arch/ive/ief (2000 - 2005)

01-03-2003

Nous étions partis à 8 personnes actives dans le "Comité Surveillance Otan" (dont le professeur Pierre Piérart).
Nous sommes arrivés vers 14h30 à Melsele, près de Beveren, lieu de rendez-vous de l'action ludique et non-violente. Nous avons trouvé le local où devait avoir lieu la réunion encerclée par les forces de la gendarmerie, fourgonnettes, bus ... Un hélicoptère tournait sans arrêt au-dessus du village.

Un flic à l'entrée nous a dit ouvertement que nous pouvions rentrer, mais qu'alors nous ne pourrons plus en sortir, et qu'on passerait quelques heures à la gendarmerie... Autrement dit, on serait arrêté.

Une centaines de jeunes qui se trouvaient dans le local ont été arrêtés, menottes au poignets. D'autres personnes plus âgées sont relâchées.
Le local est un local de réunion public, quelle loi autorise ainsi l'arrestation « préventive » des personnes qui s'y trouvent?

A 15h30, lors d'un rassemblement à l'extérieur, on nous a dit que les regroupements étaient interdits, que les organisateurs de l'événement avaient été embarqués, et on s'est fixe un autre rendez-vous à 16h.

Entre-temps les gendarmes ont procédé effectivement à des arrestations de petits groupes dans les rues, ciblant visiblement les plus jeunes, et le deuxième rendez-vous n'aura pas lieu.

Une personne plus âgée était venue à vélo d'Anvers avec un groupe d'une vingtaine d'autres personnes, qui, elles, avaient été toutes arrêtées au départ d'Anvers. Il est probable que bien d'autres convois ont été ainsi bloqués préventivement... au lieu de bloquer préventivement les convois militaires, qui vont aller porter la mort en Irak, avec la complicité du gouvernement belge.
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