arch/ive/ief (2000 - 2005)

Lettre ouverte aux moutons de la mondialisation nÉo-libÉrale .
by devukta Wednesday December 11, 2002 at 03:54 PM
ddevukta@hotmail.com * *

lettre pour la sensibilisation des jeunes

Chers moutons,

Savez-vous que depuis de longues années, on vous ment. Vous êtes les dociles victimes du conditionnement exercé par certaines multinationales. Vous êtes fière de vos choix professionnels, vestimentaires, musicaux ou autres. Ils sont pourtant le plus souvent le reflet de campagnes publicitaires agressives visant à ce que vous rendiez sacré des produits qui un beau matin deviennent indispensables. Vous préférez le Coca-cola parce que le poids des spots publicitaires à répétition a hypnotisé vos pupilles gustatives. Vous préférez vous boucher les oreilles que de savoir que vos assiettes sont remplies d'O.G.M. J'oubliais qu'il faut bien mourir de quelque chose mais bon tout le monde n'a pas envie de mourir idiot. Je n'ose même pas vous rappeler que certaines personnes sont torturées parce qu'elles revendiquent leur liberté car vous avez déjà donné toute votre pitié au journal télévisé.
Sachez qu'elle est bien belle la mondialisation, elle permettra bientôt a quelque uns de devenir les maîtres du monde. Ce n'est plus de la fiction, on sort du cadre de votre sécurité personnel. Vos états auquels vous avez tant confiance masquent le choix entre vos problèmes sociétaire et les illusions monnayables des grandes multinationales. Revendiqué-leur vos intentions qu'ils diminuent les disparités économiques et sociales, la pollution pour qu'ils relèvent notre triste sentiment d'humanité.

Je fus séduit comme la plupart d'entre vous par un Michael Jordan planant dans les airs grâce à ses Nike, par la douceur des films de Disney ou peut-être par une star préfabriquée et sans aucun réel talent qui déboule chaque mois sur MTV. Si les images restaient dans le poste de télévision, il ne tient qu'à moi de ne pas la regarder mais lorsque les gens affilies à un logo taché de sang envahissent nos lieux publics, nos rues et même bientôt la lune afin qu'en permanence nous restions en contact avec leur monde en kit, il y a de quoi étouffer.
On comprend mieux dés lors pourquoi ces grandes entreprises de rêves n'attachent plus d'intérêts à la main d'œuvre, préférant investir leur argent dans vos nouveaux symboles, prônant la marque avant le produit. Il y en a pour tout le monde suggèrent-ils. Vous croyez vraiment que les milliers d'hommes qui travaillent dans les usines soi-disant délocalisées ont cette chance d'être tout le monde ? Lorsqu'il y a délocalisation dans un pays en voie de développement, il n'est pas question de créer des usines mais bien de faire céder par un état contraint à la libéralisation, une zone dite « franche » ou les exportations et les importations sont dénuées de taxes. Des entreprises fictives qui cachent les géants de la consommation ont la possibilité dès lors de construire des baraquements en tôles, non sécurisés où les rats se baladent aux pieds d'enfants et de jeunes femmes qui travaillent dans le plus grand secret pour un salaire misérable, sans sécurité sociale, sans pauses, avec des heures supplémentaires obligatoires non-payées, avec des risques d'être maltraités ou violés. Ces zones où sont assemblées Nike, Reebook, Calvin Klein, Tommy Hilfiger, Gap et bien d'autres sont en fait des camps barricadés surveillés par l'armée. C'est alors normal que quelques-uns se fassent tuer pour avoir tenté de fonder un syndicat. Ces esclaves modernes n'ont pas d'autres choix de travailler sinon c'est la rue et les bidonvilles qui les tueront. Vous me direz que c'est aux gouvernements de ces états à réagir mais que peuvent-il faire face à ceux qui via le Fond Monétaire International finance leur développement et leur palais en échange du silence et qui par vos actes de consommation importent vos marques si rassurantes de sac, de chaussures dont vous avez tant besoin.

Que peut-on y faire si Pepsi finance la dictature birmane, si Shell est commanditaire du génocide Ogonis au Nigeria, si Total est responsable de la plupart des marées noires de ces dix dernières années ? Que peut-on faire si 84 pays continuent à appliquer la peine de mort ? Que peut-on y faire, nous, si les grandes puissances qui préparent la guerre en Irak sont conseillées et financées par les dirigeants des grandes multinationales qui redessinent ensemble l'échiquier mondial afin d'augmenter les profits et de protéger les sources d'énergie. Ils ont raison me direz-vous puisque les grands media filières de ces multinationales vous le bassinent à longueur de journées. Si elles parlaient de paix ne soyons pas crédules, ce serait pour mieux préparer la guerre.

C'est un peu facile de passer d'un simple produit de marque au financement des armées. C'est vous accuser également puisque vous avez déjà probablement acheté ce genre de produit. Sachez que ce qui est le plus dur, c'est vous voir vous taire, de voir la passivité dont vous faites preuve. Il n'y a pas besoin de courir dans des camps de réfugiés du Zaïre en Afghanistan, l'action personnelle est possible, tous les jours, dans le quotidien. Il suffit juste d'être conscient.

Le pouvoir que vous avez donné démocratiquement à vos états s'en va doucement par leur décision de privatisation des secteurs publics dans les mains de géants du secteur privé. L'arrivée du Mc Donald en Europe ne correspond pas seulement à l'arrivée de la mal bouffe mais aussi avec l'arrivée d'emplois temporaires, non syndiqués et dont la sécurité sociale est nulle, où vous n'êtes qu'un numéro mal payé qui n'offre aucune perspective d'avenir. La sécurité de l'emploi disparaît mais ce n'est que le voisin qui en est affecté. Que ce soit dans votre assiette, sur vos vêtements, dans vos moyens de communications, dans l'essence que vous mettez dans votre voiture, vous pouvez décider de rompre contact avec la politique économique des multinationales. C'est dommage, mais il faut toucher votre orgueil pour que sortent du troupeau, des loups qui refusent la pensée unique où l'homme se transforme lui-même en produit.

Ce triste constat, qui vous pousse si souvent au soupir annonce l'inactive fatalité. Pourtant il existe bien d'autres alternatives : Un vaste domaine connu sous le nom d'économie sociale et solidaire regroupe de nombreuses O.N.G., Elles représentent 10% de l'emploi total en Europe et revendique une rupture avec les dogmes libéraux ; le premier Forum social mondial de Porto Alegre où la ville est gérée par un budget participatif tente de construire des alternatives économiques et sociales internationales; les manifestations qui ne servent à rien ; Le boycott des produits sans éthiques.

Dire qu'il n'y a rien qui change ce n'est pas participer en raison d'excuses stupides à ceux qui bougent afin que les cultures subsistent, que la nature respire de nouveau, que les inégalités disparaissent. Ils vous restent toujours à voir ces projets comme une utopie ou tel un combat sans fin. Les matins doivent être difficiles quand on laisse faire l'impensable. Le monde est en contact du pôle Sud au pôle Nord, aux hommes maintenant de s'unir.

Encore un qui se prend pour un berger ?
by Netchaïev Thursday December 12, 2002 at 05:15 PM
netchaiev@antisocial.com

eh machin devukta, après les leçons de morale tu propose quoi, la marche au pas de l'oie et les centres de rééducations pour les déviants ?
Réveille-toi vieux, le temps n'est plus au avant-garde éclairée !

On à raison d'être en colère..
by amnesty Thursday December 12, 2002 at 06:08 PM
netchamachin@peticon.com

achetez une bougie amnesty,
çà ira mieux vous verrez...........