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Des étudiants juifs de l'Université libre de Bruxelles menacés de mort
by Angel Wednesday November 27, 2002 at 06:27 PM

Des étudiants juifs de l'Université libre de Bruxelles menacés de mort........

TEXTE DE L'UNE DES AFFICHES IMMÉDIATEMENT ARRACHÉES PAR LES « COMMANDOS »


New York, Etats-Unis -11/09/2001
Inacceptable


Bali, Indonésie -12/10/2002
Inacceptable


Barcelone, Espagne -19/06/1987
Inacceptable


Zamboanga, Philipinnes -17/10/2002
Inacceptable


Belfast, Irlande du Nord(Royaume-Uni) -15/08/1998
Inacceptable


Louxor, Égypte -17/11/1997
Inacceptable


Tokyo, Japon -20/03/1995
Inacceptable


Vantaa, Finlande -11/10/2002
Inacceptable



Benjamin F. 20 ans, étudiant en 2è licence polytechnique (Bac + 4) :« On sait que tu t'appelles Benjamin F. On connaît ton frère, ta copine. On connaît ton adresse. Enlève les affiches immédiatement ou tout le monde est mort. Ton frère, ta copine, ta famille, tout le monde est mort ! Prends cela très au sérieux ! » D'abord, j'ai cru à une blague, dit Benjamin, puis au fur et à mesure que la voix anonyme précisait ses menaces sur mon téléphone portable, mon sang se glaçait. Je ne rêvais pas. C'était vraiment à moi que cette voix d'homme jeune s'adressait. J'ai eu très peur pour les miens, pour moi. C'est très dur de garder son sang-froid, on est dans un état d'angoisse folle ».

Micol L. 21 ans, étudiante en sciences appliquées, a aussi reçu, ce vendredi, peu avant midi, un appel sur son téléphone portable suivi de deux SMS avec les mêmes menaces : « On sait qui tu es, on sait que tu as mis des affiches, enlève les avant 18 heures sinon on fait tout sauter, on brûle ta voiture, ta maison et celle de l'UEJB (Union des Etudiants Juifs de Belgique) aussi. Et dis à Benjamin F. que, s'il tient à son frère et à sa copine, il dissolve son groupe. On voit des choses. On entend des choses. On sait des choses ». D'abord, j'ai été prise de panique. Puis, je me suis rappelée que j'avais déjà été confrontée à une situation de cet ordre. Quand je m'étais présentée aux élections facultaires, l'année précédente, j'ai découvert ma photo maculée de croix gammées. C'était un choc terrible. Cette fois-ci, j'étais un peu préparée en quelque sorte, j'ai pu plus facilement relativiser les choses. Mais l'ambiance est difficile. Je n'ose plus mettre mon étoile de David. Je me sens obligée d'être discrètement juive. Et, avec cela, se développe une atmosphère de propagande pro-palestinienne intense, ce qui ne me pose pas problème, les Palestiniens peuvent défendre leur cause mais un anti-israélisme virulent l'accompagne, c'est psychologiquement intolérable.
La vente de T-Shirts avec la mention imprimée dans le tissu : « Israël Assassin »




C'est pourquoi nous avons formé un nouveau groupe, indépendant de l'UEJB, organisation apolitique, et que nous avons entamé une campagne d'affichage basée sur la tolérance. Nous souhaitons informer la communauté universitaire de manière active pour faire face à la désinformation systématique au détriment d'Israël. Depuis le début de l'Intifada, l'atmosphère s'est corsée. Il y a eu la vente de T-Shirts avec la mention imprimée dans le tissu : « Israël Assassin », puis, cette pièce de théâtre « Check Point » en langue arabe ; je ne comprenais pas mais en français, lors des cinq dernières minutes, un personnage disait : « ceci est un check point parce qu'un colon veut aller nager. Comment les Palestiniens peuvent-ils être heureux ? On les tue et pendant ce temps, les colons s'amusent ! » Et aussi la mise en place d'un Check Point à l'entrée du campus : à l'initiative d'étudiants arabes, on fouillait les gens qui entraient sur le campus et on leur disait : vous voyez, c'est seulement pour humilier les Palestiniens, pas pour la sécurité des Israéliens. Le recteur est intervenu et a fait évacuer l'installation ainsi que la trentaine de non étudiants sur quarante environ qui participaient à cette mascarade. Sur le campus, il y a de plus en plus d'affiches qui soutiennent le peuple palestinien mais elles attisent la haine, elles diabolisent Israël sans prôner un discours de paix. On est aussi confronté à l'activisme intense du MML (Mouvement marxiste léniniste) : affichage invasif, tracts, manifs, soutien à l'Irak.. Une nouvelle organisation, l'Union des jeunes progressistes arabes (UPJA), vient de se former . On les soupçonne d'avoir arraché nos affiches. Il y a aussi les Brigades Che Leila, un groupe récent, très anti-israélien. Puis, le lancement du boycott d'Israël par des professeurs, promotionné par les journaux…

Karine B., 24 ans, étudiante en 2ème licence tourisme, trésorière de l'UEJB : « Lors de l'incendie de la librairie-traiteur, Shoresh, à Bruxelles, en avril dernier, nous avons lancé une campagne de tracts pour informer les gens et organiser quelques conférences. Mais ce n'est pas notre rôle d'être des militants au service de la cause israélienne. L'UEJB est apolitique. Je dois signaler que les étudiants se sentent mal, ils entendent les gens parler du conflit et prendre position sans connaître l'histoire. Quand ils essaient d'expliquer que les deux parties, Israéliens et Palestiniens, ont fait des erreurs et qu'il faut aider les deux peuples au lieu d'importer le conflit ici, on ne les écoute pas. Alors, certains ont décidé de s'organiser, secrètement parce qu'ils ont peur et on voit qu'ils ont eu raison d'être prudents : deux d'entre eux ont été repérés et leurs coordonnées sans doute relevées dans l'annuaire de Polytechnique.

Pascale Falek, notre présidente, a pris la décision d' enlever nos affiches par souci de sécurité pour les étudiants concernés et parce les menaces visaient aussi le bâtiment de l'UEJB que nous avons aussitôt évacué. Dès que nous avons été prévenus, notre responsable, Meir Assouline a prévenu la police et Eddy Grynspan, le chef de la sécurité de l'université. Je suis allée déposer une plainte au commissariat. Les étudiants menacés ont été bien entourés, protégés aussi physiquement et le seront encore sans doute pour un bon moment ! Un journaliste de RTL est venu filmer les affiches arrachées et nous a interviewé mais le sujet n'a pas été diffusé… »

Pierre de Maret, recteur de l'Université, déclare : « Mon souci constant est de préserver un espace de dialogue. Même au moment le plus chaud de la guerre des Six Jours, on arrivait à dialoguer. Je condamne vigoureusement ces atteintes à la liberté d'expression qui se traduisent par des menaces de mort et par l'arrachage des affiches. On ne connaît pas encore les responsables mais s'il s'avère que ce sont des membres de la communauté universitaire, outre l'action pénale, la commission de discipline peut demander leur exclusion. Je suis très préoccupé par l'érosion du capital de sympathie dont bénéficiait Israël. La politique répressive de Sharon y contribue certainement . Ce conflit canalise les frustrations des laissés pour compte de la mondialisation y compris au sein de nos populations, sans compter l'existence de sympathies parfois pro-palestiniennes. En tout état de cause, il faut préserver l'université comme lieu de débats sans exclusion, permettre l'engagement des étudiants, mais s'opposer avec la plus grande virulence à ces méthodes violentes, de contraintes larvées, affichées ou cachées. »

Le recteur met ainsi le doigt sur ce qui, dans la société belge en tout cas, manque cruellement, à savoir l'absence totale de débat. On fait appel à des pro-palestiniens pour défendre le point de vue palestinien, ce qui est bien normal, mais le point de vue juif est le plus souvent défendu par des juifs d'extrême gauche surtout sensibles à l'oppression de la population palestinienne et beaucoup moins à l'insécurité de la population israélienne. Le point de vue israélien, lui, est la plupart du temps exclu du débat. Se battre pour la liberté des Palestiniens en imposant le silence aux autres – comme tout récemment dans la petite ville de Lessines où le représentant des Amitiés belgo-israéliennes fut exclu suite aux pressions exercées sur les organisateurs par le représentant des Amitiés belgo-palestiniennes – n'est pas le meilleur moyen de favoriser la cause de la paix. Pour Maurice Einhorn, rédacteur en chef du « Journal du Médecin » et fondateur du Collectif « Dialogue et Partage », « un véritable débat sur le conflit du Moyen- Orient doit permettre que s'affrontent un point de vue sioniste et un point de vue palestinien. »

Serge Pahaut, anthropologue, chercheur à l'ULB : Il est très regrettable que la communauté juive soit poussée à assumer seules la défense d'Israël. On parle beaucoup de droit à la sécurité, mais c'est l'inquiétude qui devient le mode de discussion imposé, même dans des pays en paix comme le nôtre. La légitimité d'Israël devrait être plus simple. On éprouve parfois l'impression que les politiques la mentionnent du bout des lèvres, comme une clause de style. Et nombreux sont ceux qui croient pertinent de faire dans la nuance.

halte au racisme
by mathieu Wednesday November 27, 2002 at 07:25 PM

C'est inadmissible que des juifs de France, Belgique, Europe ou ailleurs prennent le parti d'Israel sous prétexte qu'ils sont de la même race ou de la même religion. C'est ce que l'on appelle le racisme à l'état pur. Ce n'est pas parce que je suis de culture chrétienne et français, que je dois prendre la défense de comportements fascisants de mes lointains cousins ou de mes co-religionnaires qui commettent des crimes.
Ce qui ne justifie en rien le comportement tout aussi fascisant de ces menaces de mort dont vous parlez, et qui restent à vérifier car je trouve qu'il se développe actuellement une propagande anti-arabe et anti-islamique très inquiétante. Aqui profite le crime ?
Mais quel serait votre comportement si quelqu'un prenait la défense d'Hitler ?
Concernant l'agressivité je crois que les juifs intégristes du type qui s'expriment sur AIPJ ou SOS racaille n'ont de leçons à recevoir de personnes.
Nous sommes tous des citoyens du monde, soucieux de vivre en paix et en harmonie, alors arrêtez votre racisme.

Vous jouez avec les mots.
by turlututu Wednesday November 27, 2002 at 08:20 PM

Euhhh, en quoi votre affiche est un appel à la paix ??
On pourrait continuellement se montrer du doigt, l'un dénigrant l'autre et inversement mais ou cela mène-t-il ?? Cela ne fait que attiser les conflits entre juifs et musulmans et contribue d'une manière sûre à la propagande extrémiste dans un camp comme dans l'autre.
Je tiens aussi à préciser qu'il ne faut pas faire d'amalgame entre terroriste et musulman, ni même entre fasciste (voire nazi) et Israélien, seul une partie du gouvernement Sharon et une ribambelle de fanatiques religieux sont en cause.

De grâce, nos seuls ennemis sont l'intolérance et la peur ; et à ce que je sache l'un et l'autre sont propres à l'homme quelque soit ses convictions. Ne tombez pas dans le piège...

Je ne trouve pas du tout votre démarche très diplomatique et je comprend encore moins son but. Dire non au terrorisme ? Encore faudrait-il qu'il ait un visage... Alors je dis non au terrorisme globalement, sous toutes ses formes et surtout à l'encontre de civils innoncents.

Que de mauvaise foi!
by Nawi Wednesday November 27, 2002 at 08:50 PM

Je suis outrée par cet article! Etant membre du centre des etudiant étrangés de l'ULB (CIEE)j'ai avalisé l'action de cette après-midi pour la liberté d'expression organisée suite au faits relatés dans cet article.
Ce qui ne m'empêche pas d'être très proche du MML et de Che-Leila, diabolisés à outrance par l'organisation sionniste (et pourtant "apolitique") qu'est l'UEJB. Il est inadmissible de recevoir des menaces de mort pour une campagne d'affichage, même s'il me semble que celle-ci désinforme et est de mauvaise foi, c'est pourquoi j'ai cautionné cette action (maintenant je m'en mords les doigts vu la récupération faite par les amis d'Israël).
En reprenant la question du commentaire ci-dessus: à qui profite le crime? Il me semble que les premières victimes sont le MML et Che-Leila qui ces derniers ont pas mal bougé sur le campus et recueilli une certaine crédibilité auprès des étudiants. De toute évidence,ce succès a du déplaire à certains...

C'est quoi, une partie d'un gouvernement
by R.B. Wednesday November 27, 2002 at 10:00 PM

Le gouvernement Sharon est à 100% sharonien, même quand les travaillistes y siègent : on a pu voir à quoi ressemble Shimon peres, qui parle, mais qui n'en intégre pas moins un gouvernement que, parait-il, il ne soutient pas vraiment... Puis il démissionne.
La légitimité d'Israël est actuellement parfaitement acquise, même si, historiquement, on a le droit de se poser des questions sur la manière dont cet état a été créé.
Quant à la pression des sahroniens-sionistes-herzlien elle est étouffante et permanente et personnellement j'en sais quelque chose.
Menaces personnelles, attaques pirates contre les sites qui n'ont pas l'heur de plair aux sharoniens (attaques dont je fais l'expérience tous les jours).
Et pour que les choses soient claires, voici à quoi je me rallie :
"LE SIONISME USURPE L'IDENTITÉ JUIVE (Collectif)
Il faudrait une fois pour toutes dissocier la question du peuple juif (les juifs constituent-ils un peuple ?) et la question du sionisme.
- La notion de peuple est complexe et ne se résume pas à une définition objective. D'une certaine façon si les Juifs se considèrent comme un peuple, cela suffit pour que l'on puisse parler d'un peuple juif. On peut alors considérer que la définition d'un peuple est une affaire interne à ceux qui se considèrent comme constituant un peuple. On peut tenter de comprendre les raisons historiques, culturelles ou autres qui font qu'un groupe humain se considère comme un peuple et c'est la tâche de l'historien, du sociologue ou de l'anthropologue de tenter d'expliciter ces raisons mais il ne saurait être question de porter un jugement quant au droit de ce groupe humain de se considérer comme un peuple. Cela implique en retour qu'aucun peuple n'a de droits sur un autre peuple.
- La question du sionisme se situe sur un autre registre. Poser la question juive comme question nationale, comme l'a fait Herzl, allait plus loin que la notion de peuple juif. Le sionisme, en posant la question de l'Etat-Nation pour les Juifs comme réponse à l'antisémitisme, s'inscrivait dans le mouvement nationalitaire européen du XIXème siècle et posait la question d'un Etat.
Mais c'est moins la question d'un Etat juif qui pose problème que la décision prise par le mouvement sioniste de construire cet Etat en Palestine, c'est-à-dire sur une terre habitée, ce qui impliquait que l'Etat ne pouvait se construire que contre ses habitants. En ce sens le sionisme se différenciait des mouvements nationalitaires pour devenir un mouvement de conquête dont la réussite signifiait la spoliation et l'expulsion des populations habitant la Palestine. Il ne restait plus au sionisme que la solution guerrière pour conquérir son territoire, ce qu'il a fait au milieu du XXème siècle.
Si le sionisme s'est approprié la notion de peuple juif, c'est au prix d'un détournement de la question et les signataires pensent qu'il est nécessaire, à l'encontre du discours sioniste officiel, de dissocier sionisme et peuple juif.
Cela suppose de penser la notion de peuple indépendamment de l'Etat-Nation. Les Tziganes ont montré l'exemple lorsqu'ils ont demandé d'être reconnus comme nation sans pour autant exiger la constitution d'un Etat-Nation sur un territoire. Pourquoi les Juifs n'en feraient-ils pas autant s'ils veulent se considérer comme un peuple ? Rappelons que le BUND tout en reconnaissant la spécificité d'un peuple juif refusait le principe d'un Etat Juif.
- Cette dissociation est d'autant plus nécessaire que l'influence du sionisme sur les Juifs reste forte, le sionisme s'appuyant sur l'histoire pour se présenter comme la seule solution capable de mettre fin à la souffrance juive et sur une confusion savamment entretenue entre l'antisémitisme européen et l'antisionisme. Il est vrai que la politique israélienne, incapable de se distancier de l'idéologie sioniste, peut conduire à des réactions anti-juives d'autant plus forte que les sionistes insistent sur l'identification du judaïsme et du sionisme, ce qui relève de l'imposture. C'est pourquoi, en tant que juifs, nous devons dénoncer cette imposture ; lutter contre le sionisme, c'est d'abord refuser d'être les complices de l'occupation et de l'oppression contre les Palestiniens, lesquels n'avaient aucune raison d'accepter la création d'un Etat étranger sur leur propre sol. Il se trouve que les Palestiniens, au nom du principe "la paix contre les territoires", ont accepté en 1988 l'existence de deux Etats, l'israélien et le palestinien ; l'Etat d'Israël enfermé dans son sionisme n'a pas voulu faire ce pas de la reconnaissance de deux Etats. Le sionisme devient alors un danger pour les Israéliens eux-mêmes.
- Quitte à heurter, on ne peut éviter la comparaison entre sionisme et nazisme. S'il y a des différences idéologiques, il y a des ressemblances à commencer par cette volonté d'identifier un peuple à une idéologie, nazisme et peuple allemand, y compris les Allemands de l'étranger, sionisme et peuple juif, au-delà d'Israël ; on y retrouve la même forme de chauvinisme ethnique. Autre ressemblance, l'aspect suicidaire que l'on pourrait résumer pour les uns par un "périssent les Allemands plutôt que le nazisme" et pour les autres par un "périssent les Juifs plutôt que le sionisme". Et l'on sait la catastrophe subie par les Allemands.
Nous avons parlé plus haut de la reconnaissance de l'Etat d'Israël par des Palestiniens qui attendaient en retour une reconnaissance de leur droit à un Etat ; les Palestiniens attendent depuis 1988 un retour qui ne vient pas, ce n'est pas la fausse symétrie des Accords d'Oslo, la lettre d'Arafat reconnaissant le droit à l'existence de l'Etat d'Israël et la réponse de Rabin se contentant de reconnaître l'OLP comme interlocuteur, qui pouvait constituer la réponse attendue, sans parler d'un texte qui engageait les Palestiniens bien plus que les Israéliens, lesquels ont pu tranquillement développer la colonisation et renforcer l'occupation.
- Si le sionisme s'est voulu une réponse à l'antisémitisme européen, il apparaît aujourd'hui que le sionisme a besoin de cette nouvelle judéophobie, pour reprendre le terme d'un intellectuel égaré dans la défense inconditionnelle du sionisme, afin de mieux étendre son emprise sur les Juifs et continuer à arguer des malheurs des Juifs pour mieux mobiliser autour de lui. En ce sens le sionisme est devenu aujourd'hui l'un des plus dangereux ennemi des Juifs.
- Parce que nous sommes juifs, nous refusons de nous identifier à une idéologie totalisante qui veut rassembler les Juifs autour de la politique d'un Etat.
- Parce que nous sommes juifs nous refusons la Loi du Retour qui considère tout Juif comme un citoyen israélien en puissance.
[Signataires : Rudolf Bkouche, professeur émérite, Université de Lille 1 - Liliane Cordova-Kaczerginski, conseillère principale d'éducation, Paris - Mark Cramer, écrivain, Paris - Daniel Lartichaux-Ulman, étudiant, Paris - Pierre Stambul, professeur de mathématiques, Marseille - Michel Bilis, professionnel de santé, Paris. NB : Certains des signataires sont fils ou fille de déportés ou de résistants. Les signatures sont à envoyer à rbkouche@wanadoo.fr "

je n'y crois pas...
by Pipo Thursday November 28, 2002 at 08:51 PM

Cette histoire de manace de mort, je n'y crois pas... une organisation sortie de nulle part sort de son chapeau magique des menaces de mort et le tout est monté en épingle. Ce me parait trop bizarre, ça tombe trop bien à pique SURTOUT quand on connait l'intolérence la plus complète de nombreux membres de cette association. Belle opération de manipulation, en tout cas...