arch/ive/ief (2000 - 2005)

Cela fait aujourd'hui plus de trois ans que la Tchétchénie vit sous la terreur des exactions russes. Trois ans que les mères en Russie savent leur enfant présent sur un des terrains les plus dangereux qui soient, duquel elles n'ont aucune information sûre. De bombardements en explosions, la république tchétchène, dévastée, subit maintenant les opérations de nettoyage quasi-quotidiennes. La gestion -applaudie- de la prise d'otage à Moscou par Vladimir Poutine n'a pas amené la paix dans cette région, loin s'en faut.

Pourtant, la Tchétchénie, d'une superficie équivalente à la moitié de la Belgique, n'est pas si loin de l'Europe, dont on vante l'idyllique paix. Et le Conseil de l'Europe, avec son groupe de travail mixte créé afin de (re)lancer le dialogue entre Russes et Tchétchènes séparatistes a bien des difficultés à amener des résultats sur la table. Même l'ONU au travers de son comité des droits de l'homme a abandonné sa critique envers la Russie.

Ce n'est cependant pas qu'un petit territoire qui est touché, c'est l'entièreté de la Russie qui est déstabilisée par ce conflit, par la 'dictature de la loi' du président. Poutine est entre deux feux, il sait qu'il ne peut perdre la guerre pour sa future réélection, tandis que l'armée refuse d'endosser le rôle de bouc-émmissaire pour la perte de la guerre.

Des actions sont aujourd'hui plus que nécessaires pour rappeler à la population l'existence de cette guerre, et le besoin de trouver une solution. Il faut mobiliser les média et les hommes politiques pour empêcher que cette zone grise qui entoure le conflit grandisse. Si comme moi agir sur cette situation vous intéresse, contactez-moi à l'adresse : francis.celine@skynet.be