arc-en-ciel: rafle universelle by (Daniel Liebman, posted by han) Monday December 02, 2002 at 05:24 PM |
1° Perquisition et arrestations musclées de sans-papiers à l'Ambassade Universelle 3° Création d'un collectif pour le respect de la démocratie, en riposte au racisme et à la criminalisation de l'islam, des étrangers et des mouvements sociaux 4° Rappel: réunion du comité de soutien aux inculpé(e)s des collectifs contre les expulsions et les centres fermés.
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Conférence de presse de la Coordination pour la Liberté d'Installation et
de Circulation (CLIC)
Rafle à l'Ambassade Universelle
Samedi 30 novembre, vers 7 heures du matin, la Police fédérale a opéré une
rafle à l'Ambassade Universelle, située au 66 Avenue F. Roosevelt à
Bruxelles.
La manière dont la police a investi et occupé les locaux pendant plus de 3
heures est digne d'une grande sauvagerie (portes défoncées, documents
emportés, chambres dévastées, ...). Les personnes résidant à l'Ambassade
ont été humiliées, et ont dû faire face à une extrême violence de la part
des forces de police: armes pointées sur les têtes, personnes agenouillées,
menottées et numérotées. Quatorze personnes ont été emmenées dans deux
fourgons déjà stationnés devant l'Ambassade.
D'après les maigres informations que nous avons pu obtenir pendant la
journée, le motif invoqué par les forces de l'ordre pour justifier la rafle
consisterait en la recherche d'une personne dans le cadre d'une instruction
judiciaire. Aucune des personnes non "recherchées" n'a été soumise à un
interrogatoire. Néanmoins, les empreintes de toutes les personnes
incarcérées ont été relevées et envoyées directement à l'Office des
Etrangers. Plusieurs personnes ont reçu un ordre de quitter le territoire.
Les résidents de l'Ambassade comptent introduire une plainte en justice
pour traitements inhumains et dégradants, ainsi que pour les dégâts
matériels perpétrés lors de la rafle.
A l'heure actuelle, nous pouvons affirmer que la personne recherchée ne
résidait plus depuis longtemps à l'Ambassade, et n'y était même plus
domiciliée. Ce fait était certainement connu des services de police.
Au vu de ce constat, cette rafle avait donc pour principal objectif de
terroriser et de sanctionner des personnes qui, pour parer à leur situation
de non droit, s'organisent et s'entraident au sein de l'Ambassade
Universelle.
Cette opération s'inscrit dans le cadre de la répression grandissante
envers les sans papiers en Belgique: rafles à Saint-Gilles et à Anderlecht
au mois d'octobre 2002, reprise des vols militaires collectifs dans le
cadre des expulsions, politique de chasse aux illégaux renforcée après la
fermeture du centre de Sangatte, etc. Par le renforcement de sa politique
répressive, la Belgique persiste à bafouer la législation internationale:
condamnations de la pratique des expulsions par charters, ainsi que du
caractère non-suspensif des recours introduits envers le rejet de la
demande de régularisation (cette situation s'est reproduite à l'égard de
plusieurs personnes arrêtées samedi).
Cette rafle confirme et amplifie la répression de la résistance qui
s'organise autour, entre autre, du lieu symbolique que représente
l'Ambassade Universelle dans la lutte pour les droits des sans papiers.
Cependant, cette lutte continuera dans les mois qui viennent. Une
mobilisation nationale se déroulera sur l'ensemble de la campagne
électorale, afin de ne pas laisser le monopole du thème de l'immigration à
un discours politique répressif et dénigrant envers les migrants. Le
lancement de cette campagne, initiée par la Coordination pour la Liberté
d'Installation et de Circulation (CLIC), aura lieu le dimanche 15 décembre
2002, date anniversaire de la loi du 15/12/80 sur l'accès, l'établissement,
le séjour et l'éloignement des étrangers.
Contact:
Pour la Coordination pour la Liberté d'Installation et de Circulation:
Ambassade Universelle : 0498/ 854 379 et 0479/ 759 007
Collectif de résistance aux expulsions et aux centres fermés : 0474/ 735 057
http://www.librecirculation.tk
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Open brief aan beleidsverantwoordelijken op federaal, regionaal en stedelijk niveau
Met deze brief willen we vanuit academische hoek onze veront-waardiging
uiten over de nasleep van de moord op Mohamed Achrak en de daaropvolgende
uit de hand gelopen reacties. Het voorval is bijzonder tragisch, de rellen
die erop volgden zijn des te betreurenswaardiger, maar het antwoord daarop
vanuit politieke hoek, zowel lokaal als nationaal, is onver-antwoord en
beschamend. Door de aandacht uitsluitend te rich-ten op de particuliere
feiten dreigen de beleidsverantwoorde-lijken opnieuw de diepere
maatschappelijke oorzaken van de straatrellen te negeren. Eens te meer
trekt men met veel machtsvertoon ten strijde tegen symptomen zonder de ware
grond daarvan voor het oog van de publieke opinie bloot te leggen.
De enige antwoorden die tot nu toe op de gebeurtenissen werden
geformuleerd, zijn agressief en bestraffend van aard. De overhaaste
paniekreactie van politici nam gevaarlijke vormen aan tijdens de
parlementaire discussie van 28 november, toen sommigen hardop en zonder
schroom verkondigden dat des-noods de basisprincipes van de rechtsstaat
zullen worden herzien om bepaalde repressieve maatregelen te legaliseren.
De oorlogs-taal van premier Verhofstadt en de voorstellen van minister
Duquesne en van volksver-tegenwoordiger Marc Van Peel om AEL via
legislatieve aanpassingen buiten de wet te stellen, doen ernstige vragen
rijzen over het democratische gehalte van de hele aanpak. Het gespierde en
demagogische discours, dat overigens een verontrustend echo vindt in een
groot segment van de media, strekt allerminst tot bezinning en sereniteit,
maar creëert integendeel een klimaat van groeiende angst en polarisering
onder de bevolking.
Rellen als die van 26 en 27 november dienen veroordeeld te worden. Echter,
met een eenvoudige veroordeling komen noch het beleid, noch de betrokken
jongeren, noch de inwoners van Borgerhout en alle andere zogenaamde
pro-bleemwijken een stap verder. Dit zorgt enkel voor een verenging in de
probleemomschrijving (de rellen), in de discussie (verontwaardiging over
de rellen) en in de maatregelen die hiertegen worden getroffen (de sancties
tegen de rellen). De rellen moeten echter in de eerste plaats gezien worden
als een symptoom van jarenlang opgehoopte frustraties door gemis-te kansen
en uitsluiting. De taak van het beleid bestaat er juist in op de
maat-schappelijke inbedding van deze onvrede te wij-zen, en voorstellen uit
te werken om de frustraties bij ach-tergestelde bevolkingsgroepen weg te
nemen. Zolang echter geen struc-turele oplossingen worden uitgewerkt voor
maatschappe-lijke proble-men als kansarmoede en discriminatie, zullen
ongecontroleerde uitbarstingen zich blijven herhalen.
Een werkelijk engagement voor een 'actieve welvaartsstaat' waarin iedereen
gelijke kansen krijgt en iedereen die hier verblijft ook actief betrokken
wordt bij de besluitvorming van deze 'modelstaat' (dixit Premier
Verhofstadt bij zijn aantreden), is de enige uitweg uit de huidige
patstelling. Het debat moet niet gaan over Abu Jahjah en de AEL, die
slechts katalysatoren zijn van het opgestapeld onbehagen. Waar het debat
wél over moet gaan is een toekomstige samenleving waarin autochto-nen én
allochtonen, jong en oud, vrouw en man, rijk en arm, een volwaardige plaats
krijgen. Ook als burgers hebben wij recht op dit debat en het wordt
dringend tijd dat de juiste krijtlijnen worden uitgezet!
Fadil Nadia, KUL
Verhoeven Hans, KUL
De Ley Herman, RUG
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Communiqué de presse
La plate-forme pluraliste, " collectif pour le respect de la démocratie "
regroupant des citoyens belges et étrangers, des politiques, syndicalistes
et humanistes vous invitent à la conférence de presse qui aura lieu le
mardi 3 décembre à 14h00, Chaussée de Mons 180 à 1070 Bruxelles.
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C'est dans un climat d'islamophobie et de racisme depuis les événements du
11 septembre 2001 et la logique de guerre, que les crimes racistes de
Schaerbeek, Marcinelle et aujourd'hui Anvers ont eu lieu.
Nous appelons les citoyens de notre pays, les partis politiques
démocratiques, les syndicalistes et les intellectuels à prendre position
pour condamner de manière catégorique la campagne de dénigrement actuelle
qui vise une partie de la population belge de conviction musulmane et les
étrangers de notre pays.
Nous sommes aussi scandalisés par l'inaction de notre gouvernement à
réellement mettre des mesures d'urgence pour contrer les idées xénophobes,
antisémites, et racistes et qui contribuent par certaines déclarations à
renforcer le sentiment d'insécurité chez le citoyen.
Nous insistons aussi, auprès des représentants politiques et des médias à
ne plus utiliser des termes confus sans les définir clairement afin de ne
pas laisser une voie libre à la désinformation, aux amalgames, caricatures
et stéréotypes.
Nous constatons aussi depuis quelques mois une méfiance, un dénigrement et
une criminalisation des mouvements sociaux, religieux, syndicaux et
philosophiques qui résistent contre les injustices nationales et
internationales.
Pour toutes ces raisons, nous estimons que l'incarcération de Monsieur Dyab
Abou Jahjah, qui s'inscrit dans ce climat, est totalement inacceptable et
représente un précédent dangereux pour les droits démocratiques.
Pour ces raisons, nous exigeons la libération immédiate de Monsieur Dyab
Abou Jahjah.
Conférence de presse ce mardi 3 décembre 2002 à 14h00, Chaussée de Mons 180
à 1070 Bruxelles.
Infos : GSM : 0473.595.407. crdemocratie@yahoo.fr
Signataires : COCAB, Alhambra ASBL, coordination des femmes pour la
libération de la Palestine, comité de réflexion sur la situation de la
femme musulmane en Belgique, Splendeurs du Monde, Fraternité Humaine,
Mouvement Citoyen Palestine, Nasseri Abdellah, Aziz Touria, Mouedden
Mohsin, Hammouti Hafida, Riet Dhont, Bakkali Ahmed, Pierret Thierry, Houda,
Chouitari Mohamed, Ibrahim Errahi, Houda Boukzal, Alioua Moulay Abdellah,
Mouvement pour une alternative Socialiste/linkse Socialistische partij, ...
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Le 21 février à 8 h.30 débutera le premier des procès intentés à ceux qui
ont été inculpés suite à des actions des Collectifs contre les expulsions
et les centres fermés :16 prévenus comparaîtront devant la 44e Chambre du
tribunal correctionnel de Bruxelles.
Nous vous rappelons que les actes qui leur sont reprochés concernent
principalement des actions menées contre l'expulsion de Semira Adamu en
1998, contre l'expulsion collective de 74 Roms en 1999, et différentes
manifestations devant les centres fermés
La date du procès des responsables de la mort de Semira Adamu n'est, quant
à elle, toujours pas fixée.
Vous êtes signataire de l'appel de solidarité avec les inculpés (1) que
nous avons lancé en avril 2001. Le moment est venu de se mobiliser à
nouveau.
Les objectifs de cette mobilisation sont :
- d'affirmer le sens politique de leur action
- d'obtenir l'acquittement des prévenus
Cette mobilisation est d'autant plus nécessaire que la politique
d'expulsion et d'enfermement n'a fait que s'aggraver, comme s'accentue la
criminalisation des actes de solidarité.
Nous vous convions à une première rencontre du comité de soutien
le jeudi 5 décembre à 20 h.
à l'U.P.J.B., 61 rue de la Victoire , 1060 Bruxelles.
Votre présence est importante
Mateo Alaluf
malaluf@ulb.ac.be
Tél 02 6503431
Pascale Fonteneau
pascale.fonteneau@skynet..be
Tél. 0473 404039
Nicole Mayer
n.mayer@skynet.be
Tél. 02 3752763
Isabelle Stengers
istenger@ulb.ac.be
Tél. O2 3809353
http://www.collectifs.net/comitedesoutien
(1) Si vous n'avez pas encore signé cet appel, vous pouvez vous adresser à
l'un(e) des membres du comité de soutien dont l'adresse figure ci-dessus