ADM, les droits de l'homme et les USA by Yvos Sunday March 09, 2003 at 09:22 AM |
20 février 2003 Des raisons pour envahir l'Irak Par Ted Rall Traduit de l'anglais par Julie Rozon
L'Irak possède des armes de destruction massive, dont des armes biologiques
et chimiques. Les laboratoires du gouvernement irakien disposent des
cultures du bacille du charbon et sont considérés comme la source des
attaques à l'anthrax par la poste, à l'automne 2001. L'Irak a mené des
recherches sur une douzaine d'agents biologiques mortels, incluant le virus
de l'encéphalite équine de l'Est, la fièvre hémorragique de Corée, la
peste, le mildiou de la pomme de terre, le typhus, la fièvre dengue, la
fièvre de la Vallée du Rift, le virus Chikungunya, la maladie du riz et la
toxine botulinique.
Le budget annuel alloué à l'armée irakienne se chiffrerait à 396 milliards
$, soit six fois plus que celui de la Russie. L'Irak a une armée permanente
de 1,5 million d'hommes de troupe ainsi qu'une réserve supplémentaire de 2
millions de soldats.
L'Irak compte la plus grande population carcérale du monde, avec plus de 2
millions de personnes derrière les barreaux.
Selon Amnistie internationale, l'Irak possède le quatrième plus important
taux d'exécution du monde, juste derrière la Chine, l'Iran et l'Arabie
Saoudite. Au cours de la dernière décennie, les deux tiers de toutes les
exécutions connues de jeunes contrevenants ont eu lieu en Irak. D'ailleurs,
en 2002, l'Irak était le seul pays au monde à exécuter des personnes de
moins de 18 ans. Parmi les jeunes suppliciés, certains n'auraient pas
commis les "crimes" pour lesquels on les avait accusés.
En Irak, les individus soupçonnés d'être des "ennemis combattants" n'ont
droit à aucun recours légal. Ils sont habituellement détenus dans de
petites cellules jusqu'à 24 heures par jour, sans avoir accès à un avocat
ou à leur famille. On ne leur donne aucune indication de quand (ou même si)
ils auront un procès.
En 2002, les Irakiens ont entrepris des démarches auprès de certains
gouvernements afin de leur demander de ratifier une entente stipulant
qu'ils ne livreraient pas, à la nouvelle Cour Pénale Internationale, leurs
ressortissants irakiens accusés de génocide, de crimes contre l'humanité ou
de crimes de guerre.
Dans la dernière année, l'Irak a considérablement augmenté la surveillance
de ses propres citoyens sous prétexte d'assurer la "sécurité nationale". Le
gouvernement a cherché à établir un réseau, à l'échelle nationale,
constitué d'informateurs qui espionnent et rapportent toute conduite
"suspecte".
Si l'accès à Internet est officiellement légal en Irak, le gouvernement a
annoncé des mesures afin de mettre sur pied un système centralisé qui
permettrait de contrôler en grande partie Internet, et, possiblement, de
surveiller ses utilisateurs.
En Irak, les employé(e)s du secteur privé peuvent faire l'objet d'un renvoi
pour n'importe quelle raison. Ces derniers peuvent être soumis à un
dépistage de drogues et punis pour leurs opinions politiques. Ils peuvent
être sujets à un contrôle secret par ordinateur, vidéo ou téléphone.
En Irak, la police peut légalement confisquer les biens personnels d'un
citoyen, sans même avoir à prouver ses méfaits. Pourvu qu'elle ait un
"motif raisonnable", la police peut saisir pratiquement tout, incluant la
maison, l'automobile et toutes les économies d'un individu.
En Irak, la liberté d'assemblée est interdite. Un citoyen désirant
organiser une manifestation publique contre le gouvernement doit faire la
demande d'un "permis". Son nom est ainsi conservé dans un dossier
permanent.
Tous les faits relatés ci-dessus sont véridiques, à la seule différence
qu'ils s'appliquent aux États-Unis et non à l'Irak.
"Une grande nation est comme un grand homme... il considère son ombre comme
son propre ennemi." - Tao Te Ching
Ted Rall est l'auteur de Gas War: The Truth Behind the American Occupation
of Afghanistan, une analyse du gazoduc traversant l'Afghanistan et des
motivations qui se cachent derrière une guerre contre le terrorisme.
Qui est coupable et de quoi ? by R.B. Sunday March 09, 2003 at 10:19 AM |
L'affaire des attaques d'anthrax aux Etat-Unis a prouvé sans doute possible que c'était des souches issues de laboratoires améréicains. En clair, une attaque interne engagée par un ou des américains. Un scientifique travaillant dans l'un de ces laboratoires (ce qui démontre au passatge que les Etats-Unis ne se privent pas de fariquer des armes bio/chimiques)a été soupçonné : on n'a pas réussi à trouver de preuves contre lui.
Comme quoi l'information donnée par le précédent scripteur n'a pas été vérifiée (j'espère que sa fausse information n'est pas délibérée)
Par ailleurs, qui possède ce type d'armes et quelques autres ? Les Etats-Unis, Israël etc, probablement une quinazine de pays.
En octobre 1992 un avion d'El Al s'est écrasé sur un immeuble de Bijlmer près d'Amsterdam. Une partie de la cargaison a été identifiée sans problème. Mais pas 20 tonnes de produits commandés par le ministèe israélien de la défense. En fait, cette mystérieuse cargaison provenant des Etast-Unis était composée de produits précurseurs du gaz sarin. Destiné selon le Jerusalem Post aux recherches de l'institut Nes Tziona - centre de recherches sur les armes bactériologiques et chimiques.
Plusieurs habitants de Bijlemer souffrent depuis de différents maladies dont certaines incurables.
En mai 2002 des employés cancéreux de la centrale nucléaire israélienne de Dimona ont manifesté aux cris de "nous sommes les victimes de la centrale nucléaire".
Israël dispose de deux centrales nucléaires tout en ayant
toujours nié posséder un arsenal nucléaire...
Vous aurez remarqué que puisqu'il ne s'agit pas de l'Irak les medias de France et de Navarre se sont montrés très discrets sur ces faits (et quelques autres)