arch/ive/ief (2000 - 2005)

Le sociologues vénézuéliens contre Chávez...
by Pibakou Friday January 31, 2003 at 09:58 AM
pibakou@yahoo.fr

Point de vue sur cette lettre de sociologues vénézuéliens contre Chávez.

Je pense que ces sociologues, qui font partie de ces classes moyennes hautes en rébellion contre les mesures de réformes de Chávez, ont des intérêts communs avec l´élite oligarque du Venezuela.

Pour toute opposition de ce type, même la plus foireuse, il faut une justification et une base idéologiques. Ces gens-là pourraient bien avoir été corrompus par la droite dure, s'il n'en partageaient pas déjà les intérêts. Regardes-donc en France des types comme BHL ou Minc, pour ne parler que d'eux...

Parler de répression au Venezuela, ce n'est pas sérieux (relativement), sachant que dans les "démocraties" occidentales (France et USA, pour rire...) si le 10ème de ce qui se fait au Venezuela avait été réalisé, en 1/10 du temps que Chávez met pour tenter de résoudre ce problème, les organisateurs de cette "lutte" auraient été neutralisés (voit ce qui est arrivé à Bové ; exemple symbolique).

Ce qui gêne les parasites sociaux bourgeois du Venezuela, c'est que Chávez veut leur retirer des mains leur principale source de profits illégitimes, c'est-à-dire la compagnie des pétroles publique -donc au service de tou(te)s- pour pouvoir se donner les ressources nécessaires à la réalisation de son programme social et éducatif. Plus, avec les revenus du pétrole il veut engager une réforme agraire qui dépossèdera ces mêmes sympathiques personnes de la propriété de terres qui ne servent que leur orgueil et leur vanité.

Ces gens-là sont maintenant appuyés par l'Internationale Socialiste (IS) qui a pris une resolution abondant dans leur sens. Normal : l'Action Démocratique -opposition à Chávez- fait partie de cette secte… Felipe Gonzalez, fameux dirigeant socialiste et membre de l'IS, est un grand ami de M. Cisneros, magnat des médias vénézuéliens et propriétaire de la plupart de ceux-ci et actionnaire important de CNN Amérique Latine et de Terra (plus grand portail internet d'Amérique Latine). Ces médias qui propagent le verbe "démocratique" contre Chávez… Et dont les profits servaient à payer les vacances dorées aux Caraïbes de M. Gonzalez, élu des travailleurs espagnols.

Derrière tout ça, donc, des intérêts biens crados. Pétrole, IS, CIA...

Pétrole, c'est clair : Chávez gêne l'hégémonie US en voulant reprendre ses affaires en mains.

IS : Elle a dans ses rangs le célèbre Bill Clinton, américain de "gauche" qui n'a jamais combattu les saloperies de son administration, bien au contraire. Cette IS qui travaille si bien pour son maître impérial, à travers l'action du PS français... En effet, le PS tente d'intégrer au sein de l'IS le PT brésilien au pouvoir au Brésil ; on peut supposer légitimement que c'est pour foutre en l'air l'axe Brésil-Venezuela en train de se mettre en place en vue d'un contre-pouvoir économique à l'hégémonie US. Donc, qui est qui et qui est quoi ? Schizophrénie ou gangstérisme ?

CIA : elle contrôle les services informatiques et de communication de la PDVSA, dont la "défaillance" a permis d'arrêter l'activité économique de la compagnie en faisant croire à une grève. Comme tout est informatisé dans cette compagnie, on peut se demander comment même les travailleurs les plus favorables au régime auraient pu travailler... La SAIC, cette sous-traitance des service informatique, est dirigée par d'anciens responsables de la CIA et d'ex-ministres de la défense US.

Vous voyez, on peut vraiment se demander ce que veulent ces sociologues et se poser la question de savoir pour qui ils oeuvrent... Peut-être leurs économies placées en bourse à Miami, leur sont-elles moins disponibles depuis que la crise fait rage et que Chávez envisage de controller les mouvements d'argent... Mais même si ce n'est que ça, c'est bien trivial...

Complot à Miami pour attaquer le Venezuela
by do Friday January 31, 2003 at 11:13 AM
do@mai68.org

Alors que la Maison-Blanche affirme livrer une guerre contre le terrorisme, dans son propre jardin, cependant, des groupes extrémistes de Cubains et de Vénézuéliens complotent et s'entraînent même militairement pour attaquer leurs pays d'origine.

Les dirigeants de l'organisation F-4 qui ont admis avoir commis des attentats terroristes contre Cuba, et de la Junta Patriótica Venezolana, présidée par un officier putschiste, ont signé «une alliance civico-militaire» dans le but de renverser les présidents Fidel Castro et Hugo Chavez, a révélé le quotidien The Wall Street Journal.

Les Comandos F-4 sont dirigés par Rodolfo Frometa, âgé de 56 ans, et la Junte Patriotique, par le capitaine putschiste Luis Eduardo Garcia, 37 ans, qui, alors qu'il participait au coup d'État d'avril, a été un des premiers militaires dissidents qui ont attaqué le palais présidentiel de Caracas pour déposer le dirigeant démocratiquement élu de ce pays sud-américain.

Selon le Journal, ces deux groupes se sont engagés à unir leur «expérience militaire commune et échanger des informations d'espionnage» dans leur prétention d'attaquer les autorités légitimes de La Havane et Caracas.

Garcia lui-même a révélé qu'il dispense un entraînement militaire dans un polygone des marais des Everglades à quelques 50 membres des Commandos F-4, dont 30 Cubano-américains et des Vénézuéliens dissidents installés à Miami.

Miami offre refuge à un nombre croissant d'extrémistes anti-Chavez, au milieu d'un exode de quelque 10 000 Vénézuéliens qui se sont établis dans cette ville au cours des trois dernières années.

Les «nouveaux arrivants» trouvent dans la communauté cubano-américaine bien établie, en particulier leurs secteurs les plus radicaux, des «alliés enthousiastes» dans leur lutte contre Chavez, signale la publication.

Lien originel : http://www.granma.cu/frances/enero03/jue30/netcom.html