Environs une septantaine de policiers en civils répartit en groupe de 15 à 20 personnes très mobiles ont arrêté sans ménagement diverses personnes. Menaçant à l'aide de matraques rétractables, ils n'ont pas hésité à prendre d'assaut les trams jetant ses occupants à terre avec une violence rare dont une fille qui semble-t-il n'avait rien avoir avec la manifestation.
Tout a débuté vers la fin de la manifestation, quand une vingtaine de flics en civil se sont mis à charger par surprise en tentant d'attraper l'un ou l'autre, ils ne portaient aucun objet signalétique et donc n'étaient pas distinctement reconnaissables pour un il inexpérimenté, personnellement je pense cette charge musclée n'était vraiment pas nécessaire car des robotcops étaient en large suffisance, d'autant plus que la situation est déjà assez tendue comme ça. Des courses-poursuites de ce genre ont suivi dans les rues qui se transformaient pour l'occasion en véritable guet-apens car le quartier était ceinturé par la police, on notera la présence en nombre des légal teams à ce moment-là. D'autres manifestants qui ont eu la mauvaise idée de prendre le tram se sont très vite retrouvés bloqués à l'intérieur, les policiers très nerveux martelaient les vitres du tram demandant illico l'ouverture des portes, une fois ouvertes, ils ont sorti des jeunes d'origine maghrébine et les ont plaqué énergiquement au sol et menotté, parfois à trois policiers sur une seule personne. Au cours de ces arrestations beaucoup d'usager ont été indirectement violentés voir bousculés. Bien entendu j'avais filmé la scène, deux flics en civil se sont alors approchés de moi et malgré que j'avais en ma possession une carte de presse d'indymedia, ils ont pris la cassette ; la seule preuve de leurs exactions, une personne des légal-team qui était présent au moment des faits a bien essayé de les en dissuader mais rien n'y a fait. J'ai cependant laissé ma déposition à l'un d'eux. J'espère vivement qu'il y aura lieu à des suites judiciaires à cette affaire car la confiscation de preuves compromettantes devient monnaie courante.
Des actions du même type sont à craindre pour la prochaine manifestation prévue le dimanche 17.
Je déplore ces pratiques, ces gens sont la honte du métier. Depuis quand la police engage-t-elle des skinheads ?
D14, bomspotting, lappersfrontbos, ... de politie wordt hoe langer hoe brutaler in het confisceren van fotomateriaal. Dat kan alleen maar omdat ze daar de toestemming voor krijgen. Ik ben dat beu.
La police n'est pas autorisée à saisir du matériel vidéo sans l'autorisation d'un juge. Il s'agit donc de vol caractérisé, et aggravé s'il est commis avec violence.
Dans ce cas il faut porter plainte. Voici une procédure à suivre :
http://ARTivisme.net/procedure_vol_video.htm
"deux flics en civil se sont alors approchés de moi et malgré que j'avais en ma possession une carte de presse d'indymedia, ils ont pris la cassette "
Je ne suis pas légiste ni journaliste alors je voudrais quelques précisions.
Merci d'y répondre.
Du point de vue légal vous avez l'air de dire que votre carte de presse vous aurait permis de garder votre cassette.
Cela veut il dire que sans carte de presse on ne peut pas filmer ? C'est interdit ? C'est un délit?
Je suis bien d'accord qu'on puisse invoquer la sécurité d'Etat pour interdire de filmer des installations militaires, mais est il illégal de photographier des flics qui tabassent quelqu'un ?
Il est évident que si vous avez le bon droit avec vous, il faut dans un cas pareil hurler, ameuter le plus de gens possible, avoir tout plein de témoins, demander les noms des témoins et déposer plainte.
Il est clair que je serai muni de deux petits appareils jetables pour la manif' du dimanche 17 novembre.
Le premier pour photographier, le deuxième pour le donner aux flics en cas de confiscation. En ayant, bien sûr, caché le bon appareil pour qu'ils ne le trouvent pas.
"Du point de vue légal vous avez l'air de dire que votre carte de presse vous aurait permis de garder votre cassette."
Pour info, Indymedia n'est pas habilité légalement à distibuer des cartes de presse. Pour pouvoir avoir une carte de presse officielle, il faut être journaliste professionnel c'est-à-dire vivre financièrement de cette activité. Les collaborateurs d'Indymedia étant bénévoles ils ne peuvent donc pas revendiquer une carte de presse et donc bénéficier du statut juridique protégeant les journalistes en cas de pépins avec la police. La carte de Turlututu n'a donc aucune validité légale.
la liberté de la presse n'a pas besoin de carte. Légalement, tout le monde a le droit d'être journaliste. La Carte officielle n'est là que comme une "garantie" de professionalisme et est plus ou moins reconnue selon les cas, mais elle n'a pas de valeur légale.
"la libertŽ de la presse n'a pas besoin de carte"
Tout ˆ fait d'accord avec toi! Il n'y a donc pas besoin pour ses collaborateurs de se revendiquer en cas d'ennuis avec la police, d'une pseudo carte de presse dŽlivrŽe par Indymedia. De plus le principe d'Indymedia c'est que tout le monde peut participer (le slogan c'est don't hate the media, be the media) : dŽlivrer des cartes de membres indymedia semble donc inopportun voir abusif. Ë moins de vouloir Žtablir un contr™le politique des militants voir un lobby d'initiŽs de l'information altermondialiste.
la carte de presse n'a une valeur que si elle est reconnue: la certe de presse d'indymedia permet de filmer dans certaines conditions, a côté de certaines personnes, dans des actions, etc... où les gens savent que nous sommes de leur côté, ce qui n'est pas toujours le cas des journalistes traditionnels ;) De plus, ça permet de faire de la promo pour indymedia...