arch/ive/ief (2000 - 2005)

Pendant la guerre froide, de Cuba au Nicaragua en passant par le Guatémala, les armées impérialistes et les escadrons de la mort terrorisaient les populations et menaçaient les mesures progressistes en voulant déstabiliser les régimes de gauche qui orientaient leur politique vers les besoins de la population.
Le régime se défendait alors, somme toute légitimement, contre ces agressions fascistes et réactionaires, téléguidées par la CIA, le Pentagone et la Maison-Blanche.

Les grands représentants de ces "démocraties libérales" n'hésitaient pas à alors fustiger ces régimes qui étaient contraires aux droits de l'homme, et on avait de grands intellectuels tels BHL, pour apporter leur soutien aux contras.

Aujourd'hui, avec le Vénézuéla et Chavez, on a la même chose, sauf que Chavez ne commet vraiment aucune erreur. Comme en 1954 sous Arbenz, la presse, partie intégrante de l'opposition, s'acharne face aux mesures progressistes.

L'Histoire se répète : pendant la guerre froide, on dynamitait les régimes progressistes pour qu'ils se jettent dans les bras de l'URSS, justifiant a posteriori une intervention de l'impérialisme occidental.
Aujourd'hui, on "justifie" le dynamitage et une campagne de démonisation du président Chavez, simplement parce qu'il réagit, de manière pacifique et démocratique (mais ce n'est pas la thèse de l'opposition corrompue évidemment).

A bas l'impérialisme Nord-Américain !
A bas l'Union Européenne !