arch/ive/ief (2000 - 2005)

Rapport sur les droits de l'homme en Irak
by puff Sunday February 16, 2003 at 01:35 PM

Contre le régime de Saddam, nous sommes PACIFIQUES

IRAK
Irak est un pays plat traversé par Tigre et l'Euphrate. Au centre du pays s'étale une vaste plaine, correspondant l'ancienne Mésopotamie, qui a toujours été un immense grenier à blé. Les réserves de pétrole sont les deuxième du monde avec 13.64 milliard de tonnes début 1996. Le dictateur Sadam Hussein détient tous les pouvoirs. Population: 22 442 000. Dépense consacrée à la défense en 1996: 1,3 milliard de dollars. Forces armées: 387 500 actifs, 650 000 réservistes.

KURDISTAN-IRAK

Kurdistan Irakien: Depuis la première guerre mondiale, les guerres se poursuivent au kurdistan irakien entre les régimes successifs de Bagdad et les kurdes. En 1979 Sadam Hussein, le dictateur irakien, arrive au pouvoir. Résultat: 4000 à 5000 villages rasés au bulldozer, arrestation et disparition de milliers de personne, déportation et désertification, utilisation des armes chimiques à Halabja et d'autres régions, exode des kurdes en 1991. En mars 1991: révolte au kurdistan irakien et répression féroce provoquant une exode massive des kurdes traumatisées par le souvenir des gaz de 1988. Deux millions de personnes se massent dans les montagnes. Mise en place l'opération "provied comfort"(zone de sécurité au nord de trante-sixième parallèle) par les alliés: depuis les kurdes vivent en sécurité

.

INTRODUCTION:

La déclaration universelle des droits de l'homme contient 30 articles:

- Tous les être humains naissent libres et égaux en dignité et en droits.

- Chacun peut se prévaloir de tous les droits et de toutes les libertés proclamées dans la présente déclaration.

- Nul ne sera soumis à la torture, ni à des peines ou traitements cruels, inhumains et dégradants.

- Tous sont égaux devant la loi et ont droit sans distinction à une égale protection de la loi.

- Nul ne sera l'objet d'immixtion arbitraires dans sa vie privée, sa famille, son domicile ou sa correspondance, ni d'atteintes à son honneur et à sa réputation.

- Toute personne a le droit à la liberté de pensée, de conscience et de religion.

-Toute personne a le droit de prendre part librement à la vie culturielle de la communauté.

- Toute personne a le droit de fonder avec d'autres des syndicats.

- La volonté du peuple est le fondement de l'autorité des pouvoirs publics.

- Toute personne a droit à la liberté de réunion et d'association pacifique.

Et d'autres articles reconnaissant les droits de l'hommes. Cette déclaration ne doit pas être minée. Dans un grands nombre de pays, cette déclaration est améliorée et ceci a donné des conséquences positives. Par contre, il y a des pays dans lesquels les droits de l'homme ne sont pas respectés. Dans un pays comme l'Irak où un dictateur régne, il n'y a pas de liberté d'expression. Sadam et des membres de sa famille détiennent tous les pouvoirs. D'après la constitution de 1968,

le parti de Ba'ath gouverne l'Irak à l'aide de conseil révolutionnaire qui exerce le pouvoir exécutif et législatif. Sadam Hussein et son régime se basent sur les élections de 1995 non démocratiques où il a reçu 99.96 106368e voix. Ce référendum ne contient ni un secret de vote ni aucun candidat opposé. Il y a beaucoup de rapports qui indiqent que les électeurs avaient peur de représailles en cas de vote négatif.

- La population irakienne est composée d'Arabes, Kurdes, Turkumans, Assyriens, Yazidis et Armeniens. La religion varie: Musulman Shi'a et Sunni, Chrétien, Juif ( la plupart d'entre eux ont immigré). La division ethniques est remarquable dans le sud et dans le nord, le gouvernement réprime toutes les révoltes. La justice n'est pas indépendante, Sadam Hussein peut changer n'importe quelle décision de tribunal.

- Les forces de sécurité sont composés des militants attachés au dictateur, elles jouent un rôle très important pour maintenir le pouvoir. Ces forces commettent continuellement des violations des droits de l'homme.

- Le gouvernement détient l'économie qui est largement basée sur la production de pétrole. Cette économie a été endommagée par la guerre de Golf. L'irak est sous les sanctions de l'ONU depuis 1991.

- L'Irak cache la vérité au sujet des droits de l'homme, elle refuse la visite des inspecteurs des organisations de droit de l'homme. Le rapporteur spécial de la commission de l'ONU pour les droits de l'homme, Max Van der Stole, fait ses rapports en contactant les opposants au pouvoir irakien et d'autres sources. Le gouvernement continue à tuer et torturer les personnes accusées d'être contre le régime de Sadam Hussein.

Exécution et Exécution massive:

La peine de mort est appliquée sur toutes personnes qui

* Quittent l'Irak et n'y retournent pas.

* Qui abandonnent l'armée.

* Qui vont dans un pays étranger pour demander l'asile politique.

* Qui joignent une opposition politique au régime.

* Qui dévoilent les secrets d'état (y compris des rapports sur la torture).

* Qui insultent publiquement le président.

D'après les organisations de droits de l'homme et des rapports de Amnesty International (AI), les exécutions massives augmentent en Irak. En février et mars 1997, 650 personnes ont été exécutées dans la prison d'Abu Ghuraib près de Bagdad. En 1996, plus de 170 personnes ont été arrêtées à Arbil par l'armée irakienne et ont été executées quelque temps après. Au total, en 1997 plus de 1500 personnes ont été exécutées dans la prison d'Abu Ghuraib. Il y a des rapports qui confirment que les familles des victimes doivent payer les frais d'exécution. Il y a d'autres types d'exécution par exemple; deux kurdes de l'Iran ont essayé du faire le trafic d'essence entre Karkuk contrôlée par l'Irak et Suleimaniya contrôlée par les kurdes d'irak, les deux ont été arrêtés par les forces de sécurité, ils ont été immolés par le feux en présence de chef de sécurité de cette région.

DISPARITION:

- Le régime irakien ignore toujours la disparition de 15.000 personnes pendant la guerre de Golf.

- Le régime ignore toujours la disparition de 180,000 kurdes pendant l'opération ANFAL menée par l'armée en 1988.

- Le régime ignore toujours la disparition de 100.000 individus arrêtés en 1996 à Arbil par l'armée (d'après Amnesty International).

- L'iran prétend que 5.000 prisonniers iraniens ont été exécutés par l'Irak pendant la guerre IRAN-IRAK de 1981-1988.

- Le régime ignore toujours la disparition de 8.000 Barzanis kurdes.

Les organisations de droits de l'homme continuent à demander des explications aux autorités irakiennes.

Torture et D'autres Traitements Inhumains:

Les techniques de torture utilisées en Irak sont: -chocs electriques -matraquages -brûlée avec du fer rouge -suspensions -renversements d'acide sur le corps -viol -ruptures d'un membre du corps -refus de l'alimentation et de l'eau.

D'après Human Rights Watch; les conditions de vie dans les prisons sont mauvaises, la prison de Radwaniyah contient 5.000 prisonniers.

Massacres:

La majorité des victimes sont kurdes, 180.000 kurdes ont disparu pendant l'opération ANFAL . Ali Hassan Majeed qui était en charge de kurdistan irakien avait écrit au ministre de la défense: « Je les écrase avec du bulldozer ».

Déportation et Déplacements:

De 1971 à 1972, le régime a chassé 40.000 kurdes. A karkuk, le régime continue à déplacer les habitants kurdes. Récemment, 1.500 familles ont été déplacées. Au total, plus de deux millions personnes ont été déplacées depuis l'arrivée du parti de Sadam Hussein.

Destruction des Villages:

Plus de 4.500 villages ont été rasés au Kurdistan irakien avant la création de zone "Save Haven" par l'ONU. Les maisons ont été détruites à la dynamite ou au bulldozer. C'était l'opération "Terre Brûlée".

Poison et des Armes Chimiques:

En 1987, le régime a commencé à utiliser des armes chimiques contre la population kurde. Le 16 mars 1988, la force aérienne irakienne a attaqué la ville de HALABJA par des armes chimiques: 5.000 morts et 10.000 blessés. D'après les rapports de quelques groupes médicaux qui ont visité la ville, l'effet de ces armes persiste toujours. Professeur Godsden a récemment visité la ville et il dit que 10 ans après, HALABJA est toujours empoisonnée. Les gaz utilisés sont: SARIN et TABUN.

Liberté d'expression :

Le parti Ba'ath de Sadam Hussein détient tous les moyens de presse et de communication. Les journalistes sont obligés de travailler pour le régime. L'union des journaliste est présidée par le fils de Sadam: Uday Hussein.

- La loi n° 840 de novembre 1986 précise la peine de mort pour la personne qui insulte le président ou des responsables à haut nivaux.

- La loi n° 214 interdit le chant excitant le peuple contre le régime.

- Un livre peut être publié qu'après l'autorisation de ministre de la culture.

- Les paraboles satellites sont interdites.

Au Kurdistan d'Irak, plusieurs journaux sont apparus depuis la guerre de Golfe et des stations de radio et de télé ont été installées en l'absence des autorités irakiennes.

Liberté de Rassemblement et d'Association:

Le régime oblige les gens à se rassembler pour exprimer leur soutien au dictateur, ceux qui ne participent pas sont punis. Au Kurdistan d'irak, plusieurs associations ont été fondées en l'absence des autorités irakiennes.

Liberté de religion:

D'après la loi, l'islam est la religion du pays. Le régime limite la liberté religieuse et le ministre des affaires religieuse doit approuver les publications religieuses.

Les Shi'a musulmans (arabes) qui composent 60 183312e la population irakienne, les Sunni qui composent 12 à 15-268437908e la population détiennent tous les pouvoirs. Ces dernières années, le régime a assassiné plusieurs personnalités Shi'a. D'après les rapporteurs, le régime menace les 350.000 Chrétiens Assyriens. L'armée a détruit plusieurs églises pendant l'opération ANFAL. D'après Human Rights Watch et d'autres sources Assyriennes, le régime continue à menacer et tuer les Assyriens dans tout le pays.

Le Respect des droits politiques: Le droit des citoyens pour Changer leur Gouvernement.

Les citoyens n'ont pas le droit de changer leur gouvernement, les référendums présidentiels de 1995 n'étaient pas justes ni libres et sont considérés comme une comédie par les observateurs internationaux. Il n'y avait aucun candidat opposé à Sadam. De plus, Ii y a des régles strictes pour les votants:

- Avoir 25 ans

- Croire en dieu et aux principes de la révolution de 17-30 de 1968.

- Etre membre d'un autre parti politique est interdit.

- Le régime ne reconnaît pas les partis politiques kurdes au Kurdistan.

Les députés de l'Assemblé nationale ont de 250 sièges, ils sont tous des militants du parti Ba'ath de Sadam.

Discrimination Basée sur Race, Sex, Religion, langue et la statut sociale:

- Les hommes qui tuent leurs femmes reçoivent une immunité d'après la loi de 1990.

- Pendant l'opération ANFAL, des milliers de femmes kurdes ont disparu avec leurs enfants.

- Une femme n'a pas droit de voyager toute seule à l'étranger.

- Les enfants de 10 à 15 ans sont obligés de s'entraîner dans des camps militaires (il y a seulement 8.000 enfants à Bagdad).

Réferences et Notes:

1- U.S department of state: Irak report on human rights practices for 1997. Related by the bureau of democracy, human rights and labor, january 30, 1998.

2- To commemorate the 50th anniversary of the universal declaration of human rights. Geneva 14-17th march 1998-By Dr. A.L. Rashid.

3-Patriotic Union of Kurdistan: http://www.puk.org/

Irak's policy of ethnic cleansing : Arabisation of Karkuk, Khanaquin and Makhmour.

4-Amnesty Internationl News Release: http://www.amnesty.org/news

5-An appeal to the united nations to indict the echelons of the iraki regim for crimes of genocide committed. Kurdish organisations for human rights-UK, 44 kurdish organisations- London, september 18, 1997.

6-Chemical massacre of Halabja by the iraki forces, march 1988: press agencies.

7-Human Rights Watch (repports).

8-United Nation Human Rights Commision (UNHRC-IRAK).

9-The Special Rapporteur for irak of the UN commision on human rights: Max Van der Stole (Holland).

10- Irak research and documentation project (IRDP). c/o center for middle eastren studies, Harvard University, 1737 Cambridge street, Cambridge, MA 02238. http://www.fas.havard.edu/~irdp/

(documents saisis des forces de sécuritées et de la police secrete irakienne pendant le soulèvement de mars 1991)

11- Courrier de l'ACAT, 1996, n° 168, p: 12. "les kurdes dans le monde, un peuple indésirable"

13- Le Monde Diplomatique, mars 1998, p: 14-18.

quelle est le but de l'article?
by ludo keersmaekers Sunday February 16, 2003 at 02:13 PM

quelle est le but de l'article?
D'aider les Américains dans leur campagne de démonisation et donc d'aider les Américains pour faire la guerre?

La plus grande violation des droits de l'homme c'est l'embargo contre l'Iraq maintenu pas le Etas-Unis et la GB . L'embargo contre l'Iraq , c'est une vraie arme de destruction massive

Instaurer la justice pour punir les crimes contre l'humanité
by Fondation Danielle Mitterand Sunday February 16, 2003 at 03:01 PM

Indict (" inculpation ", en anglais), association à but non lucratif fondée en 1996, rassemble des personnalités et des organisations dont l'objectif est l'inculpation des dirigeants irakiens devant un tribunal international, pour crimes de guerre, crimes contre l'humanité et génocide. Indict nous présente les enjeux de la campagne engagée depuis 1987.

Depuis 1979, le régime baasiste en Irak a violé massivement, et viole encore, les droits de l'Homme et les droits des peuples, en Irak et dans la région. La liste des crimes commis par Saddam Hussein et les responsables irakiens est terrible : invasions de l'Iran et du Koweït ; utilisation d'armes chimiques contre les citoyens kurdes en Irak, et contre l'Iran ; génocide des kurdes en Irak ; répression de dizaines de milliers de citoyens irakiens ; destruction des régions habitées par les Arabes des Marais ; assassinats politiques en Irak et dans le monde ; enlèvement et détention de citoyens du Koweït ; violations répétées des résolutions du Conseil de Sécurité. Des documents détaillent ces actes criminels qui font fi à la fois de tout sentiment humain et des lois internationales.

Traduire en justice les dirigeants irakiens responsables de ces crimes graves et répétés représenterait une avancée capitale dans la mise en place d'une juridiction internationale. Le Tribunal permettrait, en outre, dix ans après la guerre, de souligner la distinction, en droit, entre le peuple irakien et ses dirigeants actuels. Le fait de traduire aujourd'hui les dirigeants irakiens devant un tribunal ajouterait du poids aux Tribunaux Internationaux qui travaillent aux dossiers des criminels en ex-Yougoslavie et au Rwanda. Ceux qui veulent poursuivre en justice les responsables du régime de Pol Pot au Cambodge et d'autres criminels de guerre dans le monde y gagneraient en crédibilité. Le projet d'instaurer une Cour Pénale Internationale, soutenu par l'Assemblée Générale des Nations Unies, s'en trouverait avancé.

Instituer un tribunal pour inculper Saddam Hussein et le juger est un objectif difficile à atteindre. La résolution 687 établissant le cessez-le-feu de la guerre du Golfe, signée par le Conseil de sécurité le 3 avril 1991, n'incluait pas de clause exigeant la reddition des dirigeants irakiens et leur jugement. Cette clause, incluse dans une première version de la Résolution 687 mais abandonnée pour des raisons de " real politique ", aurait pu permettre d'instituer en droit la distinction nette entre gouvernants et gouvernés en Irak. Dix ans après la guerre, cette distinction est plus que jamais vitale pour le peuple irakien. Elle existe pourtant dans la résolution 688 du Conseil de Sécurité, exigeant que cesse la répression, menée par le régime, de la population.

En droit, le processus légitimant la disparition du régime passe obligatoirement par l'inculpation de Saddam Hussein et de ses complices. La répression du peuple irakien, le danger permanent que représente le régime de Saddam Hussein pour les pays voisins (deux agressions majeures en 1980 et en 1990), et pour la communauté mondiale, le développement et l'utilisation d'armes de destruction massive le justifient amplement. Les personnalités qui ont fondé INDICT, sont conscientes des imperfections émaillant la mise en place progressive d'un système judiciaire international. Néanmoins, elles restent persuadées que leurs efforts pour instituer un Tribunal Pénal International aboutiront, et permettront à l'avenir que des criminels comme Pol Pot et Saddam Hussein ne demeurent pas impunis. Pol Pot n'est plus. Son régime appartient au passé du Cambodge, même si les terribles blessures ouvertes par sa brutalité sont loin d'être refermées. Mais en Irak, la terreur se vit au quotidien. La répression touche tous les Irakiens, y compris les proches de la famille de Saddam Hussein. L'inculpation des dirigeants irakiens reste une tâche difficile, mais la Campagne menée par Indict est un chaînon essentiel entre le Tribunal Pénal International, qui existe déjà pour l'ex-Yougoslavie, et la Cour Pénale Internationale, qui ne sera pas réalité effective avant quelques années. Une conférence sur la constitution d'un tribunal pour juger les dirigeants irakiens a lieu à Paris ce mois-ci, en Avril 2000. Souhaitons que l'urgence de son établissement fasse l'unanimité.

Instaurer la justice pour punir les crimes contre l'humanité
by Fondation Danielle Mitterand Sunday February 16, 2003 at 03:08 PM

Indict (" inculpation ", en anglais), association à but non lucratif fondée en 1996, rassemble des personnalités et des organisations dont l'objectif est l'inculpation des dirigeants irakiens devant un tribunal international, pour crimes de guerre, crimes contre l'humanité et génocide. Indict nous présente les enjeux de la campagne engagée depuis 1987.

Depuis 1979, le régime baasiste en Irak a violé massivement, et viole encore, les droits de l'Homme et les droits des peuples, en Irak et dans la région. La liste des crimes commis par Saddam Hussein et les responsables irakiens est terrible : invasions de l'Iran et du Koweït ; utilisation d'armes chimiques contre les citoyens kurdes en Irak, et contre l'Iran ; génocide des kurdes en Irak ; répression de dizaines de milliers de citoyens irakiens ; destruction des régions habitées par les Arabes des Marais ; assassinats politiques en Irak et dans le monde ; enlèvement et détention de citoyens du Koweït ; violations répétées des résolutions du Conseil de Sécurité. Des documents détaillent ces actes criminels qui font fi à la fois de tout sentiment humain et des lois internationales.

Traduire en justice les dirigeants irakiens responsables de ces crimes graves et répétés représenterait une avancée capitale dans la mise en place d'une juridiction internationale. Le Tribunal permettrait, en outre, dix ans après la guerre, de souligner la distinction, en droit, entre le peuple irakien et ses dirigeants actuels. Le fait de traduire aujourd'hui les dirigeants irakiens devant un tribunal ajouterait du poids aux Tribunaux Internationaux qui travaillent aux dossiers des criminels en ex-Yougoslavie et au Rwanda. Ceux qui veulent poursuivre en justice les responsables du régime de Pol Pot au Cambodge et d'autres criminels de guerre dans le monde y gagneraient en crédibilité. Le projet d'instaurer une Cour Pénale Internationale, soutenu par l'Assemblée Générale des Nations Unies, s'en trouverait avancé.

Instituer un tribunal pour inculper Saddam Hussein et le juger est un objectif difficile à atteindre. La résolution 687 établissant le cessez-le-feu de la guerre du Golfe, signée par le Conseil de sécurité le 3 avril 1991, n'incluait pas de clause exigeant la reddition des dirigeants irakiens et leur jugement. Cette clause, incluse dans une première version de la Résolution 687 mais abandonnée pour des raisons de " real politique ", aurait pu permettre d'instituer en droit la distinction nette entre gouvernants et gouvernés en Irak. Dix ans après la guerre, cette distinction est plus que jamais vitale pour le peuple irakien. Elle existe pourtant dans la résolution 688 du Conseil de Sécurité, exigeant que cesse la répression, menée par le régime, de la population.

En droit, le processus légitimant la disparition du régime passe obligatoirement par l'inculpation de Saddam Hussein et de ses complices. La répression du peuple irakien, le danger permanent que représente le régime de Saddam Hussein pour les pays voisins (deux agressions majeures en 1980 et en 1990), et pour la communauté mondiale, le développement et l'utilisation d'armes de destruction massive le justifient amplement. Les personnalités qui ont fondé INDICT, sont conscientes des imperfections émaillant la mise en place progressive d'un système judiciaire international. Néanmoins, elles restent persuadées que leurs efforts pour instituer un Tribunal Pénal International aboutiront, et permettront à l'avenir que des criminels comme Pol Pot et Saddam Hussein ne demeurent pas impunis. Pol Pot n'est plus. Son régime appartient au passé du Cambodge, même si les terribles blessures ouvertes par sa brutalité sont loin d'être refermées. Mais en Irak, la terreur se vit au quotidien. La répression touche tous les Irakiens, y compris les proches de la famille de Saddam Hussein. L'inculpation des dirigeants irakiens reste une tâche difficile, mais la Campagne menée par Indict est un chaînon essentiel entre le Tribunal Pénal International, qui existe déjà pour l'ex-Yougoslavie, et la Cour Pénale Internationale, qui ne sera pas réalité effective avant quelques années. Une conférence sur la constitution d'un tribunal pour juger les dirigeants irakiens a lieu à Paris ce mois-ci, en Avril 2000. Souhaitons que l'urgence de son établissement fasse l'unanimité.

Quel but la réaction de Ludo?
by poffy Sunday February 16, 2003 at 03:13 PM

De nous faire croire :

Que Saddam est une grand démocrate et humaniste, qui a gazé le peuple Kurde pour des raisons humanitaires (un peu comme certains ici essayent de faire croire que les chambres à gaz d'Hitler n'ont pas existé, ou que les camps d'exterminations ne produisent rien).

Que Saddam aime son peuple plus que tout, au point d'assassiner ses propres gendres.

Que Saddam aime la vie comme il envoie des millions de dollars à ceux qui se font sauter pour tuer le plus juifs possibles à Tel Aviv ou Jérusalem, plutôt que d'aider son propre peuple…

Que Saddam est un pacifique qui a voulu sauvegarder la paix en faisant la guerre à l'Iran et au Kuwait avec plus d'un millions de morts…

Que lui et ses comparses font le jeune et ne mangent plus afin de la partager avec le peuple qui a faim…

Contre la guerre en Irak = Contre Baas
by Arnaud Sunday February 16, 2003 at 04:06 PM
arnaudleblanc@swing.be

Le but est certainement de nous inciter à lutter davantage contre la guerre en Irak.

En effet, si la population irakienne est encore sous le joug de la dictature du parti Baas, c'est grâce à l'appui de l'administration George Bush senior, celle de William Clinton et celle du fils Bush. Ces trois administration au pouvoir ces dix dernières années ont tout fait pour favoriser le pouvoir dictatorial en Irak (ce, parallèlement à des bombardements qui ne touchent pas les membres du pouvoir).

D'abord la guerre. Une guerre réunit toujours la population autour de son leader. un pays en situation de guerre préférera se ranger du coter de ses protecteurs plutôt que des agresseurs.

L'embargo. Un embargo et particulièrement celui infligé à l'Irak renforce le pouvoir en place. Le programme "pétrole contre nourriture" soumet la population aux exigences du pouvoir puisque seul ce pouvoir a les moyens de les nourrir. Les pays occidentaux, à l'origine de ce plan savent très bien que ce genre de système condamne la population à se soumettre aux exigences du pouvoir en place.

La première guerre du Golfe. On se souvient bien entendu de la défaite flagrante de l'Irak et de ces militaires irakiens fuyant avant même de combattre. Les Etats-Unis ont pourtant stoppé leur avancée à moins d'un jour de Bagdad (et donc de la chute de Saddam Hussein). La garde de Saddam Hussein a même été libérée délibérément par les militaires occidentaux alors que le pays connaissait des soulèvements populaires de différentes fractions du pays. On pouvait constater des soulèvements d'une partie laïque et progressiste irakienne, on pouvait constater des soulèvements à tendance islamiste et bien d'autres. Les Etats-Unis ont délibérément libéré la garde de Saddam Hussein et lui a rendu une grande partie de se matériel pour assurer que le parti Baas en Irak ne soit pas mis dehors. Résultat, le parti Baas a massacré l'opposition purement et simplement avec l'aide logistique et moral des Etats-Unis. Le rapport va tellement loin que les médias n'en ont pas parlé à l'époque. Pas un mot sur CNN, ni chez Reuter, AP, AFP et autres… Excuse officielle chez AP : " l'actualité n'était plus en Irak à ce moment-là "

>>> Quoi qu'il en soit et j'oublie beaucoup d'éléments pour étayer cette constatation. Si Saddam Hussein est au pouvoir, c'est grâce aux différentes administrations qui ont pris place à la maison blanche.

>>> Si on est contre la guerre, on est pour la population irakienne et son émancipation, on est contre Saddam Hussein et la dictature dont souffre les irakiens.

>>> Si la guerre éclate en Irak, rien ne garantit que Saddam Hussein quittera le pouvoir. En 1991, c'est par un appel direct de la maison blanche que les troupes américaines ont stoppé net leur avancée sur Bagdad.

Ps : le Pentagone actuellement n'est plus très sûr de l'origine du massacre kurde (source : http://www.france5.fr/asi/005305/23/79719.cfm). Il déclare en effet qu'il se pourrait que ce massacre n'ait pas été commis par l'Irak mais peut-être bien par l'Iran (probablement une des prochaines cibles pour la politique belliciste étasunienne).

Foutaise !
by turlututu Sunday February 16, 2003 at 04:16 PM

"le parti de Ba'ath gouverne l'Irak à l'aide de conseil révolutionnaire qui exerce le pouvoir exécutif et législatif. Sadam Hussein et son régime se basent sur les élections de 1995 non démocratiques où il a reçu 99.96 106368e voix. Ce référendum ne contient ni un secret de vote ni aucun candidat opposé. Il y a beaucoup de rapports qui indiqent que les électeurs avaient peur de représailles en cas de vote négatif."

*** C'est n'importe quoi, si Saddam Hussen suite à des votes négatifs venait réprimer, il donnerait alors carte blanche aux USA pour envahir le pays et piller ses ressources, ce n'est donc pas dans son intérêt de le faire.

"- Le régime irakien ignore toujours la disparition de 15.000 personnes pendant la guerre de Golf.

- Le régime ignore toujours la disparition de 180,000 kurdes pendant l'opération ANFAL menée par l'armée en 1988.

- Le régime ignore toujours la disparition de 100.000 individus arrêtés en 1996 à Arbil par l'armée (d'après Amnesty International).

- L'iran prétend que 5.000 prisonniers iraniens ont été exécutés par l'Irak pendant la guerre IRAN-IRAK de 1981-1988.

- Le régime ignore toujours la disparition de 8.000 Barzanis kurdes."

*** Combien de victimes des conquêtes colonialistes des USA sont tombées ? Devons-nous ignorer cela ?

Bref on ne remplace pas une dictature par une autre, va voir en Afghanistan si ils ont instauré une démocratie.

Conscience morale
by Yvos Sunday February 16, 2003 at 04:44 PM

Il y a encore des gens pour se donner une certaine conscience morale ici. C'est navrant de voir une pareille déchéance intellectuelle, accouplée à un révisionnisme de masse impérialiste.
Qu'ils regardent d'abord les crimes commis par leurs propres pays, chapeautés par les USA.

Tout le reste n'est qu'hypocrisie !

ce qui nous attend après une guerre contre l'irak
by chapopointu Sunday February 16, 2003 at 08:24 PM

En Afgahnistan durant les bombardements les avions US larguaient pêle-mêle des tracts et des colis de médicaments ou de nourriture et les afghans affamés sautaient sur des mines antipersonnelles disséminés sur le teritoire en essayant de récupérer ces quelques croutes de pain. La guerre terminée ils ont supervisé un génocide atroce de combattants talibans enfermés dans des containers où on avait tiré à hauteur de jambes suite à la supplication des suppliciés d'avoir un peu d'air. Le convoi de ces containers d'où s'écoulait sang et urine était planifié par les US d'après les trajectoires des satellites de façon à ne laisser aucune trace du génocide atroce. Aujourd'hui de nombreuses ONG européennes travaillent en afghanistan pour réparer les "dommages collatéraux" commis par la coalition. Aucun afghan n'aurait l'imprudence de se fier à eux surtout à cause de la présnce de militaires US "chargés de les protéger". Ainsi, le massacre terminé les ONG financent une reconstruction difficile du pays en protestant contre la présence de troupes US qui pousse les habitants à les assimiler à une arrière-garde américaine.
Donc après une "guerre humanitaire" US et british en Irak ils nous reviendra à nouveau d'intervenir sue le plan humanitaire en essayant de surmonter une haine légitime du monde musulman contre l'Occident. Après les massacres, les contaminations à l'uranium appauvri, le partage entre multinationales des richesses de l'Irak, ce sera à nous de financer la reconstruction et rétablir si ce sera encore possible une confiance entre occident et orient.
Aucun opposant à Sadam ne sera caable de pardonner les désastres programmés en Irak par les USA.
Alors Mme Mitterand, comme l'écrit Arnaudleblanc "si la population irakienne est encore sous le joug de la dictature du parti Baas, c'est grâce à l'appui de l'administration George Bush senior, celle de William Clinton et celle du fils Bush". Vous savez que Sadam est une créature des superpuissances avec l'aval de la France et que ce qu'elles ont instauré en Irak par pur intérêt économique contre le peuple irakien ne peut pas être détruit aujourd'hui sur un hypocrite sursaut d'éthique avec des bombes que le peulple irakien devra à nouveau subir, avec éventuellement un exil négocié de Sadam.
Dans cette affaire chacun parle du martyr du peuple irakien(sans rappeler qu'il a été organisé par Bush le vieux et ses marionettes et même votre président de mari) et est prêt à boycotter ou bombarder à nouveau ce peuple meurtri sous prétexte de le libérer du joug de Sadam.
Au Maroc j'ai discutté avec un réfugié irakien qui me disait que le malheur de l'Irak c'est D'ABORD LE PETROLE!
Sadam ce n'est comme pourrait le dire Bush à l'instar de Le Pen "qu'un détail de l'histoire".
Alors je veux mettre en garde contre les fausses bonnes intentions et les hypocrites sursauts de morale.
Et je veux aussi qu'on ouvre les yeux sur les répercussions qu'ont eu dans le monde arabo-musulman ce que le gendarme inculte G W Bush a définit comme l'axe du mal.
Réagissons quitte à se faire classer par l'administration américaine dans le nouvel axe qu'il a défini: "l'axe des pernicieux" (France, Allemagne, Belgique) qui n'ont apparemment plus envie de jouer ce jeu sauf s'ils en tirent les bénéfices que Bush refuse de leur attribuer.
Ce petit retard permettra à Sadam de faire griller les soldats US et british sous les 50°C dès mai et juin. Et cela nous donnera le temps de nous organiser pour permettre en place des stratégies qui nous raprocherons du peuple irakien et l'aidera à se libérer de 2 jougs: le capitalisme mondial globalisant et sadam que même les USA pourraient accueillir chez eux en réfugié avec l'immunité même si comme la Belgique (tout le monde dit que nous sommes les prmiers à avoir voter une telle loi) ils ont eux aussi une loi contre les génocides avec compétence universelle.
Mais c'est un rêve bien sûr! Imaginez Bush S et J, Reagan, Clinton appelés à la barre pour répondre de leurs crimes.
Et peut-être aussi votre président de défunt mari (voir http://www.ptb.be/international/article.phtml?section=A1AAABBR&object_id=5882).
Bref Mme Mitterand et votre association de défense des droits de l'homme, je ne pense pas que vous ayiez votre place ici.

pour Yvos
by bonne conscience Sunday February 16, 2003 at 08:39 PM

"Qu'ils regardent d'abord les crimes commis par leurs propres pays, chapeautés par les USA."
tel que l'affaire Lumumba et le génocide (un vrai malheureusement!!! pas comme Jeanine) au Rwanda par la complicité de la Belgique, la France et Kofi Annan (encore un prix Nobel de la paix à la Arafat!)

Le Maire de Rome annulle une rencontre avec Tareq Aziz
by Corriere della Sera Sunday February 16, 2003 at 09:04 PM

Traduit à partir du Corriere della Sera

16 février 2003

Une rencontre entre Walter Veltroni (Démocrate de gauche), Maire de Rome, et le Vice Premier iraquien Tareq Aziz, prévue à 9 heures ce dimanche ne s'est pas
concrétisée. Monsieur Veltroni avait envoyé une lettre à Monsieur Aziz samedi soir pour lui expliquer que les conditions n'étaient pas remplies au motif que "Rome
est une ville de dialogue et de paix, où les Isrëliens et les Palestiniens se rencontrent; il est donc inacceptable de dire à un journaliste israëlien que l'on ne répond
pas à ses questions parce qu'il est israëlien comme cela". Tareq Aziz avait en effet refusé de répondre aux questions d'un correspondant de Gérusalem au cours
d'une conférence de presse tenue à Rome.

Walter Veltroni ajoute:" Rome a fait du respect absolu pour le dialogue et la confrontation pacifique des idées, ajoutés évidemment à la pleine liberté d'opinion, la
raison d'être de sa présence sur la scène mondiale. Je ne peux accepter qu'un homme public, représentant d'un Etat, nie le droit à l'expression et impose des
interdictions et des discriminations".

Le Maire de Rome conclut: "Ceci est incceptable comme il serait inacceptable si un refus analogue était opposé à un journaliste iraquien ou palestinien".

Walter Veltroni a par ailleurs participé à la manifestation pour la paix qui s'est déroulée à Rome.

remède pour les boutons de Mitterrand
by chapopointu Monday February 17, 2003 at 06:54 AM

Je comprends cher Mitterrand qu'un lien comprenant ces 3 lettres PTB te donne des boutons. Mais cette seule source que j'ai citée reprend un article du journal Le POINT rédigé sur base d'infos publiées par l'agence AP. Juste pour te rappeler qu'à force de ne pas savoir affronter tes allergies tu pourrais très bien te couper d'infos très intéressantes, quitte à les vérifier sur d'autres sites. Mais je ne vais pas ta mâcher la soupe!

"bonne conscience" n'a pas honte de sa mauvaise foi
by tigidi Monday February 17, 2003 at 08:09 PM

Cher ami ce n'est pas moi que tu pourras accuser d'excuser un seul génocide ni de soutenir un seul gouvernement qui s'en soit rendu coupable ou complice.
A propos du génocide au Rwanda par exemple, je relis avec honte et désespoir l'article de Colette Braeckman ( http://www.monde-diplomatique.fr/1995/03/BRAECKMAN/1298 ).

A propos du massacre Jénine, je constate que tu nies l'évidence qui n'a échappé à personne malgré les précautions prises par Sharon pour empêcher toute enquête sérieuse de l'ONU sur ces événements dégoûtants. Mais bien sûr il avait retenu la leçon des massacres qu'il avait perpétrés dans les camps de Sabra et Chatila, il avait appris à liquider ou empêcher le maximum de témoins potentiels à témoigner, les avait écarter du lieu du crime car il n'ignorait pas les plaintes pour génocide déposées en Belgique et prenait garde à éviter les remouds suscités par son crime a Sabra et Chatila. Peine perdue pourtant, il y a assez de témoignages photographiques et oraux. Et un jour on déterrera les cadavres (bébés, enfants ou vieillards) ensevelis par les buldozers pour les entasser dans un funérarium qui devra comme les camps nazis témoigner de la barbarie de ce qui a été perprété là-bas.

Je t'ai vu venir avec ton histoire de jénine! Je répondrai ceci: il n'y a pas de génocide qui puisse excuser un autre génocide. Mais il y a des résistances légitimes contre l'oppresseur et l'occupant (surtout quand il utilise une puissance de feu disproportionnée, c'est le moins qu'on puisse dire, contre des civils innocents). Et il me semble que n'importe quel résistant au nazisme, même s'il a fait sauter une cible en allemagne en tuant des civils allemands, a droit à notre respect et notre admiration.

Si tu as voulu détourner le débat vers le conflit israëlo-palestinien, te voila bien mal embarqué! Car tu me permettras de te faire remarquer que si des civils "innocents" (les parenthèses parce que après tout Sharon n'est pas au pouvoir sans avoir été élu par ces civils qui avalisent ses crimes), si donc quelques civils "innocents" israëliens croisent un "terroriste kamikaze", il croise d'abord le désespoir que son gouvernement a créé dans tous les territoires Palestiniens.

Et autant j'ai honte en lisant l'article de C. Braeckman sur nos politiques colonialistes, autant j'ai honte de la décision tout aussi colonialiste de l'ONU qui vous a attribué des territoires en Palestine, des résolutions de l'ONU qu'elle vous permet de bafouez impunément.

A la naissance-même du sionisme de nombreux Juifs religieux s'indignaient déjà de cette doctrine immonde et la prédisait délétère et criminelle pour le Judaïsme. Aujourd'hui des voix juives confirment ce même discours malgré les joyeux feux d'artifice de Sharon. On emprisonne les objecteurs de conscience de "la seule démocartie de la région".

Mais ce n'est qu'une question de temps. Je sais que les peuples mettront à bas le colonialisme dans toutes ses formes. Et c'est le destin d'Israël d'y succomber lui aussi car le sionisme ce n'est qu'une forme de colonialisme avec un infect vernis religieux et la culture d'une paranoïa sensée justifiée toutes les atrocités.