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Démolir Bourlet (suite)
by Marc Reisinger (posted by protesta) Sunday December 01, 2002 at 11:59 PM

Le quotidien flamand "De Morgen" et l'hebdomadaire francophone "Le Journal du Mardi" ont révélé, documents à l'appui, que le juge d'instruction Langlois était sorti de sa neutralité en collaborant avec les journalistes qui entretiennent depuis 1997 une campagne de presse contre l'hypothèse des réseaux pédophiles en Belgique. Attitude dérisoire, dans la mesure où l'existence de ces réseaux apparaît aujourd'hui dans le monde entier.

Le déroulement de l'instruction du juge Langlois montre qu'il a éliminé d'office l'hypothèse des réseaux pédophiles. C'est pourquoi il a refusé, par exemple, d'analyser les cheveux retrouvés dans la cave de Dutroux. Aujourd'hui, on apprend que le juge Langlois a participé activement à la campagne de presse en faveur de l'hypothèse unique "Dutroux, prédateur solitaire", et en faveur du prévenu Michel Nihoul, l'homme qui se vante d'avoir "le bras long comme le Danube". Le juge Langlois a rencontré secrètement les journalistes du "Soir Magazine" et "d'Au Nom de la Loi", l'émission de télévision (RTBF) qui a déjà consacré quatre numéros à clamer l'innocence de Nihoul.

Rappelons que le juge Connerotte a été dessaisi pour un simple souper-spaghetti en faveur des victimes, censé mettre en cause son impartialité. Pourquoi alors ne pas envisager le dessaisissement du juge Langlois ? Au contraire, on observe une contre-offensive médiatique, destinée à la fois à couvrir le juge Langlois et à abattre le procureur Bourlet. Ce dernier a le tort de vouloir que Michel Nihoul, suspecté d'être le relais entre Dutroux et les réseaux pédophiles, soit jugé aux Assises. Cette volonté est fondée notamment sur le fait que Nihoul a fait remettre à Dutroux mille comprimés d'ecstasy le lendemain de l'enlévement de la petite Laetitia Delhez en août 1996. Le juge Langlois prétend que ce tansfert de drogue n'est pas un paiement, mais une simple coïncidence.

Dans notre éditorial du 26 avril 2002, intitulé "Démolir Bourlet" et commentant une chronique judiciaire de Philippe Toussaint, nous pressentions le déclenchement de cette campagne contre Bourlet:

"En septembre 1996, Philippe Toussaint a multiplié les chroniques visant à faire croire que le juge d'instruction Connerotte - qui a fait arrêter Dutroux - devait être dessaisi. Or on sait aujourd'hui que ce désaississement résultait d'une énorme manipulation médiatique et judiciaire à laquelle contribua Philippe Toussaint. Il y a deux ans, il fit également croire aux lecteurs du "Vif-L'Express" que Michel Nihoul bénéficiait d'un non-lieu pour les enlèvements d'enfants. Le procureur Bourlet vient de prouver que c'était faux en réclamant le renvoi de Nihoul aux Assises pour quatre tentatives d'enlèvement. Puisque le procureur Bourlet heurte désormais de front notre dogme national: "Dutroux est un prédateur solitaire; il n'y a pas de réseaux pédophiles en Belgique", une nouvelle phase de la campagne de désinformation commence avec pour objectif: démolir Bourlet."

Cette campagne entre aujourd'hui dans sa phase active. Notre grande presse (quantitativement), qui se scandalisait il y a huit jours des révélations du "Journal du Mardi" sur la partialité du juge Langlois, relaie complaisamment la plainte de l'avocat de Michel Nihoul, Me Frédéric Clément de Cléty contre le procureur du Roi de Neufchâteau, Michel Bourlet. Dans cette plainte déposée au secrétariat du parquet général de Liège, le conseil de Michel Nihoul reproche, notamment, à Michel Bourlet d'être sorti de ses fonctions et d'avoir manipulé la presse en l'intoxiquant avec des thèses des réseaux et de protections, allant même jusqu'au Palais Royal. Amusant, lorsqu'on sait que Michel Nihoul a affirmé à des journalistes de "Der Spiegel" qu'il détenait des photos compromettantes du Roi Albert II en compagnie d'une mineure.

A la suite de la plainte de Michel Nihoul, le procureur Bourlet a annoncé, vendredi après-midi, son retrait de l'affaire Dutroux. Tant que la plainte n'aura pas été examinée, il ne traitera plus le dossier. Ce n'est que plus tard qu'il décidera s'il se retire définitivement du dossier ou pas. Autrement dit, M. Bourlet remet son sort entre les mains de la magistrature de Liège, qui est libre de classer cette plainte sans suite. C'est le moment de se souvenir de la petite phrase du procureur Bourlet, après l'arrestation de Dutroux et Nihoul: "J'irai jusqu'au bout... si on me laisse faire !"

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* "De Morgen" publie une anthologie des mensonges de la presse belge sur l'affaire Langlois au cours de la semaine dernière (30/11/2002).

* "Le Journal du Mardi" publie un reportage sur les suites de l'affaire Langlois (26/11/2002)

* Sur le site des Comités Blancs :

PETITION contre les attaques dont le Procureur Bourlet est l'objet

http://comites.all2all.org/article.php3?id_article=154

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Les riches continuent de faire ce qu'ils ont toujours fait : abuser de leur pouvoir
by Révolte Monday December 02, 2002 at 11:19 AM

Avez-vous remarqué que les meurtres sexuels d'enfants rapportés par la presse sont toujours commis par des gens issus de milieux modestes. Cela signifierait-il qu'il n'y a aucun pervers parmi les ministres, les chefs d'entreprises, et autres notables ? Bien sûr que non, mais les riches qui prennent leur pied en violant des gosses avant de leur éclater la gueule ont les moyens de payer le prix fort à des réseaux. Un réseau c'est fort pratique car en cas de problème ce sont les « petites mains » du réseau qui se font prendre par les flics. La presse se chargera quant à elle de discréditer celles et ceux qui auraient l'outrecuidance de suggérer qu'il existe des réseaux pour fournir les riches. Et puis aussi : une grosse pointure qui a fait des grosses conneries devient très facilement manipulable par le chantage, alors pourquoi lui faire des problèmes quand elle peut être bien utile à certaines personnes toujours prêtes à accroître leur pouvoir « d'influence » ?

Un point de vue psychanalytique et psychiatrique
by Tank Duerf Monday December 02, 2002 at 12:00 PM

Tous les psychanalystes et psychiatres savent que les personnes qui ont du pouvoir sur les autres entrent souvent dans une escalade au plaisir sexuel : étant habitués à voir tous leurs désirs et phantasmes satisfaits, il leur en faut toujours plus, c'est comme une drogue dont l'effet d'accoutumance conduit à augmenter toujours la dose pour maintenir le même niveau de plaisir. Pour ces malades, le "sommet", le "top du top" de cet escalade, c'est le pouvoir de vie et de mort sur un être humain.

Par conséquent, il est logique qu'il y ait plus de pathologies de ce type parmi les puissants que parmi les "petites gens".

Ceux qui disent que si la population savait le quart de la moitié de ce dont nos dominants sont capables, il y aurait une révolte immédiate et certainement de nombreux assassinats. Ces dominants le savent très bien, c'est pourquoi ils sont prêts à "tous" pour sauver leur peau. D'autant plus que "tous" ... ils l'on déjà fait.