arch/ive/ief (2000 - 2005)

La Confédération paysanne déplore les propos irresponsables et dangereux prononcés par Roger Cukierman, président du CRIJF (Conseil représentatif des institutions juives de France), le 25 janvier, à l'encontre de divers mouvements progressistes français critiquant la politique colonialiste et brutale du gouvernement israélien.
Le raccourci crapuleux - critique des agissements du gouvernement israélien = antisémitisme - ne peut que désorienter des publics déjà fortement perturbés par la crise au Proche-Orient et ses nombreuses victimes.
La Confédération paysanne participe depuis 2001, avec bien d'autres organisations européennes, en collaboration avec des associations pacifistes palestiniennes et israéliennes, à des missions civiles dont l'objet est de se rendre compte, sur place, de la situation. José Bové, son porte-parole, en tant que participant à deux de ces missions, notamment auprès des paysans palestiniens spoliés de leurs terres et soumis à de constantes agressions (arrachage d'arbres fruitiers – oliviers, orangers – entraves incessantes à leur travail et à leur commerce…) a pu ainsi témoigner de ce qu'il a constaté. Un de ces propos, dans la pression de son retour de Palestine en mars 2002 et au lendemain d'attentats contre des synagogues en France, l'a amené à poser la question « à qui profite ces crimes ? » et à soupçonner l'implication du Mossad dans ces attentats. Cette phrase malheureuse a été depuis sortie de son contexte et utilisée à des fins belliqueuses par des militants sionistes extrémistes. José Bové s'est expliqué depuis et a demandé pardon à la communauté juive française, dont certains membres ont pu être abusés et choqués par la transcription brute de ses paroles.
Aujourd'hui, la diatribe imbécile et criminelle du président du CRIJF a excité de nouveau quelques esprits fragiles qui profèrent depuis hier des menaces de mort à l'encontre de José Bové. Les autorités françaises ont été alertées. La Confédération paysanne demande que les auteurs de ses menaces puissent être identifiées et poursuivis.
La Confédération paysanne regrette le silence de la quasi-totalité des dirigeants politiques français présents avant-hier soir pendant le discours du président du CRIJF.

Contacts : Jean-Emile Sanchez, au 06.70.57.68.26 ou 05.65.61.64.59

L'armée israélienne financerait le Hamas afin de développer un contre-pouvoir aux forces de gauche qui soutiennent l'OLP -->

"Speaking in Jerusalem Dec. 20, U.S. Ambassador to Israel Daniel Kurtzer made the connection between the growth of the Islamic fundamentalist groups Hamas and Islamic Jihad, and Israel's promotion of the Islamic movement as a counter to the Palestinian nationalist movement"

La suite de l'article -->

http://globalresearch.ca/articles/AND204A.html

Voir aussi le dossier d'AlterMundus sur le terrorisme d'Etat -->

http://altermundus.net/stateterrorism.htm

De la même façon, qu'en d'autres temps les Etats-Unis subventionnaient les Talibans - pour des raisons de manoeuvres politiques - Israël a aussi encouragé le Hamas, quand il espérait se débarrasser d'Arafat par ce biais.
Ni les Etats-Unis, ni Israël ne sont regardants sur les moyens de parvenir à leurs fins.

Un peu trop sensible le CRIJF lorsqu'il s'agit de juifs (de préférence croyant, pratiquant et si possible votant à droite) ... et pas vraiment de sentimentalisme pour les goys (surtout palestiniens) ...
Un juif (d'origine ...)

Le président du CRIF met en garde l'extrême gauche contre une "alliance brun-vert-rouge"

Roger Cukierman a dénoncé l'"antisionisme" qui, selon lui, règnerait au sein des partis trotskistes et du mouvement antimondialisation. Jean-Pierre Raffarin a stigmatisé les "actes antijuifs".

... suite sur:

http://www.lemonde.fr/article/0,5987,3224--306986-,00.html

Et sur cette même page:

Une première rencontre avec l'UOIF

Une délégation du CRIF a rencontré les responsables de l'Union des organisations islamiques de France (UOIF), fédération proche des Frères musulmans, le 13 janvier, dans les locaux du ministère de l'intérieur, à Paris. C'est la première fois que les représentants de la communauté juive prennent langue avec cette organisation musulmane, souvent qualifiée de "fondamentaliste" mais engagée dans le processus officiel d'organisation de l'islam de France impulsé par Nicolas Sarkozy. Jusqu'ici, le CRIF n'entretenait de relations qu'avec la Mosquée de Paris. Lors de ce premier contact, établi dans la discrétion, l'UOIF était représentée par son président Lhaj Thami Brèze, et son secrétaire général, Fouad Alaoui. La délégation du CRIF comprenait le président Roger Cukierman, le directeur Haïm Musicant et Bernard Kanovitch, qui préside la commission chargée des relations avec l'islam. Les interlocuteurs ont fait part de leur souci de "ne pas importer en France le conflit israélo-palestinien", selon l'un des participants. Ils n'ont pas parlé, en revanche, de la situation au Proche-Orient.