arch/ive/ief (2000 - 2005)

Juste avant que l'alliance n'entre à Kaboul le lundi 12 novembre, les forces armées des USA ont envoyé une bombe de 500 livres sur les studios d'Al-Jazeera. Personne n'a été blessé, car le bâtiment n'était occupé alors par aucun des 10 journalistes et techniciens d'Al-Jazeera.

Le directeur de la station, Mohammed Jassim Al-Ali, dit que les USA avaient été précédemment informés de l'endroit où se trouvaient les studios d'Al-Jazeera.

Al-Jazeera a gagné l'hostilité de Washington pour sa couverture critique de la guerre US en Afghanistan, et en particulier en annonçant des entretiens avec Osama Ben Laden et d'autres chefs d'Al Qaeda.

Le bombardement du bureau de Kaboul n'est pas la seule tentative entreprise par Washington pour perturber le fonctionnement d'Al-Jazeera.

Les USA ont publié des explications contradictoires du bombardement. Le 14 novembre, à une conférence de presse du département de la défense, l'amiral Craig R. Quigley a dit à un journaliste d'Al-Jazeera que le bombardement était dû à une « erreur » parce que « une arme a dévié ».

Le 17 novembre, le chef de la radiodiffusion d'Al-Jazeera, Ibrahim Hilal, a indiqué que la station était sur une liste de cibles des USA depuis le début de la campagne de bombardement, et que les transmissions entre Kaboul et les siège sociaux de la station dans l'Emirat du Qatar ont été continuellement surveillées par les services secrets US.

Al-Jazeera a pendant quelques années figuré dans les plans de Washington concernant le Moyen-Orient, et est devenu une cible en raison de sa réputation de couverture indépendante et complète de la politique du Moyen-Orient. Al-Jazeera a gagné une grande audience à travers l'Afrique du Nord et le Moyen-Orient.

Sources : http://www.cursor.org/aljazeera.htm

http://www.msnbc.com/news/643471.asp-58k-10février