Il s'en passe des choses au Forum Social à Florence. C'est le moins qu'on puisse dire quand le président du Parti Socialiste Belge, un des partis du pouvoir Belge, s'y déclare opposé à la guerre contre l'Irak.
Vendredi le 8 au soir. Un des '"dialogues'" prévus était celui du Mouvement avec les partis politiques. Un des invités en était Elio Di Rupo, président du Parti Socialiste Belge.
Ce dialogue, suivi par environ 8000 personnes, n'était pas facile quand on sait qu' Elio Di Rupo était entouré de figures comme Vittorio Agnoletti du Forum Social Italien et Fausto Bertinotti du Partito della Rifundazione Comunista, qui, à entendre les applaudissements répétitifs lors de leur discours, sont des vrais vedettes en Italie.
Elio Di Ruppo qui parlait après ces deux vedettes s'était pourtant préparé en portant un pull rouge et en faisant son intervention en Italien. Néanmoins, il était nerveux.
Il faut dire qu'il s'est trompé à deux reprises : une première fois en prononçant le nom de Bertinotti de travers (huées) et une deuxième fois en se trompant entre Berlusconi et Bertinotti (huées et sifflets).
Comme au début il avait été demandé aux politiciens d'être clair et de ne pas tourner autour du pot, spécialité bien connu dans ces milieux. Elio di Ruppo ne pouvait donc pas en faire moins que ses prédécesseurs à la tribune. A la fin de son discours il déclarait: 'Je vais être clair. Un, je suis contre la guerre en l'Irak et deux, je suis pour l'abolition de la dette des pays en développement'.
Ce qui lui a valu quand-même un peu d'applaudissements.
Nul doute que la délégation Belge à Florence n'oubliera pas de le lui rappeler au moment voulu...
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Forcément, il n'allait pas dire le contraire ...
C'est un hypocrite, un mec qui prend les gens pour des cons. Il n'avait rien à faire là, comme tous ces enfoirés de politiciens et de syndicalistes réformistes qui veulent récupérer le mouvement.
Jean-Jacques Viseur vient de déclarer à "Signé Dimanche" qu'il ne fallait pas être contre le marché, qu'il fallait juguger les "carences" de la mondialisation et qu'il fallait être heureux de voir les "extrémistes" ne plus "déstabiliser" les manifestations altermondiales.
Comme en Argentine : "Qu'ils s'en aillent tous!"