arch/ive/ief (2000 - 2005)

AOL: la carotte et le baton
by protesta Sunday March 02, 2003 at 06:10 PM
protesta@wol.be

Après avoir envoyé des lettres a certains de ses abonnés, les sommant d'arreter le téléchargement de fichiers musicaux via leur connexion, AOL promotionne le téléchargement payant et "officiel" de musique.

Aol fait donc la promotion chez ses clients de "MusicNet", un site payant de téléchargement de musique qui a été lançé conjointement par Warner Music, Bertelsmann, EMI et Zomba notamment...
L'offre est de plus de 250 000 morçeaux, mais se limite évidemment aux standars pops des labels participants...
Pour le moment, le site semble en phase de test, plusieurs formules devraient être proposées:
- 4 € environ pour 20 téléchargements,
- 9 € environ par mois pour des téléchargements illimités,
- 18 € environ par mois pour pouvoir en plus graver 10 chansons sur CD par mois...

Les fournisseurs d'acces ont donc choisi clairement leur camp: celui des multinationales de l'a-culture, celui qui veut interdire le droit à la copie privée sous prétexte de rémunerer les actionnaires, euh, les artistes, pardon...

payement
by Dominique Monday March 03, 2003 at 09:41 AM
dominique_pifpaf@hotmail.com

Dans notre système capitaliste, tous doivent être payés pour survivre. Les artistes n'échappent pas à cette règle.

Richard Stallman, le père du projet Gnu, avait une trés bonne idée il y à déjà quelques années.
Les enjeux de la bataille actuelle, avec en toile de fonds la nouvelle législation ricaine sur les droits de copyright, sont énormes. Cette législation a été acceptée sans grandes formalités par les valais européens du gouvernement européen. Cet enjeu est simplement que les majors veulent nous faire payer non pas quand nous achetons un livre ou un disque, mais chaque fois que nous le lisons ou l'écoutons.

L'ídée de Stallman était de mettre une icône sur le site, icône qui permette de faire un versement directement sur le compte de l'artiste ou de l'écrivain. Cela à l'avantage de la simplicité et de court-circuiter les majors qui se fichent pas bien des artistes. En effet, pour qu'un artiste soit payé, avec le système actuel, il ne lui suffit pas de vendre des disques, il faut qu'il en vende énormément. Dans le cas contraire, les majors expliquent à l'artiste qu'elles lui font de la pub, que cette pub coûte cher et que vu le peu de disques vendus elles ne peuvent pas le payer.
Gros mensonge, car les pubs que l'ont voit partout sont celles des célébrités qui vendent beaucoup, et pour cause.

Pour qu'une solution type paiement direct (Stallman allait jusqu'à proposer le paiemnt facultatif) puisse se réaliser, il faut que les artistes prennent conscience du problème et s'organisent. Si suffisament d'artistes se joignaient dans un tel mouvement, les consommateurs que nous sommes suivront assurément.