arch/ive/ief (2000 - 2005)

Monsieur Michel, invité sur le plateau de "signé dimanche" le 15 décembre sur la rtbf et invité à s'exprimer sur le problème du vénézuela, aurait mieux fait de se taire. Faisant preuve d'une partialité évidente en faveur des opposants au président chavez. Nous avons pu y entendre des propos teinté d'idéologie ultra libérale, ce qui n'est pas surprennant de la part de ce monsieur. Il réclamait ni plus ni moins que des éléctions anticipées pour le vénézuela, il qualifia le régime de chavez comme défendant des thèses marxistes et utilisant des méthodes complètement dépassée...
Monsieur michel a certainement un avis personel sur la question, mais de part ses fonctions de ministre des affaires étrangères, ne devrait-il pas faire preuve de plus de prudence et d'objectivité sur un problème aussi complexe que celui du vénézuella. Monsieur Michel connait-il les méthodes employées par les oposant de chavez pour essayer de le renverser?, Monsieur Michel pense-t-il que la démocratie y a à gagner si l'on place cette opposition aux pratiques mafieuses au pouvoir? sait-il que chavez a été élu démocratiquement et qu'il représente l'option des classes sociales les plus défavorisées qui sont majoritaires dans ce pays?, connait-il tout simplement bien ses dossiers? Je doute de la part de ce Monsieur que ces déclarations soient inocentes, étaient-ce des déclaration digne d'un ministre des affaires étrangères, et donc un représentant officiel de l'atat belge? ou bien étais-ce les déclarations d'un libéral convaincu en campagne éléctorale?

Là n'est pas la question. M. Michel n'a pas besoin de s'encombrer de la réalité des événements pour affirmer son avis.

M. Michel est libéral (en voilà un pour qui ce n'est pas un secret) donc M. Michel ne peut prendre la faveur que de l'opposition vénézuelienne dont il partage les idées.

Au moment de l'affaire Népal, M. Michel accordait son soutien à cette "jeune démocratie naissante" (dixit). C'était aussi normal puisque les libéraux ont comme antagonistes les maoïstes (comme la guérilla) et plus généralement les communistes (comme le parti népalais, à ne pas confondre avec la guérilla) qui risquent bien de gagner le pouvoir si des élections ont lieu au Népal prochainement. M. Michel n'avait que faire de savoir l'utilisation des armes que le gouvernement prévoyait. M. Michel est libéral et c'est normal qu'il pense comme ça.

Eh oui, c'est normal que M. Louis Michel se comporte comme il le fait, au delà des fonctions, au-delà de la réalité, au delà de beaucoup de chose...

Le libéralisme est dogme, au même titre que le communisme ou l'anarchisme (pour prendre ce que l'on connaît ici). On y croit c'est tout. Evidemment, la croyance, le dogme peut être étayée par beaucoup d'arguments, on va essayer de trouver des raisons logiques qui justifieront notre pensée mais ces justifications succèdent toujours à la croyance en elle-même (d'abord on croit, ensuite on apporte les justifications en abandonnant de façon consciente ou inconsciente les arguments contradictoires).

Donc, ne croyons certainement pas qu'un Michel, un Verhofstadt ou un Ducarme va lâcher l'idée de libéralisme. Non, pour eux (personnellement, je suis sûr qu'ils sont sincères à ce sujet) le libéralisme économique, c'est ce qui va amener la fin de la faim dans le monde. C'est con mais ils pensent vraiment comme cela... Et tant qu'ils seront au pouvoir, ça ne changera pas.

Ainsi, n'attendons pas qu'ils changent d'avis, il faut les virer du pouvoir pour faire avancer le social.

Comment tu veux dire "virer du pouvoir", qui devrait les remplacer pour faire "le social"?

Jefke

Acaso olvidan que la casa real belga financio a los golpistas contra Allende? a mi no me impresiona, ya que una vez mas se pondrian al lado de los yankees.