arch/ive/ief (2000 - 2005)

Aujourd'hui, nous sommes nombreux. Nombreux à ne pas vouloir cette guerre, mais également nombreux à ne plus accepter le mensonge, le mépris et la nocivité du principe même de gouvernement. Des millions de personnes, toutes nationalités, toutes races confondues, l'ont clairement et fortement rappelé.

Que les « puissants » prennent donc garde, s'il s'agissait hier de paix, il pourrait bien demain être question de toute autre chose. Car si des millions de personnes ont marché samedi 15 février pour exprimer leur colère, leur crainte et leur espoir, soyez sûrs messieurs et mesdames les dirigeant(e)s que les voix qui s'élèvent viennent de très loin dans ce que vous appelez l'Histoire.

Assez vu vos têtes, assez entendu vos raisons, assez goûté à votre langue morte. Notre avenir ne vous appartient pas, même au suffrage universel, même à 82 % . Vous n'êtes que les dignes représentants d'un ordre qui s'effondre et refuse de l'admettre. Vous voudriez, dans votre chute, emporter encore un peu de cette vie que vous avez déjà tant asservi. Mais qui croyez-vous être ?

Planqués derrière vos murs, vos décrets, votre valetaille et vos flics, vous voudriez toujours nous chanter que le pouvoir est bon et qu'il convient de s'y soumettre. Cependant, vous êtes bien peu et nous sommes très nombreux. La conscience du nombre progresse, certes pas à 82 % mais déjà bien suffisamment pour que la peur change de camp. The game starts just now.

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