Le Kikar Amédina squatté par les nouveaux pauvres by Georges Thursday November 28, 2002 at 12:20 PM |
Le Kikar Amédina, (La place du pays) à Tel-Aviv était, il y a peu encore, le symbole de la réussite d'un pays jeune et dynamique. Laminé par deux ans de guérilla, Israël porte désormais les stigmates du déclin économique engendré par la terreur, au cœur même des grandes villes.
Depuis trois mois en effet, le camp de sans-abris qui s'est peu à peu formé sur le Kikar Amédina rappelle à ceux qui ont encore la chance d'aller travailler le matin, qu'il n'en est pas de même pour tous. Ici, c'est Israël Touito le meneur. Cela fait déjà un an qu'il a élu domicile sur la place avec sa femme et ses trois filles. Rapidement rejoint par d'autres, le Kikar Amédina, cyniquement renommé Kikar lehem (« Un bout de pain »), accueille désormais 45 adultes et de nombreux enfants. On y trouve des tentes, des bus, des caravanes dont l'une d'elles fait office de cuisine commune, et même une salle de télévision.
Pas de junkies
ni d'alcooliques
Chaque jour de nouvelles familles, issues des couches moyennes de la société, viennent s'y installer. « Nous avons déjà aménagé un bus pour dormir cet hiver, et le deuxième sera bientôt opérationnel », indique Israël Touito. Relativement bien organisés, les sans-abris reçoivent des vêtements, des couvertures, des tentes, et de la nourriture offerts par des associations caritatives. « Nous utilisons les douches de l'hôpital Ichilov situé non loin, et les restaurants du coin nous offrent souvent des gâteaux pour le petit-déjeuner, et parfois même des sandwichs pour le midi », explique Vitec, 47 ans. Refusant catégoriquement les junkies ou les alcooliques, les nouveaux habitants du Kikar Amédina ont reconstitué une communauté au sein de laquelle les uns et les autres s'entraident du mieux qu'ils peuvent. Ils sont les nouveaux pauvres d'une société israélienne exsangue.
Qu'ils crèvent les junkies et autres alcooliques ? by Elie Thursday November 28, 2002 at 01:20 PM |
1. "Refusant catégoriquement les junkies ou les alcooliques"
--> C'est scandaleux comme attitude : les alcooliques et les junkies le sont-ils par plaisir ? C'est ça la solidarité des nouveaux pauvres d'Israël ?
2. Nous n'avons cependant aucun moyen de vérifier les propos ci-dessus : qui est l'auteur ?, quelles sont ses sources ? Publier des "infos" sans au moins l'une de ces deux précisions n'ouvre-t-il pas la voie à toutes les manipulations ?