arch/ive/ief (2000 - 2005)

2 bombes à Gênes
by posted by protesta Wednesday December 11, 2002 at 12:06 AM

Revendication des charognards des "brigades 20 luglio"

A 3,50 et à 4h de la nuit du 9 décembre deux bombes prés de la centrale de police (questura) ont cassé la nuit de Gênes. Aujourd'hui une revendication a été faite par une fantomatique sigle "brigades 20 luglio" (le jour de l'assassinat de Carlo) ; dans le texte, défini délirante par Bernocchi (Cobas), ils disent de vouloir frapper les assassins et les responsables des violences du contre-sommet de juillet 2001 à Gênes. Ces bombes arrivent au bon moment pour tous ceux qui veulent construire l'image d'un mouvement "terroriste" et en coincidence avec les arrestations et les enquêtes contre les manifestants et c'était por cela que samedi, a Gênes, une manif. nationale été prévue contre la répression. Les bombes maintenant sont là, un outil pour le pouvoir qui veut nous barrer la route pour une alternative de société, mais nous serons des milliers à répondre à cette ultérieure, provocation qui sent de terrorisme d'état, une réalité que en Italie n'a jamais cessé d'opérer et de apparaître, ponctuellement, à chaque reprise des luttes ouvrières et sociales.

Tiens, des bombes?
by Arnaud Wednesday December 11, 2002 at 10:06 AM

Tiens, ça ne vous rappelle rien des bombes à Gênes ou en Italie. Juste avant le G8 en 2001, des bombes avaient explosées et des alertes à la bombes fleurissaient dans la ville et dans les médias, une belle manière de faire monter la peur et de considérer les manifestants comme des terroristes (cfr. Scajola après le 11 septembre qui a déclaré haut et fort, après l'avoir nié pendant des mois, qu'il avait donné le permis de tirer aux forces de l'ordre pendant le sommet pour se proteger d'une attaque de terroristes dangereux, c'est-à-dire nous). Quelques années auparavant, on peut facilement se rappeler ce qu'on appelle "les années de plomb", les forces spéciales de police et des groupuscules faschos qui imitaient les actions d'attentat des Brigades rouges pour justifier la violente répression à l'encontre des militants de gauche... On clos les poursuites contre la police, on promeut les responsables des massacres de Gênes, on arrête les responsables des mouvements sociaux, on brûle le "mémorial" de Carlo Giuliani, on arrête encore des activistes, on fouille, on harcèle, on pose des bombes à l'approche de manifestation... Ca sent pas bon mais alors pas bon du tout.

c'est qui les terroristes?
by viralworx Thursday December 12, 2002 at 06:48 PM

Moi ce que je trouve étonnant c'est qu'en l'espace de un an, les gens qui se prosternaient, qui hurlaient à l'indignation, qui dénoncaient la violence policière à gênes lors du g8 ont baissé le ton et ne sont pas surpris d'entendre parler d'arrestations de manifestants plus d'un an après les faits. Après tout se disent-ils, si la police avait taper si fort c'est qu'il devaient y a voir de vrais méchants sur le front (que se soit le 20 ou le 21 juillet). Or le hic, c'est qu'il n'y a pas eu de témoignages mentionnant des terroristes armés d'explosifs sur le front. Or pour y avoir été et avoir subi les assaults de ces bourrins de gardiens de la paix italiens, si il y avait eu des individus (manifestants) ayant des idées de boom et de meutre, la haine et la douleur était si forte que ils auraient passé à l'acte la semaine qui suit.
respect et résistance