastrophiques. La globalisation se traduit par une dégradation des conditions de vie, de travail et par un contrôle social renforcé. Le patronat, avec le soutien des Etats, prend l'offensive : destruction des services publics, régression du droit du travail, précarisation, flexibilité, licenciements, casse des acquis sociaux (sécurité sociale, retraites...).

Ce système capitaliste ne peut pas être réformé, car il conduit inéluctablement à ces effets. La rupture avec le capitalisme est à nos yeux la seule voie possible pour empêcher une catastrophe économique humaine et écologique.

Le capitalisme c'est la guerre
La guerre est un état permanent de la société, presque tous les domaines de la vie sociale sont soumis à la logique de la militarisation. Les lobbys militaro-industriels se servent du prétexte du terrorisme pour intensifier la guerre mondiale contre les pauvres, les exploité-e-s et toute forme de résistance à l'ordre capitaliste. Ils sont un des principaux moteurs de ce système. Si nous voulons stopper la machine de guerre il faut nommer, bloquer et attaquer ses responsables, ses logiques et ses structures. Au service des états et des capitalistes, l'armée réprime les luttes sociales et impose un ordre mondial qui opprime les peuples (Argentine, Algérie, Chine, Tchétchénie, Irak...).

La militarisation et la marchandisation de la société et des individu-e-s induit des rapports entre les personnes marqués par les inégalités, l'entrave des libertés fondamentales et l'oppression patriarcale. Les logiques capitalistes provoquent, en particulier, une globalisation et une régression de la situation des femmes dans le monde comme la précarisation massive, la marchandisation des corps ou la perte d'autonomie.

Le fait de circuler dans notre monde est réservé à celles et ceux qui en ont les moyens. Bien sûr pour les gens du Sud, les forteresses du Nord (Europe ou USA) ont des barrières à franchir quelqu'en soient les coûts humains : morts, racisme, discrimination etc… Ceux et celles qui arrivent à franchir les frontières, qui divisent les exploité-e-s et sont l'expression des nationalismes, vont devenir de la main d'œuvre surexploitée au plus grand bénéfice du patronat et des mafias (en particulier pour les personnes qui se prostituent). Mais dans les pays du Nord, la mobilité est aussi réservée à celles et ceux qui peuvent payer.

Autogestion, action et démocratie directes contre les Etats et le Capital
Faire entendre notre voix nous paraît d'autant plus nécessaire que, à la différence de beaucoup, nous remettons en question non seulement les effets mais aussi les causes de la globalisation : le capitalisme, ainsi que l'étatisme et le parlementarisme qui enferme les populations sous une tutelle les empêchant de disposer d'elles mêmes, les asservissant à travers le salariat, la police et la magistrature, mais aussi en favorisant toutes les formes d'aliénation, religieuses, sexistes, racistes ou homophobes...

A un niveau jamais connu durant ces dernières années, se développent des expériences d'auto organisation et d'action directe, de refus de plus en plus lucide et conscient de la délégation de pouvoir et des voies étatiques ou institutionnelles du changement social.

Nous pensons que ces mouvements peuvent converger sur ces trois éléments fondamentaux :

Le refus de la délégation de pouvoir et notamment de la voie étatique du changement social
l'auto-organisation et l'autonomie du mouvement social sur des bases antiautoritaires
l'action directe révolutionnaire et la désobéissance sociale
En effet, la lutte des classes n'est pas morte ! Seule la lutte collective, dans nos lieux de travail et de vie, peut permettre la construction d'une force d'opposition réelle à l'offensive capitaliste.
Convergence des luttes anti-autoritaires et anti-capitalistes
CLAAAC G8 !

Les organisations signataires s'engagent à tout mettre en œuvre pour participer à la campagne anti-G8, aux collectifs et initiatives locales et régionales, au village alternatif, anticapitaliste et anti-guerre (VAAAG) ainsi qu'à la participation au cortège noir et rouge dans les manifestations de masse, à l'initiative « feu au lac » et à une initiative pour l'ouverture des frontières, le tout dans le cadre et les orientations du texte ci-dessus.

Cause et effet
by Dominique Wednesday May 07, 2003 at 02:08 PM
dominique_pifpai@hotmail.com

Je suis entiérement d'accord avec le fait que le capitalisme est fonciérement un mauvais système qui ne peut être réformé. Cependant il n'est qu'un effet de la mentalité occidentale et non une cause, tout comme l'économie n'est qu'un moyen de parvenir à ses buts et non un but en soi comme semble le croire tous les politiciens de la droite à la gauche de l'échiquier.

Ce sont plusieurs milénnaires de philosophie de l'être qui ont rendu le capitalisme si populaire. Je suis grand, gros fort (et bête diront certains) va trés bien avec le capitalisme qui veut que plus j'ai d'argent sur mon compte, plus je suis respectable.

Ceci nous donne un système totalement inhumain, où il n'est nulle part tenu compte de ce que un tel ou une telle a accompli de positif pour déterminer la respectaqbilité de quelqu'un.

Notre système politique n'est que le fidèle reflet de cet état de chose avec tous les droits que nous avons et presque aucune responsabilité. Un droit n'est qu'une possibilité.

Tous sont égaux en droit. Coluche avait dit que certains sont plus égaux que d'autre et il avait bien raison. Dans la Grèce antique certains étaient plus proche de dieu et avait des droits politiques, alors que les autres (la majorité) étaient loin des dieux et étaient des esclaves.

Aujourd'hui certains ont beaucoup d'argent sur leur compte et ont le droit de s'acheter des résidences de luxe alors que d'autres sont tellement pauvre qu'ils n'ont comme seul droit que celui de crever la bouche ouverte. Ces derniers sont 40 millions par années à mourir de faim, alors qu'un Europe nous jetons des tonnes de nouriture chaque année à la poubelle et qu'au niveau mondial, il y a assez à manger pour tous aujourd'hui.

Nos droits n'impliquent aucune responsabilité à quelques niveau que ce soit. La seule responsabilité politique que les hommes ont est de faire leur service militaire, c'est à dire de participer à une sorte de jeu de casse-pipe universel, jeu où les pipes sont les peuples du monde.
La responsabilité des femmes n'est même pas inscrite dans les constitutions, il s'agit d'engendrer les soldats, cette chair à canon chère aux multinationales de l'armement.

Les autres responsabilités découlent toutes du droit des contrats, c'est à dire qu'elle n'ont rien à voir avec la politique mais règlent des rapports d'affaires däordre privé.

Les politiciens qui sont des champions de l'irresponsabilité avec l'immunité parlementaire dont ils jouïssent ne vont pas nous offrir la solution. Cette solution est d'ordre philosopique. Seul un changement de la philosophie soutenant notre société peut permettre de changer les choses dans un sens positif.
Pour permettre un tel changement, l'introduction d'une charte universelle des devoirs de l'homme me semble le seul moyen.

Un devoir implique un effet une responsabilité. Il implique que je dois passer à l'acte pour prétendre être respectable.
Ce n'est pas je pense donc je suis, mais je pense donc je fais.
Le premier de ces devoirs, dont tous les autres doivent découler, doit être: Tout homme et chaque homme est responsable du bonheur de tous les autres.