Spéculation touristique à Montes Azules by Tania et Mik Wednesday December 18, 2002 at 10:09 AM |
Traduction d'un article de la Jornada : www.jornada.unam.mx La liste des entrepreneurs intéressés par des investissement dans la réserve de la biosphère augmente.
Traduction d'un article de la Jornada : http://www.jornada.unam.mx
La liste des entrepreneurs intéressés par des investissement dans la réserve de la biosphère augmente.
Spéculation touristique à Montes Azules
La station d'observation biologique de l'UNAM (Université Nationale Autonome de Mexico)
dans cette zone s'est convertit en hôtel.
JOSE ANTONIO ROMAN
San Christobal de Las Casas, Chiapas,16 Décembre. Le gouvernement prétend déloger Montes Azules alors qu'il permet et encourage des projets touristiques de luxe, qui ne sont même pas développé par le Mexique. Ou, comment se profilent les plans qu'ont prévu les « sauveurs » officiels et officieux de la région. Un fantôme plane sur ses projets : le souvenir d'Acteal et le déplacement forcé de milliers d'indigènes dans los Altos du Chiapas.
Malgré le silence des médias locaux concernant l'expulsion annoncés, le député local dirigeant du Parti Vert Écologiste de Mexico, Manuel Velasco Coello, a fait connaître publiquement son désaccord avec Victor Lichtinger et Ignacio Campello, respectivement cadres de Semarnat et de Profepa, en disant d'eux « qu'ils veulent déstabiliser l'Etat à un moment où le calme existe ».
Parmi les premières expulsions du gouvernement fédéral, seront celles, qui centraliseront son action : les implantations des bases zapatistes situées dans le Montes Azules où sont arrivé des personnes déplacés par l'encerclement de l'armée et par la violence des groupes paramilitaires qui opèrent dans les environs de la réserve de la biosphère. Seront aussi expulsé les communautés situées au bords du fleuve Lacantun.
Velasco Coello s'est prononcé en faveur du dialogue et de la concertation afin « de reloger les communautés situé à Montes Azules », et il a refusé le recours à la force publique. Le jeune député
est le petit fils de l'ex-gouverneur Manuel Velasco Suarez, qui a été l'instigateur du décret présidentiel qui a crée la communauté Lacandonne. Ce document est à l'origine de tous les problèmes de propriété dans la zone. Le gouverneur Manuel Velasco Suarez a été de plus le « créateur » des grandes implantations de Frontera Corozal et de Nueva Palestina (qui à son origine se nommait précisément Manuel Velasco Suarez); Ce fut la première tentative de réduction des implantations des communautés, qui colonisèrent le fond de la jungle Lacandone cela fait 3 décades.
Réveillé par le Plan Puebla-Panama, le projet de construction de trois barrages hydroélectriques au sud de la réserve de la biosphère, projette déjà son ombre sur les communautés et sur la jungle. Les paysans de la zone l'ont dénoncé plusieurs fois cette année. Ces barrages que le néo-langage néo-libéral appelle « usines génératrices », seraient : Huixtan 1 ( dans les rapides du fleuve Santo Domingo), Huixtan 2 (Santa Elena) et Quetalli (Chajul).
Les cupides eaux du fleuves Lacantun et de ses affluents font ré-éclore dans l'imagination gouvernementale de vieux projets hydroélectriques, lesquels avait miraculeusement épargné la jungle Lacandonne depuis les années 70. Si les travaux planifiés sont mis oeuvres, des milliers d'hectares de nature exubérante et des dizaines de communautés indigènes seront effacé pour toujours.
De leur coté les « amis » de la réserve de la biosphère ont été innovant, il n'y a pas de doute. A Chajul, il y a encore deux ans une station d'observation biologique de l'UNAM était en place. Aujourd'hui elle s'est converti en hôtel d'éco-tourisme de haute altitude et de prix très élevé. Le projet, que divers observateurs de la zone attribuent à l'ex-secrétaire de l'environnement Julia Carabias, est administré par Espacios Naturales, une association civile présidée par le physicien Jose Warman. Javier de la Maza (ex-directeur des Zones Naturelles Protégés, une dépendance du gouvernement) et d'autres fonctionnaires de Zedillo ont participé à sa création.
Espacios Naturales espère établir des « développements » similaires au lac Jalisco et au fleuve Santo Domingo.
L'enclave de Chajul fait parti du territoire officiellement dénommé Communauté Lacandone. Dont la concession a été donné par les Lacandon à Espacios Naturales pour ses activités touristiques. Il s'agit de logements ainsi que de services pour des investisseurs et des touriste écologiques qui payent bien. Durant son mandat le président Zedillo aimait pratiquer la plongé dans ces eaux.
Comme d'autres « arrangement » avec des gens de l'extérieur, la concession de Chajul cause maintenant des conflit entre les lacandons. Un groupe d'entre eux a exprimé sont désaccord avec le projet.
Pendant ce temps, la liste des investisseurs intéressés à investir dans Montes Azules et dans d'autres parties de la jungle Lacandonne augmente. Maintenant s'y ajoute Xcaret, qui a réussi dans le développement touristique dans les Caraibes de Cancun et ses annexes.
Alors les brumes du cas des mystérieuses jeeps jaunes, qui fin novembre pénétrèrent dans la jungle Lacandonne conduit par des étrangers et qui provoquèrent l'alarme dans les communautés indigènes se dissipent.
La nuit de vendredi, le journaliste Amando Avendano Figueroa a reçu à son bureau la visite de l'entrepreneur Herbert Castellanos, qui a participé à l'aventure touristique.
Castellanos a révélé à Avendano que l'entreprise Isuzu Challenge « organise des caravanes vers les lieux les plus reculés du monde ». En 1998 ce fut la Namibie, en 1999 le Vietnam, en 2000 la Patagonie, en 2001 l'Himalaya et en 2002 la jungle du Chiapas et du Guatemala.
Les touristes, selon ce qu'a écrit Avendano dans l'édition d'hier du journal La Foja Coleta, sont entrés par San Cristobal de Las Casa puis sont allés vers Occosingo et de là ils se sont dirigés vers Naha, Bonampak, Ixcan et Montebello, pour finalement pénétrer au Guatemala où le tour a fini jeudi 12 à Tikal.
Amando Avendano dit que Castellanos lui a montré des photographies et lui a dit que quelques jours auparavant 50 touristes japonnais, israéliens, hollandais, thaïlandais, sud africains guatémaltèque et mexicain ont parcourru le Chiapas. « Il paraît que chaque conducteur de véhicule y avait mis le drapeau de son pays »dit Avendano, et il confirme :
« Nous avons vérifier les photographies et Parmi 38 véhicules seul apparaisent les drapeau Israélien et Mexicain. Il nous a dit qu'il s'agissait de touriste d'aventure qui était parrainé par l'entreprise automobile qui faisait la promotion de ses véhicules à partir de la phrase publicitaire ' L'Homme et la machine unis par la Nature'.
« Le problème, nous dit (Castellanos) c'est que l'entreprise avait programmé d'autres caravanes au Sud Est du Mexique et elles ont été annulées » « (après les publications faites dans la presse sur le convois) », conclut Avendano. Il est a noté que la concession Guatemaltéque de l'entreprise Isuzu appartient aux militaire de ce pays.