arch/ive/ief (2000 - 2005)

Le Venezuela au bord de la Guerre civile
by Laurent Labrique Monday January 06, 2003 at 09:16 PM
lorenzolab@yahoo.fr +32 2 494397754 53, rue Jean robie, 1060 Brussels

[ (((i))) Analyses critiques de cet article en dessous ]

Témoignage de la manifestation du 3 janvier dernier. Je couvrais la manifestation en tant que photographe. Les photos seront publiées par après

Trois jours après avoir célébré la fin d'une année émaillée d'un coup d'État et de gigantesques manifestations demandant la démission du Président populiste Hugo Chávez Frías, les Vénézuéliens se rendent compte que la solution au conflit qui frappe le pays est encore lointaine.

Cela aurait dû être une manifestation familiale où des centaines de milliers de personnes devaient rallier de manière pacifique les abords du Paseo Los Próceres, un lieu de promenade situé près du Fort Tiuna, quartier général de l'armée où se trouve détenu sans aucune charge une des têtes de la Garde Nationale, Alfonso Martinez. C'était sans compter sur une manifestation de partisans du Président partie à l'encontre des "traîtres" à la patrie.

Après plus d'un mois de grève générale, le Venezuela s'est réveillé en deuil. Produit des affrontements de la veille ayant fait deux morts, une trentaine de blessés dont deux par balles. Pendant plus de cinq heures, les partisans du président et de l'opposition se sont livrés à une bataille rangée s'expliquant à jets de pierres, de bouteilles et de pétards. Au milieu, la police et la garde nationale se sont limités empêcher toute rencontre entre les deux camps.

Le comportement des forces de sécurité pose de nombreuses questions. Car si la manifestation de l'opposition bénéficiait d'une autorisation formelle, il n'en était rien du côté des quelques centaines de chavistes réunis dans la claire intention d'empêcher la manifestation de l'opposition à atteindre sa destination. Malgré cela, En dépit de cette violence, aucune charge ne fut donnée pour tenter de rétablir l'ordre. "Nous respectons le droit de chaque citoyen vénézuélien à manifester pacifiquement", a déclaré pour se justifier le colonel Montilla, responsable de la sécurité de la manifestation.

Récit d'une journée de combats

Il était midi heure locale quand tout a commencé. Les partisans du président Chávez s'étaient réunis sur un pont surplombant une autoroute, faisant de la sorte face à la manifestation de l'opposition, quand les autorités ont soudainement tirés des gaz asphyxiants en plein centre de la centaine de chavistes réunis, ne laissant à certains d'entre eux que pour seule issue de se réfugier en sautant du pont. Quelques minutes plus tard, l'autoroute se fermait à la circulation, causant des embouteillages monstres dans une ville déjà chaotique.

Il n'en fallait pas beaucoup plus pour que la police de Caracas se retire de l'autoroute, laissant l'espace libre aux partisans les plus radicaux de Chávez pour jeter pierres et toute sorte d'objets sur l'opposition réunie, jusqu'à cet instant, pacifiquement. Répondant aux jets de pierres qui leur étaient adressés, l'opposition allait également se voir adresser des gaz asphyxiants. Au total, la police et la garde nationale, cantonnée au bord du pont, ont tiré plus de 150 bombes lacrymogènes. Mais les gaz lacrymogènes n'étaient pas l'apanage des forces de sécurité. Assez étonnement, quelques chavistes ont tenté en vain de lancer vers l'opposition ces gaz destinés, en temps normal, au seul usage des autorités.

Quatre heures plus tard, le conflit allait prendre une tournure fatale pour plusieurs manifestants. Des rafales de tirs provenant des chavistes se faisaient entendre, rappelant des scènes du 11 avril, date du coup d'État et journée au cour de laquelle des dizaines de manifestants avaient perdu la vie. Parmi les blessés par balle, un photographe et un ambulancier.

Une bipolarisation grandissante

Selon le général Medina Gómez, à la tête des officiers qui se sont soulevés contre le gouvernement et qui se sont réunis sur la Place de France rebaptisée place de la liberté, "le pays risque de basculer vers un scénario de guerre civile. Plusieurs variables sont présentes, a-t-il affirmé quelques heures après les affrontements avant de poursuivre : Tout d'abord, le pays connaît une bipolarisation extrême typique à chaque conflit civil. Ensuite, le désespoir de chaque côté fait que le dialogue devient de plus en plus difficile". Chaque jour apporte son lot de manifestations, qualifiées par le gouvernement de manifestations de "squales". Le ressentiment, une composante de cette bipolarisation. Car la ferveur des partisans de Chávez est proportionnelle à la haine manifestée à l'encontre de l'opposition.

Une bipolarisation reflétée par les médias locaux où la propagande fait rage. D'un côté, les chaînes privées qui ont supprimé toute publicité commerciale pour laisser place à des messages de l'opposition, auto-dénominée Coordinadora democrática, appelant à la démission de Chávez et à la tenue d'élections anticipées. De l'autre côté, le canal officiel, Venezolana de television, qui affirme que la situation est normale et que la grève n'affecte que très peu le pays. Pourtant, les files d'attentes aux abords des stations services ne se résorbent pas et plusieurs États du pays vivent une pénurie totale de combustible. Les boissons rafraîchissantes, le lait en poudre, la farine de maïs et la bière, produits très prisés par les vénézuéliens sont quasi introuvables.

Une solution au conflit? Entre les scénarios les plus radicaux d'une part des partisans de Chavez qui exigent du gouvernement d'avoir la main lourde et de mettre fin à l'impunité existant dans le pays et d'autre part des plus radicaux de l'opposition qui en appellent au coup d'État, seule la solution des élections anticipées pourrait permettre de panser les blessures et de tourner une des pages les plus sombres du pays. Cette solution, le Président Chávez ne veut pas l'entendre, prétendant que les élections anticipées sont anticonstitutionnelles. Une Constitution démocratique modèle selon certains spécialistes qui pourrait se révéler la cause indirecte d'un bain de sang inédit même lors des pires dictatures qu'a connue le venezuela. Paradoxe.

[ (((i))) Analyses critiques de cet article en dessous ]

Virez cet article
by fred Monday January 06, 2003 at 10:27 PM
fleveque@brutele.be

Pure propagande semblant modérée mais réelle de l'opposition ... Virez-là l'équipe EDITO, l'oligarchie parasitaire et ses servants ne doivent pas avoir sa place sur ce site.

Texte envoyé à l'Equipe Edito
by fred Monday January 06, 2003 at 10:50 PM
fleveque@brutele.be

Texte envoyé à l'auteur qui a au moins laissé son email, il faut lui reconnaître cela:

Pour votre info, j'ai demandé à l'équipe EDITO d'Indymedia Belgique de virer vos articles publiés sur le site. Votre style ne trompe personne. Les déjections médiatiques du golpismo sous votre plume n'ont rien à faire sur un site qui se veut progressiste. Votre discours est trop connu des gens qui, comme moi, suive le Venezuela et ont la prétention de connaître en partie le proceso.

Je ne vous souhaite pas bonsoir et encore moins mes meilleurs voeux. Et bonnes vacances à Miami.

PS:
URL de votre article:
http://archive.indymedia.be/front.php3?article_id=44458&group=webcast
et de vos "commentaires" à d'autres articles:
http://archive.indymedia.be/front.php3?article_id=44352&group=webcast
http://archive.indymedia.be/front.php3?article_id=44345&group=webcast

Les tristes ont deux raisons de l'être, ils ignorent ou ils espèrent.
by esse quam videri Monday January 06, 2003 at 11:21 PM


don't hate the media, be the media

esse quam videri, with love

Démenti pour un média-mensonge.
by turlututu Monday January 06, 2003 at 11:39 PM
turlututu@no-log.org

Si il nous est immorale de cacher cette article dans le doute, rien ne nous empêche par contre de mettre en évidence un démenti. ;)


La desinformation de Lorenzo Labrique atteint Indymedia..
by Thierry Deronne Tuesday January 07, 2003 at 12:17 AM
teletambores@yahoo.fr

Cet "article" de Lorenzo Labrique est un exemple-type de la desinformation contre laquelle lutte Indymedia. Je vis au Venezuela depuis huit ans et je suis profondément choqué par le fait que ce texte soit publie sur ce site.
On voit que Labrique regarde ici beaucoup Globovision, d'ou il tire l'interview complaisante du militaire de droite qui a participe au coup d' Etat repressif du 11 avril, et qui en toute impunite, vient de relancer une rebellion kaki contre la democratie constitutionnelle. Mais tout, dans ce texte, est de mauvaise foi. "Gigantesques manifestations contre Chavez" ? Labrique "omet" de dire que la majeure partie de la population (pauvre) le soutient, et meme de plus en plus, quoi qu´en dise notre cher poste de télé. Les pauvres s'organisent en effet contre le sabotage actuel de l' economie par une minorite qui refuse d' attendre les elections constitutionnelles - une elite blanche, violente, raciste, identifiee aux quartiers riches de Caracas, (10 a 15 % de la population), et surtout proprietaire de 95 % des medias, ce qui nous soumet a un lavage de cerveau quotidien appelant a la violence contre le president democratiquement élu. Labrique ajoute ses mensonges aux leurs, et ce sont les mêmes. "Les rafales de tirs provenant des chavistes se faisaient entendre, rappelant des scènes du 11 avril" ! Comme le claironnent en effet, jour et nuit, en chaîne parfaite, ces télés aux mains de l'elite ! Rappelons que Maurice Lemoine, du Monde Diplomatique, etait sur place le 11 avril et a demontre photos a l' appui la mise en scene : ce sont les chavistes qui furent cibles de francs-tireurs de l' opposition. Montant a l' envers les images, les medias commerciaux firent de ces cibles mouvantes "les assassins". Les images ainsi truquees firent le tour du monde et permirent au porte-parole de la Maison Blanche de declarer aussitôt : "Chavez a fait tirer sur la foule". Ce fut le pretexte du coup d' Etat du 11 avril 2002...
Labrique veut nous refaire aujourd´hui le coup en imputant les morts aux sympathisants de Chavez. Les funerailles nationales de ces deux vénézuéliens pauvres, sympathisants de Chavez, victimes des tirs de la PM (police dirigée par le maire de Caracas Peña, opposant á Chavez) ont eu lieu hier a Caracas. La population pauvre a porté leurs corps face á l'hôtel oú loge le "mediateur" de l'OEA, César Gaviria. La soeur d'une des deux victimes a dit, simplement : "je continuerai a lutter pour ce processus, comme s' il était près de moi". Avec une patience incroyable la population affronte la provocation permanente. A defaut de base sociale, la droite n'a en effet plus qu'une carte pour renverser Chavez : les attentats, les auto-attentats, la repression des manifestations populaires par les polices qu' elle contrôle encore, la manipulation des images, les morts imputés a Chavez, pour créer un chaos aussitot repris par les médias internationaux, sur le refrain de l' ingouvernabilité, etc.. Chavez est le dernier acteur politque a avoir intérêt á ce que ces morts se produisent.
Le matin des affrontements manipules par Labrique, un animateur d' un media commercial avait lance un avis a la population : "attention, si vous voyez des gens avec des handycams, c' est qu'ils filment nos journalistes pour les identifier et les tuer".. ce qui a fait que Maite, une amie et collegue des medias comunautaires, s'est faite agresser violemment par ces commandos de l'opposition que Labrique tente de presenter comme victimes ! Car cette droite et ses medias souhaitent aussi notre disparition comme medias communautaires, seule source d'information independante aux mains de la population. Elle l'a déja prouvé en avril, en multipliant perquisitions, arrestations et même torture contre nos radios et télés communautires... Une liste d' agressions que nous allons dénoncer au proche Tribunal des Medias de Porto Alegre. Rendez-vous la-bas !
Thierry Deronne
cofondateur de Teletambores, television communautaire de Maracay

Hidden /// 44458 /// Fascist ?
by red kitten Tuesday January 07, 2003 at 01:21 AM
redkitten@indymedia.be

[ hidden until other decision ]

En réponse: chronique du vénézuela
by Pierre Wednesday January 08, 2003 at 02:39 PM
p_eyben@hotmail.com

Salut,

A l'adresse que je mentionne ci après, vous trouverez le témoignage direct d'un citoyen belge qui vit au Vénézuela: http://jcc.lautre.net/chroniques/chro.html

Il me semble UN RIEN plus intéressant que le tissu de media-mensonge ci-dessus.

Amitiés,

Pierre

Réponse à l'auteur
by Fred Wednesday January 08, 2003 at 04:34 PM
fleveque@brutele.be

Chers amis, voici ma réponse à Laurent Labrique. Pour rappel, je lui avais envoyé un bref message agressif (voir ci-dessus) suite à ses articles publiés sur Indymedia sur le Venezuela. Il m'a répondu et je lui réponds maintenant de manière plus posée, avec certaines informations intéressantes.
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"Depuis toujours le Venezuela m'a passionné. terre de contrastes, de beauté, le Venezuela foisonne de phénomènes extraordinaires. Cela fait 10 ans que j'ai connu le venezuela et cela fait treize fois que j'y suis retourné."

Voilà cher Monsieur comment vous vous présenté, comme un passioné du Venezuela s'appelant une fois Laurent, une autre fois Lorenzo. Je ne contesterai nullement le fait que vous aimiez ce pays et que vous y allez régulièrement (une petite amie?). Je ne contesterai pas non plus votre profession de journaliste, je crois que vous avez obtenu votre diplôme avec satisfaction (peut mieux faire ...) à l'Institut de Journalisme en 2002. (http://www.institutdejournalisme.be/palmares.htm).
Est-ce une erreur?

Personnellement, après votre démonstration de mauvaise foi où vous vous permettez de réviser l'histoire du 11 avril et d'oublier que les morts de la semaine dernière sont bolivariens, si j'avais été votre professeur, c'est au coin que je vous aurais envoyé avec une bonne retenue et une punition pour tout journaliste qui se respecte: un stage à Globovision.

Je ne vais pas débattre ici de la "révolution bolivarienne". Mais je me pose un question: je crois que vous ne faites nulle part mention dans vos articles de la CTV et de son leader charismatique Carlos Ortega. C'est vrai, il est difficile de justifier la position de la cupula de cette centrale syndicale maffieuse qui est à l'avant-garde de la déstabilisation d'un gouvernement démocratique et populaire.

Pourtant vous devriez connaître la CTV, puisque vous êtes journaliste au "Monde Syndical", le journal de la Confédération Internationale des Syndicats Libres (CISL) qui soutient la CTV pour je ne sais quelle raison absurde et bureaucratique.

Monsieur, à l'avenir, présentez-vous et on comprendra mieux vos positions, c'est une question d'éthique (journalistique).

Mais peut-être que vous n'avez rien à voir avec ce Laurent Labrique?! Ce que je doute mais c'est possible.

Permettez-moi alors de répondre à votre lettre, remplie de slogans de l'opposition.

Votre constat semble sans appel:
Pauvre Vénézuéliens, la dictature castro-communiste avance, les cercles bolivariens armés par Cuba menacent le pays, pauvre pays au bord de la guerre civile.

Vous parlez d'intervention cubaine (dans son message), des preuves s'il-vous-plaît, des preuves! Ah oui, excusez-moi, près de 3000 Vénézuéliens y ont déjà été soignés, à Cuba ... Ou peut-être simulent-ils une maladie grave pour aller suivre des cours de terrorisme castro-communiste?! OUhOuh, la guerre froide est finie.

Bien sûr, je ne vis pas au Venezuela. J'y ai été une fois, cet été durant une quarantaine de jours. L'occasion pour des amis à moi de profiter des balles et des "perdigones" de la Police Métropolitaine de Pena ou de rencontrer des paysans voulant légalement mettre en application la loi des terres et se faire tirer dessus et torturer par les pantaneros du seigneur de l'Etat de Yaracuy, Monsieur Lapi, grande personnalité de l'opposition.

Vous n'avez pas de preuves de violations des droits fondamentaux par le gouvernement Chavez. C'est du bluff et vous le savez comme moi. L'important c'est de le faire croire. Comme font les quotidiens locaux qui lancent rumeurs sur rumeurs et quand il y a démenti, le mal est déjà fait. Technique classique de propagande.

Monsieur, j'ai passé mon séjour avec des Vénézuéliens, des délégués syndicaux, des médias communautaires, des buhoneros, etc. Ce sont des Vénézuéliens, ils vivent là-bas et n'ont nullement la même opinion que vous, alors épargnez-moi votre philosophie de comptoir sur le fait que vous y êtes régulièrement. La question est politique. Il ne s'agit pas d'y être ou pas.

Je pense bien que j'ai vécu, comme vous dites, la 'situation de l'intérieur' pendant 40 jours, seulement mais c'est déjà cela. Mais probablement que nous ne vivons pas la même situation, que ce soit de l'intérieur ou pas. Rien qu'à Caracas, je ne vous apprendrai pas les contrastes entre une parroquia comme celle du 23 de Enero et un quartier comme celui de Chuao

Je terminerai en reprenant les paroles d'Ali Primera: "La vérité du Venezuela ne se voit pas dans les country-clubs, la vérité est celle des cerros (collines) avec ses gens et leurs inquiétudes", des gens qui aujourd'hui relèvent la tête ... Et votre défense de la CTV ne changera rien à la fierté de la mayoria social venezolana.

Je vous envoie mes meilleures salutations bolivariennes

Frédéric Lévêque

Sur l'auteur
by FRED Wednesday January 08, 2003 at 04:42 PM
fleveque@brutele.be

Bonjour:

J'ai vu l'article de M. Laurent Labrique concernant le Venezuela. Cela m'avait vraiment scandalisé de lire sur un site progressiste de tels articles de contre information sur la situation du Venezuela, et notamment sur la manifestation de l'opposition de droite appelée "La Gran Batalla", le 3 janvier 2003, sans qu'il ne mentionne au moins que les deux victimes assassinées ce jour-là sont des partisans du gouvernement (même le journal El Pais pourtant très partisan de la coalition pro-coup d'état l'avait reconnu en titre de première page, ce dimanche) et sans qu'il mentionne que l'opposition avait voulu s'approcher du bataillon Fuerte Tiuna, zone militaire interdite aux manifestations. Au contraire il dit le contraire, ce que même les journaux comme El National et El Universal pourtant engagés dans la lutte contre "le castro-communiste" Hugo Chavez n'osent pas dire...

Ce monsieur, qui m'avait abordé lors d'une manifestation contre Coca-Cola à Bruxelles, (que faisait-il là en fait?) et dont j'avais une autre idée, est lié à la CISL et doit avoir la mission de justifier une politique de soutien automatique et scandaleuse de cette centrale syndicale mondiale à la dirigeance illégitime du syndicat CTV, (élue avec des fraudes grossières et des violations nombreuses du règlement même de la CTV) , aux lock-out patronaux, et, via sa filiale ORIT, au coup d'état du mois d'avril (voir le communiqué de la ORIT du mois d'Avril 2002...). Une centrale qui était liée au pouvoir d'avant, qui a perdu les élections, et qui a généré 80% de pauvres au Venezuela grace aux politiques néolibérales menées par l'ancien président Carlos Andrés Perez, chef bien connu du syndicaliste de la CTV Carlos Ortega, et actuellement en fuite de la justice de son pays, accusé de corruption, en grand....

Sans nul doute la CISL va revoir sa position sur le Venezuela qui est intenable (sous sa pression l'OIT a condamné le Venezuela ou on ne connait pas la répression syndicale, et n'a pas mentionné la Colombie où des centaines de syndicalistes sont assassinés chaque année...)

Qu'écrira alors M. Labrique?

Pour le moment si vous voulez garder votre profil de site d'information alternative et mlilitante, je vous suggère vraiment fortement de retirer les articles de ce monsieur de votre site.

Amitiés,

Paul-Emile Dupret

Venezuela: droit de réponse
by Laurent Labrique Wednesday January 08, 2003 at 08:04 PM
lorenzolab@yahoo.fr

Face au tollé qu'a suscité mon article concernant le témoignage des malheureux événements qui ont eu lieu le 3 janvier, je me dois de répondre et de clarifier points.

Premièrement, je ne me fie en rien aux médias locaux, qu'ils soient du gouvernement ou de l'opposition. Que du contraire, je me rends sur place. Monsieur Deronne
devrait savoir que j'ai tenté de le contacter à
plusieurs reprises afin de procéder à certaines
interviews de personnes du gouvernement mais jamais, il ne m'a répondu. Monsieur Deronne qui m'accuse d'avoir
suivi la manifestation du 3 janvier à la télévision
est victime de sa propre accusation étant donné que
ces événements, il les a suivi sans aucun doute via ce
même média. Monsieur Deronne ignore que j'étais
présent le jour de cette manifestation et que je n'ai
vu que par après les images. Quant à l'entrevue du
général Medina Gómez, elle ne vient en rien de
globovision mais bien de moi-même. Monsieur Deronne
aurait-il oublier que le Tribunal Surprême de Justice
que Monsieur Chávez chérit tant quand il lui rend des
décisions favorables, a bien dit qu'il n'avait pas eu
de coup d'État. Dire le contraire serait aussi faux
que d'affirmer que Monsieur Deronne a peur de
critiquer Chavez car les fonds de sa télévision
communautaire proviendrait principalement de l'Etat

Mon article s'agit d'un témoignage d'un événement vécu
en direct. POur votre information, le 3 janvier, je
devais suivre un groupe de Chavistes qui venait de San
Mateo dans l'Etat d'Aragua. Chose qui fut faite mais
que j'ai dû abandonner quand une femme dont l'opinon
était différente de celle du gouvernement s'est faite
prise à partie par la foule de chavistes. La police de
caracas, présente sur place, n'a pas bougé d'un pouce
et ce sont des chavistes modérés qui ont dù l'évacuer
pour empêcher qu'elle soit lynchée. Lorsque j'ai
voulu prendre une ainsi que mon passeport et accentuer
mon accent espagnol pour que la foule ne me prenne pas
à partie.

Quand les premiers lacrymogènes sont tombés sur la
foule, j'ai dû moi-même sauter du pont en compagnie de
plusieurs chavistes pour pouvoir respirer normalement.
Une fois mon esprit retrouvé, j'ai pu observer toute la scène depuis le début jusqu'à la fin les partisans radicaux de Chávez lancaient pierres et autres objets sur les premières lignes de l'opposition qui rassemblait ce jour-là des centaines de milliers de manifestants alors que les partisans chavistes que vous dites les plus nombreux n'étaient que deux mille ou trois mille personnes.
Faut-il préciser que ces partisans sont ameutés par le
gouvernement même (chose qui m'a été confirmée par le
groupe de chavistes de San Mateo)?

Ces mêmes partisans radicaux ont bouté le feu aux
hautes herbes et ont commencé à me jeter pierres et
bouteilles lorsque je les prenais en photo. Oui,
monsieur Deronne, mon témoignage est en direct. Tout
comme vous, j'ai cru que c'était un combat entre
riches et pauvres. C'est faux. Comment expliquer vous
dès lors qu'une grande partie des "pauvres" sont des
opposants à Chávez? Comment expliquez-vous que les
manifestations ont lieu dans tout le pays et non
seulement à Caracas comme vous le prétendez. Vous
devriez savoir vous-même mieux que quiconque que la
pauvreté a augmenté, que l'économie est en constante
régression et que la criminalité bat des records. Il
ne s'agit en rien de racisme comme vous le prétendez.
les gens de couleurs sont présents lors de toutes les
marches. Comment expliquez-vous que des partis de
gauche tel que le MAS, Bandera Roja et Alianza Bravo
Pueblo font partie de la Coordination démocratique?
Comment expliquez-vous que la porte parole de ce
dernier parti soit justement une personne
afro-vénézuélienne et soit originaire de Catia, une
des zones les plus pauvres de caracas?

Il est temps d'ouvrir les yeux. Ce qui se trame au
venezuela n'est pas de l'ordre du conflit de classe
mais bien du conflit politique. Au-delà d'être
chaviste ou non, il convient d'éviter que ce pays
tombe dans la guerre civile. L'unique solution est
démocratique et non golpiste comme vous l'affirmez, ce
sont des élections. Cela permettrait d'éviter
davantage de violence et de mettre un terme à cette
situation. Si chávez gagne, il n'en ressortira que
plus fort. Monsieur deronne, je vous demande de bien
vouloir arrêter de mésinformer de ce qui se passe au
venezuela. Je me rends régulièrement dans ce pays
depuis 10 ans et je suis le premier à croire qu'un
changement est nécessaire. Mais pas au prix de
milliers de morts.

Quant aux autres accusations portées à mon encontre, je ne répondrai qu'à certaines d'entre elles. Il est facile d'attaquer ma personne à distance mais vous devriez savoir que tout n'est pas blanc ou rose. Il ne s'agit pas d'un combat du bien contre le mal et il existe du positif et du négatif dans les deux camps. Comme des accusations fallacieuses touchent le sujet de la CISL, il convient d'expliquer que mon travail au venezuela ne correspond en rien à un travail de la CISL. Je voulais garder cela secret car cela aurait mis en danger mon emploi. La CISL m'a d'ailleurs empêché de toucher le thème vénézuélien suite à mes divergences de vue, chose que je comprends.

Par ailleurs, mon article n'était pas un article d'opinion mais davantage un article descriptif. La mésinformation dont vous vous rendez tous coupables dans vos accusations ne met en exergue quelques passages de mon article ou de ma réponse sans préciser tout le contexte. La liberté d'opinion que vous prétendez défendre est de la sorte mise en danger.

Quant aux violations des droits de l'homme dont s'est rendu coupable Mr. Chávez, elles existent bien et je ne les pêche pas de la presse mais bien des déclarations mêmes du Président qui exhorte les forces armées à ne pas respecter une décision du Tribunal Suprême de Justice allant à son encontre. Les violations, il suffit de lire le rapport annuel de PROVEA, une organisation des droits de l'homme réputée et indépendante. Mais là encore, vous allez peut-ètre les insulter de fascistes. Vous vous trompez. Venez et ouvrez les yeux. Qui a connu le Venezuela il y a quelques années ne reconnaîtra plus le pays tant la division de la population est énorme et penche vers la guerre civile. Peut-être que vous désireriez une autre guerre civile à la colombienne pour avoir une cause pour laquelle lutter et conserver votre travail. Cette dernière phrase est aussi diffamatoire que toutes les accusations portées à mon encontre.

Laurent (Lorenzo) Labrique

La suite ...
by FRED Wednesday January 08, 2003 at 10:45 PM
fleveque@brutele.be

Cher monsieur,

Vous me faites bien rigoler à essayer de passer pour un modéré alors que vous ne l'êtes pas du tout de par votre vocabulaire et vos positions. Je lis de l'information ‘golpista' tous les jours, alors votre type de littérature en devient facilement déchiffrable.

Ainsi, vous dites « je ne me fie en rien aux médias locaux, qu'ils soient du gouvernement ou de l'opposition » et dans le courrier que j'ai échangé avec vous: « Je suis tout comme vous le premier à dénoncer l'intervention américaine au même titre que l'intervention cubaine ».
Pouvez-vous une fois de plus apporter les preuves de ce que vous dites ? Ou n'êtes-vous qu'un vulgaire menteur comme je le crois? J'attends… (Pendant ce temps-là, je vais en profiter pour regarder sur le web le film de l'agression de l'ambassade cubaine par l'opposition durant le golpe d'avril 2002)

Sur les violations des droits de l'homme de Chavez, j'attends également vos preuves … Je connais en effet l'organisation PROVEA. Dites quels sont les prisonniers politiques ! Les médias interdits ! Par contre, je peux vous dire que les uniques prisonniers du coup d'Etat sont bolivariens. Nicola Rivero, animateur de Radio Perola, une radio communautaire, cela ne vous dit rien …. Sa femme pourra vous parler des forces de répression qui les ont frappés, torturés, lui et sa famille durant le golpe.
Des problèmes de droits de l'homme ? Oui, sûrement dans les prisons par exemple où la situation est loin d'être résolue, mais cela date de bien avant Chavez.

Cette dictature qui vient n'est pas capable de faire libérer ses propres militants. Cette dictature qui rampe a reçu une gifle le 15 août quand la Cour suprême locale (TSJ) a décidé de ne pas juger 4 militaires pour rébellion le 11 avril …. Ce qui veut dire qu'il n'y a pas eu coup d'Etat.

Chavez et son gouvernement sont des ultra-légalistes. Le président a juste appelé à une immense manif le samedi suivant et à laquelle j'ai allégrement participé. Quelle dictature castro-communiste laisserait faire cela, laisser un pouvoir judiciaie agir contre le pouvoir et nier l'évidence … ?

Monsieur, vous semblez mettre sur le dos de Chavez la division du pays … Pourquoi lui ? Argumentez … Ses discours de temps en temps enflammés ? Allons, l'opposition a vraiment commencé sa campagne (le 10.12.01) lorsque le gouvernement a commencé à toucher au secteur économique, avec les 49 décrets-lois de l'an dernier.

Monsieur, vous ne parlez pas de nouveau de la CTV de ce Carlos Ortega qui avait fui dans les Antilles hollandaises (Aruba ou Curazao, je dois vérifier !) après le rétablissement de la démocratie au Venezuela. Quelques jours plus tard, il est revenu constatant qu'il n'y avait pas de répression. Quant au dictateur Carmona, il avait même pu s'enfuir car il n'avait été placé qu'en résidence surveillée selon les principes de la constitution bolivarienne.

Monsieur, vous attaquez directement Thierry Deronne dans votre réponse qui, à vous lire, a bien fait de ne pas vous répondre. Si vous connaissiez un peu Teletambores, vous ne ferriez pas de telles insinuations comme « Monsieur Deronne a peur de critiquer Chavez car les fonds de sa télévision communautaire proviendrait principalement de l'Etat », comme si Teletambores dépendait vraiment de cela. Ignorance et calomnie.

Monsieur, vous devez fréquenter des gens de l'opposition là-bas, vivre probablement dans les quartiers de l'Est de Caracas pour croire les mensonges que l'opposition produit et croit elle-même.

« Comme des accusations fallacieuses touchent le sujet de la CISL, il convient d'expliquer que mon travail au Venezuela ne correspond en rien à un travail de la CISL. Je voulais garder cela secret car cela aurait mis en danger mon emploi. La CISL m'a d'ailleurs empêché de toucher le thème vénézuélien suite à mes divergences de vue, chose que je comprends. »

Vous ne vouliez pas le dire par crainte pour votre emploi … C'est possible ou c'est peut-être un gros mensonge. Mais quelles sont les accusations fallacieuses sur cette organisation? Pouvez-vous préciser?
(A voir : http://www.icftu.org/list.asp?Type=ALL&Order=Date&Language=ES&STEXT=venezuela)

« Comment expliquez-vous que des partis de gauche tel que le MAS, Bandera Roja et Alianza Bravo Pueblo font partie de la Coordination démocratique? »

Il faudrait du temps pour expliquer l'histoire de la gauche vénézuélienne qui a été historiquement une gauche très minoritaire, élitiste et qui n'a rien accompli de fameux. Cette petite élite de gauche, quand le moment est venu, a rejoint sa classe. Juste pour votre info, le MAS s'est divisé en deux (MAS mas et MAS menos) , le Parti communiste est avec Chavez, et puis si vous parlez de Bandeja roja, c'est un groupe mao complètement dégénéré qui pour augmenter les contradictions de classe (pour le grand soir) manifestent avec le patronat et a célébré le coup d'Etat. Groupes de gauche ? !

Juste pour terminer, j'ai reçu plein de témoignages DIRECTS ce jour-là, j'ai vu des vidéos sur le web qui ne correspondent nullement à votre version, alors, une fois de plus, épargnez-nous ce discours du type : « Venez voir vous-même , j'y étais, donc taisez-vous, j'ai l'avantage sur vous »

Pour le journalisme.
by Thierry Deronne Thursday January 09, 2003 at 01:44 AM
teletambores@yahoo.fr

Qu'Indymedia laisse le texte de Labrique en ligne. Que montre-t-il ? Pas seulement la mauvaise foi ou l'omission comme techniques obligées de désinformation. Mais le choix fondamental de ce qui va être montré au monde. C'est en cela que le texte est désinformateur. Labrique ne débarque pas au Venezuela pour voir comment la communauté rouvre elle-meme les ecoles là oú la droite veut imposer sa "grève", comme l'a filmé ce matin Jose Maldavsky, realisateur de Arte, dans les quartiers populaires de Catia. Un Labrique n'observerait jamais comment depuis deux ans les quartiers commencent a diriger leur destin, inspectant hôpitaux ou chantiers. Ou comment les mécanismes de participation citoyenne commencent a faire reculer la corruption et le populisme endémiques. Labrique ne connaîtra pas la sueur des manifestations populaires qui appuient la renationalisation du pétrole, ni l' intelligence des conversations des vendeurs de rue, qui en savent plus sur l'économie que les ingénieurs du coup d' Etat. Il ne photographiera pas comment la population s'est organisée sans attendre les autorités pour contrer les sabotages et refaire circuler l'essence dans le pays. Il ne discutera pas avec les ouvriers de la construction du métro ont décidé eux-mêmes de reprendre le travail.

Ce qui l' intéresse, et il le savait déjá á Zaventem, c' est l'image partout vendable, partout subie, du Venezuela, la seule qui marche dans les radios et télévisions. La violence. Violence planifiée, exaltée, récoltée, renvoyée aussitôt aux satellites par les médias commerciaux auteurs du coup d'Etat d' avril 2002. "Les photos suivent par après" nous dit Labrique. Merci : nous les connaissons déjá. Ad nauseam. Créer sur commande l'image du chaos exaspérant permettra peut-être un jour de violer la décision électorale de la majorité et de chasser Chavez en faveur du candidat médiatique de la "paix". Il permet en attendant d'empêcher les citoyens du monde entier de voir le Vénézuéla au fond des yeux, de palper sa réalité profonde, loin du théâtre médiatique de Caracas, de comprendre comment naît une démocratie participative, pacifique, avec ses contradictions incroyables, ses difficultés quotidiennes, espérance pour tout un continent.

Ce serait, certes, pratiquer un journalisme citoyen, invendable, connaissance de nous-mêmes á travers les autres.

Thierry Deronne

Quand la subejctivité fait l'histoire....
by Sarah Fautré Thursday January 09, 2003 at 11:26 AM
sarahfautre@yahoo.fr

Pour comprendre un conflit, il est nécessaire d'analyser les enjeux, de faire un retour dans le passé et de rendre compte de la réalité avec humilité et sans a priori. Les articles de "Lorenzo" Labrique bien qu'écrits sur place ne rendent pas compte de la réalité car Mr Labrique fait du journalisme du chaos et du sensationnel....difficile de prendre du recul quand on est dans le feu de l'action. Mais pourquoi ne va-t-il pas rendre visite aux médias communautaires, lui qui prétend faire du journalisme alternatif? Pourquoi ne fait-il pas parler les 2 camps...quand ils ne se tapent pas sur la gueule? Pourquoi ne pas essayer de comprendre les tenants et aboutissants?
Pourquoi devenir la voix de l'opposition quand on n'entend déjà que celle-ci?
Pour accuser il faut des preuves et pour réfuter aussi.
J'attends celles de ce cher Lorenzo avec impatience. On pourra ainsi se battre à armes égales.

Sarah Fautré

Violations des droits humains....
by Paul-Emile Dupret Thursday January 09, 2003 at 11:29 AM
pdupret@europarl.eu.int

M. Labrique l'information que vous livrez est d'une superficialité étonnate et le fait que vous ayez séjourné souvent au Venezuela n'est pas un argument, cela ne rend vos articles d'autant plus honteux. Et cela rend d'autant plus honteux le fait que l'on ne vous a pas entendu ni lu protester contre le coup d'état en Avril dernier. Silence radio d'un grand connaisseur du Venezuela, au moment ou un coup d'état s'y passe, puis après, orsque le peuple et le secteur loyal de l'armée a rétabli le président, la constitution, l'assemblée nationale, le pouvoir judiciaire...toutes ces choses qu'ils avaient balayées.

C'est bien d'agiter la tarte à la crème des violations des droits de l'homme. Mais quelles violations des droits de l'homme sont-elles commises au Venezuela. Combien de syndicalistes arrêtés ou assassinés? Dites-le nous...
Il y en a un tous les deux jours en Colombie. Ayez l'honnêteté de dire qu'au Venezuela, sous ce gouvernement, il y a bien moins de violations des droits de l'homme que dans la plupart de pays latinoaméricains. La décision judiciaire à laquelle vous faites allusion dans votre lettre, et que Chavez a décidé d'ignorer, est celle d'un juge local qui ne permettait pas que le gouvernement rétablisse le fonctionnement de l'industrie pétrolière, notamment en prenant le contrôle d'un bateau paralysé par son commandant. Voici la violation des droits de l'homme de Chavez à laquelle vous vous référez, après le Nacional, l'Universal, Golbovision , et la CTV.
Il y a d'autres décisions scandaleuses de la justice du Venezuela: celle de ne pas emprisonner les responsables du coup d'état d'Avril et notamment le chef des patrons, Carmona, et le pseudo-syndicaliste, Ortega. Pourquoi ne parlez-vous pas de cette grave impunité?

J'ai lu le dernier rapport de l'organisation des droits humains, PROVEA. Il est tout à la fait contraire à vos thèses, et ses conclusions sont très en faveur du gouvernement, même si cette organisation avait adopté une position d'acceptation du coup d'état en Avril. Il montre par contre qu'en 3 jours de gouvernement de facto de Carmona, (mis en place grâce à Carlos Ortega qui a dirigé l'envoi de la manifestation contre Miraflores, et avec la participation de 2 personnes de la CTV comme ministres) 41 personnes ont été assassinées, et cela sans compter les morts qui ont résulté de l'action de la prise du pouvoir. Il montre aussi que la plupart des violations des droits de l'homme sont commises par les secteurs réactionnaires qui s'opposent aux nouvelles lois sociales, (paysans, etc...) c'est à dire l'opposition dont vous vous faites le porte-parole dans vos articles qui omettent de dire que les personnes assassinées le 3 janvier étaient chavistes, alors que le journal El Pais le titre en première page.

De élections oui, on est tous pour. On est pour le fait de respecter le résultat des 7 scrutins qui ont eu lieu il y a 3 ans. Arrêtez de rendre le pays ingouvernable afin de dire ensuite dans l'enceinte de l'OIT, que ce gouvernement n'a rempli ses obligations de développement (lutte contre le travail des enfants, etc...)
Des élections dans le futur proche, OK, dans quelques 5 mois on est à la mi-période et ont peut organiser un referendum révocatoire, et selon les procédures constitutionnelle en place au Venezuela, qui sont bien plus démocratiques que dans tous les pays européens.
C'est ce que l'opposition qui est avant tout patronale, ne veut pas attendre, car elle sait qu'elle les perdra. on pourra notamment se débarrasser du maire Peña qui a envoyé sa police tirer sur moi au mois de juillet.
L'opposition ne veut pas cela. Elle veut interrompre l'ordre constitutionnel, elle veut un referundum au résultat difficile à interpréter, et qui ajoute au caos. Car son but comme elle l'a amplement démontré en avril, c'est un coup de force. Elle ne digère pas son échec d'Avril et surtout ses échecs à répétition dans les urnes.

Des élections, moi je suis surtout pour que la CTV en organise en son sein pour voir si ses dirigeants sont légitimes.

M. Labrique, au Venezuela, une minorité veut prendre le pouvoir et elle veut le faire par le sabotage du pays et par la violence, justement parce qu'elle est minoritaire et patronale. Vous appuyez les thèses de la CTV. Pourquoi n'avez vous pas l'honnêteté intellectuelle de dire que même le syndicat pétrolier, FEDEPETROL, dont est issu Ortega, n'a pas donné de consigne de grève pour appuyer cette pseudo-grève qui est en fait un lock-out patronal et antipopulaire?

Tout ceci sans penser aux intentions économiques de cette opposition...qui est en fait le retour d'un système qui a donné lieu au Caracazo et a généré 80% de pauvres au Venezuela...vous avez écrit là-dessus, depuis 10 ans?


Mr Labrique, éclairez ma pauvre lanterne
by koala Monday January 13, 2003 at 06:42 PM

" Au-delà d'être
chaviste ou non, il convient d'éviter que ce pays
tombe dans la guerre civile. L'unique solution est
démocratique et non golpiste "

Bien, bien, bien.

Pourquoi alors l'opposition a-t-elle tenté un coup d'état en avril dernier ?

Pourquoi n'attend-elle pas simplement le référundum d'août ? Ce n'est pas si long : août 2003. Quelques mois et nous y sommes.

Quant aux droits de l'homme : comparons ce qui est arrivé aux travailleurs de Forges de Clabecq quand ils ont tenté de bloquer pendant 1H (!) un accès d'autoroute dans notre démocratie et tout ce que l'on trouve normal que l'opposition vénézuelienne fasse ! Comparons les couvertures des grands médias, de part et d'autre ...

Puisque Chavez est si impopulaire que cela, dans six mois l'opposition va reprendre le pouvoir de façon légitime, sans guerre civile, sans chaos économique ...

Alors pourquoi pousse-t-elle le bouchon systématiquement au plus loin ?

Moi, je n'ai pas la chance d'aller au Vénézuela. J'écoute les discours des uns et des autres. J'observe que l'opposition est prête à tout (coup d'état, tentative de saborder un secteur économique et puis l'autre, agitation médiatique incroyablement malhonnête - il suffit de lire les sites des grands journaux locaux pour comprendre) plutôt que d'accepter ce petit peu de patience démocratique ... 6 mois, quand même !

"démocratique et non golpiste " ...

Croyez-vous ?

Les dirigeants actuels de l'opposition ne sont-ils pas des proches de l'apprenti dictateur Carmona ?

Reponse d'un Venezuelien
by Gilberto Rojas Friday January 24, 2003 at 12:50 AM
gilberrojas@hotmail.com

Monsieur Labrique:

Mon nom c'est Gilberto Rojas, je suis Venezuelien et j'ai regardé votre mesagge sur ce site, et a cause de ça j'ai decidé repondre a votre message. je ne vais pas commencer a vous insulter et meme pas demander de virez votre article de ce site, je pense que l'idee des medias alternatif ne devent etre pour faire ce qu'on critiques des media comercial, censurer ce qui nous est inconfortable, au contraire, mon idée c'est essaier de debattre votres idees. Ne pas pour vous convaincre de quelque chose que je sais vous n'allait pas comprendre, il ne m'interesse pas vous mettre quelque chose dans votre tete, chacun peut penser d'accord a ses idees.
Je suivi votre discours, et il y a certainne choses que je veut vous debatre.

1) Premiere idee. Je veut commencer a vous expliquer que le enjeux au Venezuela, n'est pas guerre civil Vs. election democratique, ou violence vs. paix. Exposer le probleme venezuelienne de cette façon c'est risquer d'avoir une pensée un peu simpliste. L'histoire venezuelienne a toujours etait traversé pas deux chemins (comme l'histoire de toutes les pays qui ont ete colonisse), par deux project different, d'un coté un project qui a eu pour object renouveller les liens de dependence avec les patrons de la planete. C'est relations de dependences s'ont restructuré et ont changé de visage au long de l'histoire (on appel ça aujourd'hui NEOLIBERALISMO), mes ses objectives ont etait toujours les memes, transferir les recurs naturels, et les richeses produit par nos pays, financier le developement du nord malgré l'agrandissment des nos misère (pauvreté, et desastres ecologiques inclus). Aprés les procesus de decolonisation de nos pays, le nord a eu besoin des contremaîtres, pour asurer son approvisionnement.Tout ça avec la promesse de les donner le pouvoir politique et economique (c'est a cause de ça qu'ici il n'existe pas ici un patronat qui reponds aux interes national, sino que reponds aux interet transnational. Ici il nya presque pas production national, simplement des patronat importateur). D'autre cote il a eu une force qui reviens intermitentement dans different periodes de l'histoire, qui essai de developper un project national, que reafirme notre souveranité, que reponds aux besoins de la societé national, qui essaie de s'introduire dans les relations international dans des conditions de egalite. L'hisoire est traversé par la lutte de ses deux forces, et le premier project a toujours vaincu. Comment ca on vois que le project de Bolivar et le gouvenment de Cipriano Castro, son des claires exemples de cette obstinations d'un peuple qui ne se resigne a mourir comme des esclaves, comme la servitude du nord. Au jourd'hui, la crisis venezuelienne aussi peut etre interpreté, comme le combat de ses deux project, Les actions de notre gouvernement ont touché le principal interest du nord (EL PETROLEO), pour des annés PDVSA a etait aux mains des gens qui repondait aux interest de l'industrie petrolère internationsl. Vous savez qu'on ne reçois que le 20% de ce que gagne PDVSA, et le 80% va a la reinvetissment de l'industrie, où l'industrie international se favorisse de ce qui devrai servir a notres devleppment? Vous savez aussi, que les programme de reforme agraire diminuirai les importations des aliment trangenique et non trangenique qu'il nous vende le nord?, Vous savez, que si notre peuple arrive a avoir des haut nivaux d'educations, il ne peurrai nous vendre l'ideologie vide qui assure notre servitud? No monsieur Labrique, vous n'avez rien compris, ici le probleme n'est pas guerre civil Vs paixs, ici, le problème, c'est la lutte de deux project antagoniques. Le dilème que vous presenté, sont simplement deux voie a travers laquel il peut s'impossé un de ses deux project. L'importante ici sont ses deux project, parceque ils vons survivre notres existence, ils vont nous trascendre et vont designe le futur de nos fils et nos petit fils.
2) Deuxième Idee. une des idée force dans votre discours a etait plus ou moins le suivant: "vous gauche europenne (ou belge), ne croyait pas que ce gouvernement soit revolutionaire, j'ai tout vu avec mes yeux, celui la est un regimen autoritaire, qui paie a la populations (avec una carterita de Ron, dirai Otero le propietère de El Nacional), et qui est contaminé avec le virus de la corruption". Ici je ne vais pas dementir ce que vous dites, ce serait tout simplement votre parole contre la miènne, et je trouve absurde se mettre dans un combat inutil. Je peut vous dire, qu'il est probable qu'il existe de corruption dans certainne esfère du gouvernement, je ne vais pas dire que ce procesus n'as pas des contradiction, ce serait penser que la vie reel c'est comme un film de Hollywood, ou tout a un Happy End et tout les "mechant" finisent en prision et le hero avec une jeune fille dans ces bras. Mais dés là a penser que les gens qui donne appui a ce gouvernment son paié par Chavez, c'est vraiement stupid. Il faut que vous fasse un tour par notre pays et savoir les innumerables project (non clientelist) qu'existe dans notre pays pour essaier introduire dans le devlepement a les exclus de toute la vie. Allez voire le Project del Banco de la Mujer, el Banco del Pueblo, allez voir les proyect d'agriculture rural, allés voir les titre de propieté qui ont donné de los ranchos. Allez voir las escuelas Bolivarianas (et combien des enfant ont ingresé dans le systeme educatif). Vos savez, que notre gouvernement est un des tres peu dans le monde qui donne les medicament (tres chère) au gens qui sont infecte par le VIH. Si ce governement est autoritaire comme cous dites, comment explique vous que notre constitution a surpassé les idee du proyect presenté par Chavez, integrant des different reivindication, par exemple, notre constitutions reconait le droit des peuples indians, et nous present comme un pays pluriculturel, est sont aussi reconu tout les religion. Et finalment a ete elu par le 80% de notre population.
3) Troisième idée. Finalment, vous etez horreurissé a cause de la violence. vous Dit plus ou moin ça. Jái vu, j'ai vu ces hordas des mechant violent, tirer sur la revolution pacifique. Je pense que ce est un argument un peu estetique de votre part. Je comprends que vous ne comprenne ce qu'il passe. vous ne peuvez pas comprendre parce que vou n'habittéz en un Barrio de Caracas, vous n'avez jamais vu a votre mère se prostituer pour vous aporter a manger, vous n'avait jamais vecu la repression policier qui simposse dans ces espèce de guetto de pauvreté, vous n'avez jamais vu comme les flics frapp a votre père ou a votre frère pour le seule fait d'etre dans le moment precis. Quand vous habittéz dans un ambience que la seule chose qui te montre c'est la violence, vous ne peuvait pas repondre d'autre manière. Il existe different niveau de violence, vous avez vu tout simplement la manière plus evident, mais vous n'avez pas vu les different niveau de violence qui s'imposse sur le corps des pauvres. Alors ne judgé pas, si vous ne comprends rien, si vous ne comprends que ces gens ne vont pas laisser cette oportunité, et que s'il est precis ils vont le defendre avec la propre vie, mais ça vous ne le comprends pas, parceque vous surement a toujours eu des oportunité de vie descent, c'est pour ça quil vous semble anacronique la violence, mais je vous comprends ...

Saludos

Gilberto Rojas.

PS. Excussé moi mes erreur ortographiques ... ils sont beaucoup ... mais c'est aussi une façon de revolutionaire le langage ... jeje
PS. Je recois votre conseil de la meilleure façon, mais je vous demande aussi un peu de respect pour mon pays, ce n'est pas vous qui va nous dire comment solutioner nos problèmes. Depuis 1811 on est un pays independent, et pour tant je respect le droit d'autodetermination des peuples, respecté vous le notre ...